QUELQUE PART, DANS UNE SOMBRE FORÊT

Souffle du Mistral
anciennement Vent du Nord

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NÉ SAUVAGE Nom : Petit Mistral - Nuage du Mistral - Souffle du Mistral Âge : 17 lunes Sexe : Mâle Clan : Les Ambrés *-* Rang Guerrier Origines : Mystère

JE PENSE, DONC JE SUIS « Les hommes ... ne cesseront jamais d'avoir des rêves ! » Physique : Notre matou est né avec un pelage noir et blanc aux poils courts. Son poitrail est d'une blancheur immaculée et sa queue - longue et fine - est noire comme le jais. Ses iris sont bleu, avec à l'intérieur ce que l'on pourrait qualifier d'éclats. Plutôt agile pour un mâle, il se distingue plus parmi les guerriers et fait un excellent traqueur. Sa force n'est pas à sous-estimé. C'est un assez piètre chasseur, mais il faut dire qu'il à plus été formé pour le combat. Une légère cicatrice lui barre le flan droit, suite à un face-à-face avec un renard lorsqu'il était encore petit. Caractère : Souffle du Mistral est d'une insouciance ... étonnante. Il n'a, d'ailleurs, pas froid aux yeux et se laisse rarement impressionner, simplement pour des choses futiles. Il reste calme dans n'importe quelle situation, sauf si celle-ci est grave. Toujours plein d'entrain, sa bonne humeur ne le quitte jamais. Ses convictions, il les places au dessus de tout et son sens de l'honneur est tout à fait remarquable. Pour lui, ses amis sont - encore - au dessus de tout. Par exemple, si jamais quelqu'un s'en prend à l'un d'eux, il devient facilement agressif et fera tout pour le protéger. Il se trouve plutôt insensible aux charmes d’autrui. D'un naturel avenant et accueillant, il n'hésite pas à fêter n'importe quel évènement joyeux au sein du clan. Cela lui vaut d'ailleurs l'hostilité de certains de ces congénères, mais aussi à cause de son caractère parfois ... "enfantin".

UNE MÉMOIRE UNIQUE

Une ombre se faufila entre les arbres de la forêt. Arrivée en face d’un immense chêne au tronc centenaire, elle remarqua, caché de quelques racines, un terrier. Abandonné par ses colocataires depuis fort longtemps, il semblait interdire l’accès à tous prédateurs potentiellement intéresser par ce qu’il pouvait contenir. L’ombre l’observa un instant. Il ferait un parfait refuge pour le petit être qu’elle tenait dans sa gueule. Alliant délicatesse et fermeté, elle le déposa devant l’entrée avant de le pousser du bout du museau.

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« Petit Mistral, fait attention lorsque tu joues devant la pouponnière ! »

Fleur d’Hibiscus regarda ce chaton qui n’était pas le sien … Du moins, elle n’en était pas la mère biologique. Elle l’avait découvert par pur hasard, alors qu’elle chassait, une musaraigne à la gueule. Alors qu’elle salivait à l’odeur de sa proie, elle en avait perçut une autre, bien plus différente et plus … féline. Curieuse, elle s’approcha, tout en enterrant sa proie et en prenant soin de masquer son odeur. La chatte tricolore arriva devant un chêne tellement haut qu’elle ne pouvait en voir la cime. L’odeur provenait d’ici, elle en était sûre. Quel ne fût pas sa surprise lorsqu’elle découvrit caché, bien au fond d’un vieux terrier, un nouveau-né d’à peine quelques semaines. La mère qu’elle était ne résista pas à cette petite boule de poil. Elle le prit soigneusement par la peau du coup pour le ramener au camp … Au fil du temps, elle lui découvrit un tempérament pleurnichard, et plus que tout, il s’était révélé très naïf.
Deux autres chatons rejoignirent le premier. L’un, pelage roux et pattes robustes. L’autre possédait une fourrure couleur paille et, contrairement à l’autre, était plus menu. Ils avaient tous deux le même âge, sept lunes, c’est-à-dire trois de plus que Petit Mistral. Nuage de Feu pour le premier, celui au pelage roux. Nuage Rêveur pour le deuxième, à cause de son air rêveur.
Nuage de Feu n‘était pas le fils de Fleur d’Hibiscus, mais celui d’une mère mort à la mise à bas et d’un père solitaire considéré comme dangereux. Elle l’avait donc recueilli. Il n’était pas comme les autres chatons de son âge. Renfermé, glacial, parfois violent, jamais il ne jouait, sauf avec Petit Mistral et Nuage Rêveur. Lui, il avait été trouvé à l’entrée du camp. Son comportement était identique à celui de son « jumeau », mais en plus condensé. C’était un peu le sage de la bande.

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Mais bon, comme d'hab, il y a toujours un truc qui vient chambouler tout ça, un « élément perturbateur ». Dans cette histoire, ce sera la mort de Nuage Rêveur.

Elle arriva par une journée pluvieuse. Les nuages étaient bas, recouvrant la forêt d'un épais voile opaque. La pluie tombait en fines gouttelettes, arrosant une herbe longtemps privée d'eau. Oui, c'était la fin de la saison des feuilles vertes. Après une saison forte en sécheresse et en chaleur, le retour de la pluie était plus que bienvenu. Bien sûr, qui dit pluie dit boue et qui dit boue dit flaque d'eau. Nuage Rêveur avait pour habitude d'échapper à son mentor aussi souvent que possible lorsqu'il n'était pas en compagnie de Nuage de Feu et Petit Mistral. Certes, il était très bon au combat et moins à la chasse. Mais ce n'était pas cela qui l'intéressait, lui. Il sortit donc du camp par un « passage secret » que leur trio avait découvert quelques lunes auparavant. Il se balada tranquillement dans la forêt de longues heures durant. Au camp, on s'aperçut de sa pseudo disparition. Mis' et Feu ne s'en inquiétèrent pas, connaissant mieux que personne leur frère. À sa recherche lui fut envoyé son mentor, un certain Ciel des Abysses.
Bientôt, Nuage Rêveur arriva en terres libres, là où tout félin a le droit d'être. Là aussi, les étangs avaient débordés et étaient sortis de leurs lits. Inconscient du danger, il se promena sur leurs bords. Mail il ne remarqua pas que le sol y était glissant. Là où il posa sa patte, sur un bout de terre humide, il glissa et alla à l'eau. Et comme par hasard, l'étang se révéla plus profond de prévu, du fait de la cru. L'angoisse fit place rapidement à la panique. Tout en agitant frénétiquement des pattes, il tenta de garder hors de l'eau sa tête. Il commença à s'épuiser, petit à petit ... Au moment qu'il croyait sa fin, il réussi à poser ses deux pattes arrières sur une branche, ce qui lui permit d'avoir la tête hors de l'eau. Il resta longtemps ainsi, peut-être une heure. Mais la branche sur laquelle il se reposait n'était certainement pas faite pour que l'on pose ses pattes dessus, et il ne fallut qu'un léger mouvement de la part de l'apprenti pour qu'elle casse.

« Le calme avant la tempête, comme disaient les anciens. »

Les histoires que les anciens racontaient n'étaient pour lui que des contes pour effrayer les plus peureux d'entres eux. Bien sûr, cela prenait toujours sur Petit Mistral, il était tellement naïf ... La première de sa dernière pensée alla à Petit Mistral, ce petit chaton pleurnichard qu'il adorait tant. Durant toutes ces lunes, il avait passé son temps à le protéger, encore et encore, avec Nuage de Feu ... Nuage de Feu ... Son compagnon de toujours. Le félin avec qui il faisait toujours les farces, les « coups bas » comme les appelaient les solitaires. Tout les trois, ils étaient frères, frères dans la vie comme dans la mort. Doucement, il sombra dans l'eau, laissant échapper quelques bulles d'airs au passage, comme s'il voulait signifier sa présence une dernière fois ...
Ciel des Abysses ne vit rien, mais devina tout. Les marques sur le sol et la couleur du poil eurent raison de lui. Il n'osa pas même poser son regard sur l'étang, où quelques ondes se profilaient encore. Il devina que son apprenti était mort noyé.

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Le choc fut terrible pour les deux autres. Nuage de Feu, lorsqu'il apprit la nouvelle, se retira sur lui même. Seul, enfin, il pleura toutes les larmes de son corps. Quand à Petit Mistral, il pleura, lui aussi, pendant de nombreux jours. Ils firent leur deuil en même temps que le clan. Mais le temps qui passe fait parfois bien son travail, et eux oublièrent assez rapidement leur chagrin. Nuage de Feu, depuis ce tragique évènement, prit la farouche résolution de ne point mourir, afin de ne pas laisser seul son frère cadet.

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Nuage de Feu devint Brasier de Feu et Petit Mistral, Souffle du Mistral. Tout deux étaient guerriers du clan du Tonnerre. Leur histoire ne s'arrête pas là. Les bipèdes arrivèrent uns à uns, armés de longues tiges crachant des balles meurtrières. Ils tuèrent de nombreux félins ainsi. Ils firent fuirent tout les animaux de la forêt, enlevant la seule source d'approvisionnement des chats.
Et les clans furent obligés de quitter la forêt de Cerf-Blanc, afin d'assurer leur survis à tous. De longues lunes d'errance et de souffrance pour le clan. Pour tous les clans. La haine et la colère, ces sentiments n'avaient pas leurs places ici. Seuls comptaient l'entraide et la solidarité. Encore une fois, beaucoup périrent ; à cause de la famine, et de la soif. Des familles entières furent ravagés par des épidémie meurtrières, que les guérisseurs ne connaissaient nullement. Une hécatombe.

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Maintenant, Brasier de Feu à 20 lunes et Souffle du Mistral, 17. Il ne reste que quelqu'un des « originaux ». Ils font maintenant parti du clan de l'Ambre.

NOUS NE VOYONS RIEN, TU VOIS TOUT

Prénom : Manon
Surnom : Pinoux ; avec un x s'il vous plaît !
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