 ---Étoile du Phénix---
♥ Nix ♥ Admine cruelle & chef sans cervelle
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Age : 40 lunes ![Derrière quelques brins d'or... |[ PV Pan ]| Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Derrière quelques brins d'or... |[ PV Pan ]| ![Derrière quelques brins d'or... |[ PV Pan ]| Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Sam 27 Aoû - 18:00 | |
| C'était les dernières lueurs du soir qui coulaient sur l'horizon. le soleil, énorme sphère scintillante au loin, s'était rougi. Il disparaîtrait dans quelques heures au plus tard. C'était à cette heure que chaque brins d'herbe se doraient sous les lumières tardives et que les premières fraicheurs vinrent teinter feuilles et écorces tout doucement. Par cette soirée d'été agréable et douce, Étoile du Phénix s'était évadée du camp. La meneuse avait passé sa journée à programmer et à décider, elle n'avait pas eu le temps de patrouiller ou même de chasser. Alors ce soir, elle avait dit à Plume d'Orage qu'elle sortait s'aérer. Elle avait la tête lourde et pleine, elle n'aurait jamais crû que le travail de chef serait aussi épuisant ! Mais elle tenait bon, elle savait qu'elle avait le soutien maximal du Clan des Étoiles sur ce coup. Elle n'allait pas abandonner ce qu'elle conservait de plus cher. Quand elle passa le tunnel d'ajonc, elle redécouvrit toute la splendeur de cette soirée. devant elle, le spectacle émouvant de son territoire baigné dans la beauté du crépuscule. Rouge, or, orange. des couleurs chaudes pour faire monter nostalgie jusqu'aux yeux et pouvoir verser une larme ou deux. Mais elle se retint. la chef avança sur l'herbe roussie par le soleil de la journée. Sous ses petites pattes noires, tout se ramollissait, elle avait l'impression de marcher sur un tapis de velours, quelle sensation ! Elle s'enfonçait jusqu'aux limites de ses terres. Que faire ? rentrer et observer le commun des mortels ou se permettre une balade à travers les champs ? Mais après tout, son lieutenant était là pour s'occuper du Clan en son absence, de quoi avait-elle peur ? De manquer d'arguments face à ses guerriers quand elle rentrerait ? Eh, elle était adulte et meneuse, elle se permettait ce qu'elle voulait. Le regard pétillant de malice, elle s'élança dans la cambrousse, ravie de pouvoir briser quelques lois au passage.
Dans les champs, le soleil avait presque fini son interminable descente. La noiraude, elle, passait et repassait à travers des épis de blé sauvages. Elle se délectait de chaque tige frôlant ses lèvres et parfois, mordillait la plante séché. Le plus étonnant, c'était les jeux qu'elle s'offrait. Elle bondissait sur une pousse morte et s'en allait à vive allure par la suite, queue redressée, comme si elle s'attendait à être poursuivit par la tige de blé. Elle était retombée en enfance, à l'époque où elle n'était qu'un innocent petit chaton. L'air commençait à se refroidir et les courses folles de la guerrières la réchauffait. Elle était d'humeur joueuse ce soir. Finalement, elle finit par s'allonger au milieu de brins morts, haletante. Quelques pointes coupées lui piquaient le dos ou lui chatouillaient les coussinets. Qui aurait rêvé d'une meilleure vie ? Tout semblait tellement plus agréable et fictif ici, c'était presque s'évader. mais pour rien au monde elle fausserait compagnie à son Clan. Elle l'avait promis à Anis Étoilé après tout. Et en plus, elle aspirait à devenir une meneuse remarquable comme le fut Étoile Cendrée. mais il lui faudrait marcher de plus en plus haut pour ça, elle devrait rattraper les erreurs du passé commises par Étoile du Rapace. ce dernier était parti, elle était partagée entre la joie et la tristesse. Il était le père de six de ses enfants mais elle ne l'aimait pas par amour. Tout s'était retourné contre eux en une seule Assemblée. Soudain, un craquement la sortit de ses pensées. Elle resta couchée sur le flanc mais aux aguets. Elle regarda autour d'elle.
« Y'a quelqu'un ? » miaula-t-elle doucement, plus plus fort : « Y'a quelqu'un ?! »
Son regard d'azur passait sur chacune des tiges de blé, le cœur bondissant dans sa poitrine. Elle était habituée à se battre sur la lande, pas dans un endroit aussi étroit. S'il y avait une embuscade, elle était faite comme un rat. |
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