Anis étoilé était parti chasser, soucieux de ramener une ou deux proie, histoire de, et aussi parce qu'il avait plus ou moins pris la résolution de s'investir un peu plus, depuis qu'il était devenu père.
Le chat gris poussière ne pouvait pas changer comme ça, du jour au lendemain, il resterais tête brûlée et fougueux, mais il s'efforçait d'essayer de devenir un exemple pour ses chatons...

Petit Zéphyr bailla à s'en décrocher la mâchoire. Oui, son activité principale pour l'instant était de dormir, mais le vide à l'endroit où devait se trouver sa mère lui fit ouvrir les yeux. Il sortit des limbes du sommeil à temps pour voir Renaissance du Phénix lui adresser un sourire, à lui et sa sœur, avant de sortir de la pouponnière.
Sûrement pour se dégourdir les pattes ou grignoter une petite proie...

Le chaton noir n'avait plus envie de dormir, mais n'avait pas plus le désir de se lever... Il resta un moment couché à observer la pouponnière. Il avait ouvert les yeux il n'y avait vraiment pas longtemps, et tout lui semblait tellement nouveau ! Même les amas de mousse et de brindilles qui servaient de litière le fascinaient, il se demandait d'où venait toutes ces étranges choses...

Finalement, il s'étira longuement puis se leva prudemment, pas encore bien sûr de ses pattes, et fit deux trois pas légèrement hésitants.
Il jeta un rapide coup d'œil autour de lui. À part sa sœur, il n'y avait pas grand monde aux alentours, la voie était libre...

Mais libre pour faire quoi ?

Excellente question... Anis étoilé aurait pu très facilement y répondre : pour faire des bêtises, des escapades en tout genre, et autres choses plus interdites les une que les autres... Mais Anis étoilé n'était pas là, trop occupé à servir d'exemple pour ses gosses. Il était très présent pour ses enfants, c'était indéniable, et Renaissance du Phénix était une très belle et bonne mère, mais il ne suffit que d'un moment d'inattention...

Presque instinctivement, à croire que c'était gravé dans son sang, Petit Zéphyr se dirigea vers l'entrée de la pouponnière.
C'était peut-être seulement la lumière du jour qui l'attirait, ou l'envie de voir d'autres horizons, n'allez pas tout de suite croire que son père lui a refilé ses gênes les plus démoniaques de fuyard invétéré...

Le chaton de jais pointa donc le bout de son museau à l'extérieur, curieux comme tout, et seul, de surcroit.
Il vit le ciel, des arbustes, de la terre et des cailloux... Pleins de choses banales mais tellement nouvelles pour un petit chat si jeune... Petit Zéphyr était aux anges.

Mais était-il vraiment seul ?

Petit Rêve ouvrit ses yeux aveugles. Sa tête reposait sur ses petites pattes de chaton et elle était contre un corps chaud qui respirait silencieusement. Elle huma l'air et sentit la douce odeur de sa mère, Renaissance du Phénix, mélée à celles d'Anis Etoilé et Petit Zéphir. Mais son frère n'était pas avec elle, elle le sentait. Ils n'avaient pas le droit de sortir de la pouponnière en général, mais eux, peu leur importait. Pourtant, elle et son frère adoraient sortir malgré les engueulades avec leurs parents. C'était ça, la vie d'aventurier, deux chatons bravant vents et pluie pour pouvoir courir. Enfin, déjà qu'ils marchaient mal et en plus, elle, elle ne voyait rien.

Avec un effort extrème pour ne pas réveiller sa mère, elle recula légèrement, passa à un souffle de ses moustaches et avança maladroitement vers l'entrée. Elle se prit plusieurs branches dans la gueule mais snetit l'air frais de dehors sur ses oreilles. Elle stoppa net, menaçant se s'écrouler sur le sol et sentit l'odeur de plusieurs chats. Puisqu'elle ne voyait rien, elle sentait et entendait mieux que quiconque. Mais l'odeur de Petit Zéphyr primait sur tout, de plus elle pouvait entendre ses petites pattes marteler le sol. Elle s'avança mais ne put calculer la distance qui la séparait de lui et tomba sur le félin en un petit miaulement surpris. Elle tomba sur le flanc, cligna de ses yeux blancs et se tourna vers son frère.

Eh ben ! Plus blaireaux boiteux que toi, c'est papa !

La petite chatte ne se releva pourtant pas. Elle resta là à fixer son frangin sans le voir, sa petite queue battante. Elle finit par remuer et se remettre sur ses pattes, et elle s'ébroua pour enlever la poussière sur sa fourrure qui était censée être grise. Elle s'approcha de lui, se cabra trèèèès maladroitement et tenta de le renverser sur le sol en lui mordillant l'oreille de ses dents minuscules.

Minus !

Petit Zéphyr entendit distinctement sa petite sœur arriver. Elle n'était pas sa petite sœur, mais il la considérait vraiment comme ça... Il y avait quelque chose en lui qui l'obligeait à prendre soin de Petit Rêve... Il se tourna vers elle et croisa son regard vide. Elle ne l'avait pas vu. Et pour cause, elle ne voyait personne, de toute façon. Mais elle l'avait très certainement senti car elle se dirigeait tout droit vers lui.

Petit Zéphyr était souvent étonné d'elle. Elle arrivait toujours à le repérer, où qu'il soit. Pas moyen de la semer. On dirait presque que d'être aveugle était un atout pour elle...

Quand même soucieux de quitter la pouponnière avant de se faire repérer, il ne prêta plus trop attention à Petit Rêve et continua à avancer comme il le pouvait avec ses petites pattes toutes neuves. Il réussit à sortir sans embrouilles...
Mais ça lui apprendra à ne pas faire attention à sa sœur !
Il se la prit de plein fouet alors qu'elle continuait à avancer vers lui, et quand il se retourna, il la vit couchée au sol. Ah, finalement elle avait encore un peu de mal à évaluer les distances...

« Eh ben ! Plus blaireaux boiteux que toi, c'est papa ! »

Petit Zéphyr rigola de la comparaison. Anis étoilé ? Un blaireau ? C'était trop drôle, et même si sa sœur venait un peu de l'insulter, il ne pouvait qu'en rire.

« Tu déconne ? C'est pas moi qui suis à terre, là ! »

Elle finit tout de même par se relever, et sans prévenir, elle lui sauta dessus. Le chaton noir trébucha sous le coup de la surprise plus qu'à cause du poids de son adversaire et se fit mordiller l'oreille.
Il remua des pattes pour se sortir de la masse de poils gris de sa sœur en grognant. Si elle n'était pas bien grosse, Petit Zéphyr l'était encore moins. Il essayait tant bien que mal de renverser la situation.
C'était sa première bagarre, ses gestes n'étaient pas très coordonnés, mais quelque chose lui disait qu'il valait mieux ne pas rester en dessous dans un combat...

Il finit par donner un petit coup de patte sans griffe sur le museau de Petit Rêve, en essayant vaguement de lui faire lâcher prise.

Petit Rêve sentit un coussinet froid taper son petit museau. Elle n'arrivait pas à sentir et envisager les coups de son propre frère. La honteeuh ! Elle finit par cesser de mordre son oreille, lui donna un coup de langue sur la joue. Vraiment, elle ne le battrait pas avec son handicap. Elle retomba à quatre pattes, ses griffes sorties -comme tous les chatons- effleurèrent le sol sec et elle huma l'air. Que des odeurs de guerriers, des sons de feuilles balancées au rythme du vent, comme son Clan. Mais d'où venait ce bruit de feuilles vu qu'ils n'y avaient pas d'arbres ici ?

# Le vent est très puissant et semble immortel pour ramener des feuilles de la forêt au-delà de la lande ! # se rappela la petite chatte.

C'était les paroles de sa mère lorsqu'une feuille morte avait attérit sur son dos. Le bruits de feuilles croustillantes sur l'herbe et la poussière la rendèrent fébriles. Qu'es-ce qu'elle donnerait pour voir cette fameuse couleur dorée ! Ce mot sonnait bien, tout comme "orange" et "indigo". C'était amusant comme nom. Mais qu'st-ce que c'était que la couleur ? Elle, elle ne voyait rien, pas de ce orange, indigo ou doré, un mot que les naciens appelaient "vide" ou "néant". ces mots là, elle ne les amait pas. Les anciens non plus, elle ne les aimait pas ! Ils sentaient mauvais, parlaient avec une voix très bizarre et râlait tout le temps. Et ils disaient qu'elle était inunumachin à la socissité (fôtes, je sais XD) des chats. Mais qu'est-ce que ça voulait dire ça ? Pfff, les grands y sont pas marrants.

Elle s'assit et se mit à se balancer d'une patte à l'autre. Pourquoi était-elle la seule à être aveugle ? Pourquoi les autres "voyaient" et elle rien. Et ce Clan des Etoiles ? Une débilité profonde lui murmurait une petite voix dans sa tête. Elle s'ébroua, tomba au sol et miaula, désespérée :

Petit Zéphir ! Viens m'aider !

Même pas drôle.. Oh et puis si, tant qu'à faire.

Petit Zéphyr sentit que sa sœur abandonna très vite.. Hm, tant mieux, il sentait que de toute façon il n'allait pas trop aimer combattre. Après, si cela était seulement influencé par l'attitude de sa sœur ou non, impossible à savoir. D'aucun disent que les chatons élevés ensemble finissent par avoir à peu près les même goûts...

Petit Rêve lui donna un coup de langue amical et le laissa se redresser.
Le chaton noir se leva et s'ébroua, déjà plein de poussière. Il ressemblait à Petit Rêve, maintenant, avec tout ce gris... Sauf les yeux..
Petit Zéphyr s'assit et entreprit de vaguement faire sa toilette. C'était étrange pour un chaton, mais il n'aimait pas du tout le saleté. Ou plutôt, il aimait être présentable. Absorbé par sa tâche, il laissa Petit Rêve seule avec ses pensées, les yeux tournés vers le lointain. Tous les chatons, à leur naissance, se débrouillent plus ou moins sans vue, alors Petit Zéphyr arrivait à comprendre un peu ce que ressentait sa sœurette. C'est comme quand on ferme les yeux et qu'on essaye de marcher, sauf qu'elle, elle ne pouvait pas rouvrir les yeux après s'être cassé la gueule.

Petit Rêve ressemblait à un chaton comme les autres, pourtant. Vu de l'extérieur, à part la couleur hors du commun de ses pupilles, elle n'était pas différente.
Mais c'est quand on l'observait un peu plus qu'on comprenait... Elle fixait toujours un point au loin, imaginaire. Et quand on essayait de suivre son regard, on ne trouvait rien à l'autre bout. C'est comme si elle voyait des choses que les autres ne pouvait pas percevoir. Ou bien comme si elle était toujours perdue dans ses songes, dans ses rêves...
Elle porte bien son nom, en tout cas.

Petit Zéphyr se passait la patte derrière la tête pour se gratter l'oreille quand un appel le fit sursauter.

« Petit Zéphir ! Viens m'aider ! »

Le chaton se tourna vers sa sœur qui était à terre et semblait désespérée. Il n'avait même pas pu voir ce qu'il lui était arrivé !
Il bondit vers sa petite sœur, le poil hérissé, et se posta tout près d'elle.

« Tu t'es fait mal, sœurette ? »

Il lui lécha le sommet du crâne et fit mine de l'aider à se relever, comme le gentil frère bienveillant qu'il était.

Petit Rêve resta un instant là, sur le sol du camp, comme une stupide créature qui ne pouvait pas se relever toute seule. Son frère vint à sa rescousse, rapide comme le vent, une bourrasque, une tornade, un zézéphyreuh ! La petite baissa la tête. Inutile au point de s'écrouler lamentablement à terre et se relever grâce à un autre chaton. Elle n'avait plus d'honneur, plus de fierté à cuase de ses yeux. C'est pour ça qu'elle devait se montrer forte... Devant son frère en particulier. Elle le sentit poser son épaule sous la sienne. D'un geste brutal, elle le repoussa, plaqua ses oreilles sur son crâne et cracha :

« Laisse-moi ! Je peux me débrouiller seule ! »

Elle se recula et manqua de tomber une deuxième fois, mais sa colère la maintenait tant bien que mal debout. La chatonne aveugle braqua son regard blanc sur son frère. D'instinct et par odeur, elle devina facilement l'emplacement du chaton noir. Elle se savait ressemblante avec son père, aussi bien physiquement et mentalement. Mais soudain, elle se trouva un peu stupide. Elle l'avait appelé à l'aide et elle refusait à présent qu'il la touche. mais si elle s'excusait, c'était sa fierté qui en prendrait un coup. Sa tête renversée en arrière, un air dédaigneux encré sur le visage, elle lança hardiement :

« Et puis d'abord, je plaisantais quand j'avais besoin de toi. Je suis forte, je suis pas une minus comme toi. »

D'une certaine manière, c'étaient ses paroles d'excuses. Comme pour souligner sa phrase, elle s'applatit sur le sol et tenta de viser son frère pour bondir en avant, les pattes en avant au cas où elle ne tomberait pas sur lui. L'heure du jeu avait sonné !

Désillusion. Ou pas.

Petit Zéphyr laissa sa sœur le repousser, presque blasé. Si jeune mais il avait déjà l'habitude... Petit Rêve laissait les autres l'aider que très rarement. Alors lui, son frère, l'aider à se relever ? Même pas en... Rêve.
Le chaton noir maintient le regard de sa sœur, même si cela ne servait à rien. Mais quand elle le regardait droit dans les yeux, comme ça, c'était toujours un peu flippant. D'où elle sait où sont ses yeux, d'abord ?

Mais la crise était passée. Petit Rêve s'était relevée, avait rudement repoussé son frère qui avait pris ça comme un remerciement et tout est bien qui fini bien. Après tout, ce n'étaient que des chatons. Et à quoi penses un chaton ? A des question existentielles, toutes la journée, il pense à son avenir, au pourquoi du comment, ou à l'image qu'il donne au autre ?
Non, pas du tout, un chaton ne penses qu'à jouer, et ça c'est bien connu.

Presque en même temps que Petit Rêve, petit Zéphyr se mit en position de jeu, les fesses à l'air, prêt à bondir, comme le petit futur chasseur qu'il est.
Et dans ses yeux, aucune lueur de réflexion, de haine, ou de tout autre chose qui était réservé aux adultes. Sa seule préoccupation du moment était d'arriver à mettre sa p'tite sœur à terre !

Malheureusement, il ne fut pas le plus rapide.

Petit Rêve avait eu en tête de bondir sur lui bien avant lui, et malgré le fait qu'elle soit aveugle, elle avait parfaitement repéré où se trouvait son frère !
Même si Zéphyr était rapide, il ne parvint pas à esquiver. Déçu de s'être fait avoir comme ça alors qu'il avait pourtant toutes les chances de gagner, il s'exclama :

« Hé ! Attend ! On n'a pas décidé qui était le gentil et qui était le méchant ! Donc ça compte pas ! Je te laisse choisir qui tu veux être ! »

Il fit un grand sourire à la chatonne grise, tout content d'avoir trouvé une excuse.

Lui, il avait envie d'être le gentil parce que c'est toujours lui qui gagne. Mais penser de cette façon, c'est pas un peu être le méchant ? C'est lui qui veut toujours gagner... Et puis il est tellement plus cool, le méchant !

Le méchant ou le gentil ? Le gentil ou le méchant ?

Le gentil et le méchant ? Oh l'affront ! Il fallait décider de suite ! Penchant sa tête en arrière, Petit Rêve s'imaginait les deux cas possibles. Si elle était le méchant, elle serait obligée de mourir comme toutes les morales l'exigeaient ! Mais c'est la classe totale d'être le méchant, il a le pouvoir, il est le plus fort et il sort pas un barratin sur "la vie aux petite fleurs roses et aux papillons mignons". Nan ! Le méchant, lui, il balance des vannes, l'humour noir, à la gueule des cucul la praline ! Le plus fun, ce sont des phrases genre "z'llez tous crevez ordures !". Avec lui, on peut insulter à volonté et maman n'était pas là pour les gronder ! Ni papa d'ailleurs !

Elle se recula pour laisser son frère se libérer de son emprise. Elle étira ses lèvres vers le haut, un sou... Un sou-quoi ? Ah oui ! Un sourire ! Elle sourit donc à son frère et recula un peu plus, en ne sachant pas ce qui se trauvait dans son dos. Elle hésita un moment. Si elle choisissait un des deux rôles, peut-être que ça ne plairait pas à son frère ? Mais elle s'en fichait après tout, il la laissait choisir s'il ne disait rien ! Et puis, entre les deux, c'était elle la plus méchante.

« Je suis Etoile Rêveuse ! La meneuse du Clan des Méchants ! »

Automatiquement, elle se ramassa sur elle-même, le cul remuant de droite à gauche tandis qu'elle trouvait son bon équilibre pour que l'atérissage, enfin la chute soit moins douloureuse. Ben... Disons qu'elle "bondit", enfin c'était plus un ramassage de gueule car elle loupa lamentablement son frère, an passant à au moins dix mètre de lui, tomba et fit un 180° cul par dessus tête avant de se trouver assise dans la poussière, ses yeux arrondis, trop confuse pour savoir ce qui c'était passé.

Petit Zéphyr, le plus gentil des gentils !

Sa sœur avait choisi d'être le méchant. Cela voulait irrémédiablement dire que ce sera elle qui perdra, ils le savaient tous les deux, mais ils joueraient le jeu. Ils se battrait comme si leur vie en dépendait, en inventant des scénarios toujours plus farfelus jusqu'à ce qu'un chat adulte les prie de rentrer dans la pouponnière.

Oui, bon, ça a pas la télévision, un chaton ! On fait avec ce qu'on a !

Petit Rêve parlait dans le vide, mais son frérot était habitué, il savait par expérience qu'en fait elle lui parlait, à lui, même si elle ne le regardait pas forcément.
Par contre, la chatte grise fit quelque chose qui déconcerta complètement Petit Zéphyr. Elle bondit droit devant elle -dans le vide, donc- et se ramassa au sol, pensant peut-être y trouver son frère.

Normalement, la chatte aveugle vérifiait avec son flair où se trouvait son frère avant de lui sauter dessus... Elle avait du oublier...
Le petit chaton noir se retint de ricaner diaboliquement. Après tout, il était le gentil, le grand seigneur, qui aidait les plus faibles, même si le plus faible en question était son ennemi...

Alors il s'élança en avant, se planta devant sa sœur... Ou plutôt, devant la sanguinaire Etoile Rêveuse, qui était assise sur le sol, et déclara d'une voix qu'il voulait forte et assurée :

« Tremble, Etoile Rêveuse, car je suis le grand Zéphyr, défenseur des Gentils ! Et même que tu peux rien contre moi ! »

Avec un petit miaulement de chaton, qui se transforma, grâce à son imagination, en un formidable rugissement de chasseur, il se mit à courir partout comme un fou, en attendant que sa sœur se relève.

« Personne ne peut m'attraper, car je suis plus rapide que le vent ! Nan... Je suis le vent ! Tintintin tiin ! »

Ça y est, Petit Zéphyr se prenait pour super-chat...