Lumière. Ténèbres. Lumière. Ténèbres. Plus de Lumière.

-Maman ... Maman ?
Le sang coule et trace un long filet rouge sur la pierre. La lune est voilée par les nuages et la nuit est froide. Un mince courant d'air secoue les arbres aux alentours. Le hululement d'une chouette se fait entendre au loin.
-Maman ?
Le chaton s’avance doucement. L’odeur du sang lui chatouille les narines. Sa fourrure crème est hérisser de toute part et ses griffes sont plantées dans le sol couvert de mousse. Le petit chaton s’avance vers une forme allongée dans les broussailles. L'odeur du sang et celui de la charogne se fait plus forte.
-Maman ... ?
Le chaton franchit les quelques pas qui le sépare de la forme. Il se glisse entre les herbes et jette un coup d’œil avant de se risquer à regarder totalement.
Soudain, la peur du chaton se fit plus intense encore. Un hurlement de terreur pure meurt dans sa gorge avec un gargouillis désespérer. Ses griffes s'enfoncent dans la terre. Ses yeux s'agrandissent tandis d'un seul mot peux franchir ses babines.
-Maman ...
Devant lui s'étend une vision doreur. Un cadavre de chat en décomposition. Une patte arrachée, les yeux crevés, la bouche sanguinolente, plusieurs crocs arrachés, il ne reste de la queue qu'un maigre moignon. La tête du cadavre semble fixer le chaton dans un rictus de haine et de souffrance.
Le chaton commence à trembler et s'enfuit dans la forêt pour ne plus avoir ce cadavre dans son chant de vision.
Alors que le chaton était déjà loin, le cadavre parvint à tourner une dernière fois la tête vers la forêt et à prononcer une dernière phrase : -Petit Maelström. N'oublie pas.


Ce cauchemars. Il revient en boucle. Il tourne, toute les nuits, telle un monstre qui n'attend que sa détourne le regard, un moment d’inattention. Voilà comment Petit Maelström définirait ce cauchemars, sans doute insignifiant, dans sa petite vie de chaton. Sa mère, lui disait que les cauchemars, tout comme les rêves, finissaient toujours pas ce réalisés. Petit Maelström voulait rêver de Voler. Mais au lieu de cela, le chaton faisait des rêves étranges, sanglant et atroces, ce qui n'allait pas avec sa mentalité de chaton.


-Maman ? Pourquoi je peux pas voler ?
Sa mère le regarde avec tendresse, et se penche en lui chuchotant doucement :
-Parce qu'avant de pourvoir voler, un chat doit accomplir quelques chose d’héroïque dans sa vie ...
-Je veux accomplir quelques chose pour pouvoir voler ! s'écria Petit Maelström.
Sa mère ronronne. Du bout de la queue, elle repousse le chaton et lui dit :
-Si tu es sage, cet instant arriveras bien plus tôt que prévue.



"Le chaton noir marche dans le noir" chatonna Petit Maelström. Il était partie de la tanière de sa mère, tout seul, sans demander à personne la permission. Elle savait bien qu'elle n'avait pas le droit. Mais cela l'éxitai.
-Je veux vaincre les guerriers des clans ! S'écria t-il avec fougue. Comme ça, j'aurais accomplis quelques chose et je pourrait enfin voler !
Il continua ainsi longtemps, sans ce soucier du temps qui s'envolait. Une brindille craqua quand Petit Maelström s'était enfin décider à rentrer à la tannière. Le chaton se retourna et poussa un petit feulement de défis, juste assez fort pour effrayer une souris.
Un grand mâle brun tigré de noir sortis de l'Ombre. Ses yeux verts la fixait avec intensité et amusement. Ses babines s'étiraient en un sourire de malfaisance, de perversité, d'amusement et de sadisme. Un sourire à faire glacer le sang de n'importe quel animal animé d'une conscience.
- Petit Chaton, roucoula t-il presque, comment t’appelles tu ?
- Laisse le tranquille, gronda un autre mâle sortis des fougères, nous nous sommes pas là pour chasser des chatons.
Le mâle brun tigré gronda et battit de sa queue.
-Comme tu veux, cracha t-il, dépêchons nous de tuer cette sale traitre de solitaire.
Petit Maelström se figea, tout comme l'autre guerrier du camp de l'Ombre.
-Imbécile ! Feula l'autre mâle, en se jetant sur le chaton.
Heureusement, Petit Maelström avait déjà son don inné. La Vitesse. Il se faufila entre les patte du grand guerrier et couru droit devant lui. Vers sa tanière. Seulement, un chaton, même si celui-ci court vite, ne pourras jamais distancer un guerrier. Le mâle brun tigré le dépassa et l'attrapa par la peau du coup.
-Lâchez-le ! Gronda une voie devant eux.
Petit Maelström parvint à tourner sa tête et aperçue sa mère, seule, se tenant fièrement devant le guerrier brun tigré.
L'autre mâle n'était toujours pas arriver. Sa mère avait une chance. Tout ce passa très vite. La guerrier lâcha le chaton, qui atterri lourdement sur le sol en se tortillant comme un ver. Sa mère se jeta, toutes griffes dehors, sur le guerrier de clan. Le guerrier, d'un coup de patte bien calculer, ouvrit la gorge de la mère de Petit Maelström. La solitaire s'écroula par terre et ne bougea plus. Et tout cela, en une fraction de seconde.
C'est à ce moment la qu'arriva le second guerrier. En voyant le corps étendue devant lui, le mâle se figea.
-Fleur de Menthe chuchotât-il, non ... NON !
Il se retourna et sauta sur son compagnon. Celui-ci, surpris, recula d'abord puis le contourna aisément et lui traça deux marques rouges sur son flanc. Pendant ce temps là, Petit Maelström rejoins le corps de sa mère en gémissant.
-Maman ... Maman ?
Un long filet de sang rouge coule sur la pierre. Son cauchemars était devenue réalité. Un bruit sourd apprend à Petit Maelström que un des mâle est tombé à terre. Il relève la tête avec prudence. Le mâle brun tigré regarde son adversaire qui git, mort à ses pattes. Puis, tranquillement, relève la tête vers le chaton. Un sourire déchire ses lèvres et il tombe. Mort. Les deux guerriers se sont battus à morts.
Finalement, Petit Maelström n'a rien accomplis d'héroïque, mais il a apprit que voler ne sert à rien si on ne sais pas se servir de ses ailles.