Coccinelle ouvrit les yeux sur la roche lisse qui composait le toit de sa tanière. Le soleil venait de se lever, libérant la foret de son voile glacé. Il faisait encore fraie mais la saison des feuille vert approchait a grand pas. Dans un peu plus d’une lune, la neige disparaitra pour laisser place a une foret verdoyante. Les malades se ferait rare, elle poussa un soupir de soulagement, lors de la saison des feuilles vertes, son travail consistais à enlever les échardes des chats qui, trop impatients de pouvoir enfin se remplir la panse, filaient a vive allure sous les pins sans regarder où ils mettaient les pattes.

La chamane sortit dans la clairière et s’approcha de la réserve de gibier. Elle n’était pas beaucoup remplie : à peine deux pinsons, une souris et un poisson. Coccinelle allait se choisir la souris lorsqu’elle se souvint qu’elle devait jeunée. Elle courut donc dans sa caverne. Elle avait fort à faire, ce soir, elle devrait se rendre à la pierre de lune avec sa nouvelle apprentie Nuage des Cieux.
Elle s’enfonça dans une brèche au fond de l’antre, de l’autre coté se trouvait les plantes. Elle prit dans sa gueule les herbes fortifiantes et les ramenant dans la caverne principal, commença a les triées. La couche de son apprentie était videElle avait du sortir un instant.

Elle prépara deux tas de plantes. C’est alors qu’elle entendit Nuage des Cieux :

-Bonjour Coccinelle ! As-tu bien dormi ?

-Très bien, merci! Et toi , Comment vas-tu ce matin ? J'espere que tu n'as rien manger ?! Noublis pas que nous nous rendons a la Pierre de Lune. D'ailleur, elle regarda le ciel, il leur faudrait bientot partir, mange ça , elle poussa du museau les plantes vers son apprentie, nous partirons lorsque le soleil sera a son zénith.

-Oui, j'ai bien dormit et non, je n'ais pas oublié que l'on allait à la Pierre de Lune.

Nuage des Cieux avala les plantes médicinales et dit :

- Je vais boire, j'ai très soif

Elle fila avant même que Coccinelle n’est eu le temps de dire un mot.

La chamane profita de son absence pour se rendre à la tanière des anciens qui se plaignaient de leurs articulations. Elle en profita pour retirer une tique qui s’était installée sur la caboche de la doyenne du camp.

Alors qu’elle regagnait sa caverne à pas lent, la femelle jeta un regard vers le ciel.
Il lui restait largement le temps d’aller voir ses petits à la pouponnière.

Apres les avoir gardé au prés d’elle pendant une lune, elle avait du se résoudre à les laisser a une autre reine. Cette décision lui avait fendu le cœur mais son rang lui procurait trop d’imprévus. Elle devait se montrer raisonnable…Et puis elle allait les voire souvent.

La jeune mère entra dans le cocon de branchages et d’épines. L’odeur du lait emplit ses narines. Ces petits étaient là. Petit Orage jouait avec Lueur Polaire tendis que Patte Pommelé dormait et que Petite Utopie regardait dans le vague, dans un monde sont elle seule connaissait l’existence.

A son arrivée, les chatons accoururent vers leur mère. Elle resta là le reste de la matinée. Puis due se résigner à laisser sa progéniture a leur nourrisse qui les nourrit. Quant ils furent tous endormis. Coccinelle rejoignit son apprentie. Le soleil était déjà a son zénith.

-Prête ?! Lança-elle joyeusement à son apprentie.

Et sans attendre la réponse , fila dans le tunnel d’ajonc …