Cours, gamin, cours ! Comme si ça pouvait te servir... <blockquote>

Boule de Flammes, comme à son habitude, contemplait avec ses grands yeux étonnés la clairière. A cette heure, tout le monde grouillait dans le camp, et cela faisait un raffut pas possible qui arrachait les oreilles du gamin. L'ouïe, ça se détériore dès la petite enfance, alors vous étonnez pas que certains deviennent sourds dès l'âge du guerrier ! Entre les vétérans qui s'empressaient d'obéir à Eternité Demoniaque qui organisait les patrouilles, les mentors qui hélaient leurs apprentis et les novices qui rigolaient dans leur coin, on discernait à peine le miaulement peiné des chatons qui demandaient du lait à leur mère. En l'occurence, Fleur de Vanille avait la tête ailleurs.

Profitant de la confusion générale, le chaton roux se faufila au milieu de la foule, manquant de se faire écraser à plusieurs reprises. Pour cette fois-ci, il sortirait du camp. Peu importe les dangers, il n'y en a pas non ? Commençant à galoper, le petit s'essoufla vite. Il n'était pas encore habitué aux différents endroits du territoire, cela se comprend.

Il vit au loin une chatonne de son âge prendre le passage d'un tronc pour aller à une autre clairière. Curieux, Boule de Flammes la suivit aussitôt. Il venait de trouver une camarade de jeu, et il n'allait pas la laisser tomber de sitôt. A moins que ce ne soit l'inverse.

Ne faisant même pas attention ou il marchait, il suivait du regard la femelle tandis que son corps suivait ses pattes. Rejoignant l'île sans encombre, il se rendit compte qu'elle n'était pas si grande qu'elle n'en avait l'air. Elle était constituée de quelques arbustes cachant de leur mieux une jolie clairière. Arrivant un peu après la chatonne tigrée, il reconnut Petite Myrtille. Elle était avec lui dans la Pouponnière et elle n'avait, sauf contre-indication, pas de parents dans le Clan de la Rivière...

Cette dernière chassait un papillon qui dansait sous son nez. Malgré ses efforts, elle n'arrivait pas à l'attraper. Essayant à son tour, le petit ne réussit qu'a le faire fuir et perdit l'équillibre, tombant sur l'autre chatte. Se redressant tant bien que mal, il marmonna, gêné :

- Désolé... Je t'ai fait mal ?

Puis il ajouta :

- Je m'appelle Boule de Flammes. Et toi Petite Myrtille, je me trompe ?

Je peux le dire? Oui ou non, je m'en fiche. Papa à la chasse, Maman à la sieste, Boule de flamme pas là, et les autres qui ronquait. Et moi alors? Moi?? O, mais tout vas très bien, si si !! Je m'ennuie à mourir, mais je respire le bonheur d'une litière pas fraîche !! Je ne me suis jamais autant ennuyer qu'aujourd'hui. Tout les femelles dormaient, donc je pouvais séduire personne. Je soupira, m'étira et sortit en courant de la pouponnière. Rien a faire de leur commentaire au reines de la pouponnière, ni au protestation des papounet à leur gamins qui m'incitait à revenir parce que j'avais pas le droit de sortir. Non mais de quoi je me mêle ! Ce n'est pas comme si ça ne leur était jamais arriver de ne pas respecter les consignes que leur chère parents leur avait autrefois donner quand ils étaient gosses non plus faut pas déconner !! Je cracha par terre et me balada dans le camp, la tête fier et haute. Le problème, c'ets que je connaissais par coeur cet endroit et je m'en lassais. Un petit tour en dehors du camp? Allez c'est partis !

Le longea une petite clairière illuminer par les faibles rayons du soleil. Le soleil hein? Juste une grosse boule de feu. Quand tu t'approche, tu crâmes. Il n servaient qu'a ça !! La vie ne servait qu'a se faire... ou plutôt à s'ennuyer. Pas ma faute si la mienne est banale et sans action, que ma seule occupation est de faire tomber tout les femelles raide dingue de moi en une minutes !! D'ailleurs, j'ai battu le reccord il n'y à pas si longtemps de ça. Jutse un clin d'oeil en une était tomber en admiration devant moi. Je vais faire une renommer mondiale de dragueur numéro un plus tard. Remarque, Etoile du crépuscule s'était bien tapper une chatte du clan de l'ombre en plus de la guerrisseuse du clan du tonnerre. Il était pathétique. Pour lui, j'suis sur que c'est que du vent ces histoires d'amourette. Quand on est chef, ça ne nous sert à rien dans la vie, une compagne. Les femelles sont tout juste bonne à faire des gosses et permette à l'éspèce de se reproduire, rien d'autre.

J'arriva à la petit île. Qu'elle endroit des plus banales. Qui voudrait se promener ici? Bon, à part moi bien sur. Mais "moi", c'était juste parce que je n'avais rien à faire. Haaa, je me dis qu'une bonne guerre serait bien mieux parfois ! Quand je serais chef, je ferais en sorte que le clan de la rivière soit couvert de gloire et qu'il devienne le clan principal de tout la forêt, le plus respecter, le plus fort et le plus craint de tout les forêt environnante. On a pas besoin d'un chef qui tombe sous le charme de la prmeière femelle qu'il voit. Surtout quand elle ne sont pas du clan ! C'est des traîtres ça !! (que voulez vous, furet, est un peu etoile du tigre en caractère ^^"). Je sentis l'odeur d'une chatte du clan de la rivière, et reconnut cette de petite myrtille. Ouais, j'me souviens d'elle !! Elle était à la pouponnière avec moi !! Mais bon, c'est une femelle quoi ! Ha? Une autre odeur?
...
...
HEIN? Mais qu'est-ce qu'il fait la lui?! Mon frangin et cette femelle? Nan, il recherchait juste des amis je pense. Mais c'était l'occasion de me moquer de lui. Encore? Ha, patte de papillon. Je m'approcha et écouta de loin leur discution. Enfin, si on peut appeller ça une discution:

J'arqua un sourcil. C'était bien boule de flamme qui parlait comme ça? Oui, c'était bien son odeur, son pelage, et je reconnaissais la mon frère. En ait, là, j'avais des doutes sur son appartenance à la même famille que moi. Je poussa un soupir. Je suis déçu. Déçu d'entendre mon propre frangin parler ainsi a la chose la plus insignifiante qu'il soit, une femelle !! Mais bon.

Bon. Là, j'avais vraiment de serieux doute. J'allais minterposer quand l'odeur de patte de papillon se fit plus insistante et qu'elle apparut.

Ha. Bonjour la converstaion. Mais j'avais bien envie d'aller les rejoindre, histoire de mettre du piquant à ma journée. Je sortit de mon buisson et atterit d'un bond leste à côtés de Boule de flamme. Je dit d'une voix ironique:

"Un jour, j'atteindrai le soleil et je brillerai avec lui"

Derrière moi, j'entendis des pas au fur et à mesure que je parlai à la chatte brune. Qui m'avait suivi comme je l'avais fait avec Petite Myrtille. Pitié que ce ne soit pas quelqu'un que je ne connaisse pas. Un rencontre en une journée, c'est bien assez pour tricoter une écharpe pour moi. Alors on ne dépasse pas cette limite ou je suis débordé. Non pas que je sois bête. C'est juste que je me concentre sur une personne, aussitôt je fais le point sur ce que je remarque sur elle. Certains tics, certains mouvements involontaires, certaines réactions... C'est pour cette raison, qu'après, je peux prévoir ce que fera mon interlocuteur. Pour le moment ça ne me sert pas à grand chose, mais plus tard je pourrais peut-être le mettre en pratique à la chasse ou au combat ?

J'imite très bien les gens aussi. Mais ce n'est pas toujours les défauts amusants que je copie, mais surtout les expressions, comme si j'étais comme eux. Pour tisser une amitié c'est sacrément pratique. Tu vois une attitude de dégoût spécifique, aussitôt tu copie et la personne se dit : tiens quelqu'un qui réagit comme moi. Ce n'est pas très honnête, mais cela met en confiance les gens. C'est le principal, non ?

A petits pas rapides, une autre chatonne nous rejoignit. Brune, elle aussi. Avec de jolis yeux verts. Je la trouvai mignonne, mais c'est tout. A vrai dire, je considère toutes les femelles comme mignonnes. Plus ou moins. Et là c'était plutôt plus que moins, évidemment. Elle me regarda avec ses grands yeux, un grand sourire scotché aux babines et ouvrit la bouche :

"Salut !"

Hum. J'appelle cela une phrase extrêmement constructive. Me creusant la tête pour la reconnaître, j'assimila enfin l'odeur, la voix et le nom : c'était Patte de Papillon, l'une des "erreurs de jeunesse" de Etoile du Crépuscule. Atchoum. Si il appelait cela une erreur, moi j'appele cela une énorme bourde plus grosse que lui -ce qui n'est pas si dure à faire, au demeurant-. Mais quand même, il aurait pu réfléchir deux secondes avant d'avoir des enfants avec Plume d'Obsidienne... Tout le Clan chuchotait qu'il ne l'aimait pas et qu'il lui préférait une autre chatte. Mais qui ? Encore une chatte d'un autre Clan ?

Soudainement, une odeur me piqua fortement le nez. J'implora le Clan des Etoiles pour me dire que j'avais tort, mais l'interressé de cette prière silencieuse atterissa auprès de moi. Cette boule de poils se nommait Petit Furet. C'était mon frère. Mais je ne savais vraiment pas ce qu'on avait en commun. Okay, on avait la même mère et le même père, la même éducation mais vraiment pas le même caractère. Petit Furet, je l'admirai un peu : il avait plein d'amis, il était dragueur, séduisant, mignon, bref. Mais il n'était pas très intelligent, du moins pas assez à mon goût.

Par intelligent je suppose qu'il ait quelques notions de philosophie, qu'il comprenne vite, qu'il se rende compte quand les gens étaient gênés... Mais de toute manière, mon frère n'avait pas besoin de cela. Il avait déjà bien trop de qualités à côté de moi, petite chose timide, pas très causante et... non j'ai rien dit. Bref, mon frère parla, ou, si vous préférez, sortit une de ses nombreuses phrases destinées à agrandir son fan-club de femelles :

- Alors, Boule de flamme, on drague? Ho ! Désolé, je ne vous avait pas vu. Bonjour, je suis petit furet, le frère de boule de flamme. Ravi de faire votre conaissance !

Long soupir. Il ne pouvait pas faire mieux dans le genre. Réaction de l'autre côté ? Bof. Je ne pense pas que c'était celui attendu. En effet, Petite Myrtille faillit lever les yeux au ciel. Manifestement elle connaissait la technique et faisait exactement la même. Elle détourna son attention de lui et se tourna vers moi, répondant enfin à ma question.

« _ Juste que tu m' as écrabouillée, ça va et oui, je suis Petite Myrtille. »

Je ris sous cape. A côté de moi, même si pour le moment j'étais encore rachto, Petite Myrtille pesait le poids d'une plume. Comme la plupart des chatonnes de son âge, à vrai dire. Pour l'instant, personne dans la Pouponnière se détachait de la masse. Dans quelques lunes, je pourrais espérer grandir un peu. Regardant à nouveau Patte de Paillon, j'allais lui parler mais l'autre femelle me coupa net :

« _ Salut papillon, ça va ? »

Bon, j'allais quand même attendre qu'elle réponde avant de parler. Silencieusement, je me détachai de mon frère et m'assis en face de Patte de Papillon. Pas envie d'être assimilé à un dragueur pareil.

[Sa chauffe ! xD]

Ha? Pas de pot pour moi, je suis tomber sur des chieuse de premières. Petite myrtille était une peste, patte de papillon était pas mieux. Et boule de flamme, je préfère ne rien dire. C'était déshonorant. Non mais c'était quoi ces regard de petit pouffe qui m'ignorait? Moi, le chat le plus séduisant de la pouponnière. Quand je serais chef, je pense le virer du clan. Je laboura le sol de mes petites griffes en essayant de ne pas leur sauter au cou et de les réduire en charpie, ce trio d'incapable qui nous seront inutile plus tard, que ce sit en tant que guerrier ou apprentis. Mais je ne put m'en empêcher malgrés moi:

C'était sortit tout seul, mais d'autre mot encore pire se noyait dans ma gorge. Je jeta a ciel un regard presque désesperer. Oui, pathétique. C'est chat sont d'un ennuit terrible. Je bailla à leur petite discution et m'écarta pour aller dormir dans un coin:

Et si un jour j'arrive à réconcillier les gens...non en fait ça n'arrivera jamais.

Patte de Papillon remarqua que je m'asseyai en face d'elle. Pitié que Petit Furet ne fasse pas une de ses remarques censées me ridiculiser en disant que j'essayai de draguer ! Cela me mettait tellement dans l'embarras qu'à chaque fois j'avais envie de disparaître dix queues sous terre. Tout, même les pires insultes ne pouvaient pas plus me figer. Le Clan des Etoiles devait être sacrément sadique pour me faire vivre cela quasiment chaque jour...c'est pas une vie ! Patte de Papillon, moins sadique, dévisageait chaque personne, essayant sûremment de mémoriser leurs mimiques, comme moi. Ou peut-être essayait-elle vainement de chercher l'origine du nom de mon frère ?

J'avais souvent pensé que c'était pour son pelage ou pour son agilité qu'il s'appelait comme cela, mais comment avait-fait ma mère pour prévoir qu'il serait ainsi, je n'en avais pas la moindre idée. Encore, Boule de Flammes, on reconnaît bien que c'était juste parce que j'étais roux, mais Patte de Papillon par exemple, c'est un autre paire de manche... Heureusement que j'étais un garçon, parce que choisir des noms n'a -et ne sera jamais- mon fort !

Patte de Papillon, après son petit manège, répondit à Petite Myrtille :

« Oui je vais bien et toi ? »

Décidément, les deux femelles s'entendaient déjà à merveille. Elles étaient mignonnes toutes les deux, à entamer la conversation. Bon, je savais pas vraiment quoi dire et comment en placer une, mais bon j'allais finir par réussir, non ? Petit Furet, lui qui était si bavard et si amical avec les filles ne pipait mot. Je l'examina, me doutant de ses pensées intérieures. Il allait finir par craquer, il était incapable de rester plus longtemps que 30 secondes muet. Allez, lançons les paris. Qu'allait-il dire ? Quelque chose dans le genre : "Moi c'est pas comme ça que j'engage la conversation", ou autre chose. C'est vrai quoi j'adorai mon frère mais il était vraiment énervant par moment. Si ce n'était pas mon frère, ce serait mon pire ennemi. D'ailleurs, mes prévisions n'étaient pas si mauvaises puisqu'il dit, dégoûté :

- Vous êtes vraiment pathétique. A en vomir presque.

Les deux autres n'avaient pas l'air de l'écouter, et Petite Myrtille en particulier s'en fichait royalement. Elle n'avait pas peur du regard des autres en tout cas. Petit Furet baîlla ostensiblement et s'écarta, visiblement hautain et décidé à faire régner l'amnosité à son égard, lui qui faisait le fier à la Pouponnière, il n'avait plus qu'à y retourner : ce ne serai pas ici qu'il se ferait des amis. Cependant, il se coucha simplement et déclara, boudeur :

- Voilà ! Maintenant je vous fous la paix et je vous laisse parler de peluche et de laine comme tout gentil bébé se doit de faire.

Petite Myrtille répliqua, sans qu'il l'entende :

« _ Ah oui, si seulement ce qu' il dit pouvait être vrai à propos de nous laisser tranquilles ! puis elle continua, cette fois-ci plus fort, pour être sûre que tout le monde sache ce qu'elle disait, en articulant exagérément,Oui ça va, mais ça pourrait allait mieux si un pouilleux ridicule ne nous gâchait cette interlocution ! »

J'étais un peu fâché qu'elle insulte mon frère, mais ce n'était pas méchant. C'était juste une petite provocation. Du moment que Petit Furet ne prenait pas la mèche, ce n'était pas bien grave. J'essuya rapidement l'éponge sur cette intervention. Je tourna la tête vers lui, me demandant comment il allait réagir. Faites que cela ne finisse pas en bagarre générale, ça a trop bien commencé pour cela, pensais-je. Beaucoup trop bien, d'ailleurs. Ayant le même désir que moi, Petite Myrtille ajouta :

« _ Bon, tu vas pas bouder comme un chaton encore le ventre de sa mère. Viens avec nous... »

Soucieux de faire conserver une bonne image de mon frère -en effet j'avais un peu pitié pour lui, cela ne se faisait pas d'être à l'écart-, même si il ne le méritait pas, j'ajoutai, pas trop fort pour qu'il ne m'entende pas :

"Pardonnez-lui, il est sympathique quand il veut, mais il est aussi très agaçant dès que ça lui chante...Enfin je pense que vous l'aurez remarqué."

Silence. Et laisse tranquille la gourde. Sans le moindre bruit, mes pattes labouraient le sol, et au fur et à mesure, un trou se forma sous mes coussinets. Je jeta un regard absent à la haie en face de moi. On pouvait cependant y lire de la deception, de la rage et sentir la colère qui bouillait comme un incendie en moi. J'aurais voulu les étriper, leur sauter à la gorge, mais je n'en fit rien. Bah, avec un caractère comme le mien, c'est sur que j'allais plus m'attirer des ennemis q'uatre chose. Et alors? Rien a fichtre de me faire comprendre ou non ! Je suis moi, et je suis plus que respectable ! Ce n'est surement pas demain la veille qu'une sale mioche, encore moins une femelle comme elle qui me fera la morale ! Elle ne vaut pas mieux qu'une souris ! Et il n'y à que moi qui compte, ces commentaires et sa pitié, elle la garde pour elle ! La pitié. Les femelles sont remplis de pitié ! Elle n'ont que ça à la bouche ! Il te suffit de faire une gueule de chien battu pour qu'elle te dorlotte ! Tss, tous des faibles.

Interieurement, je bouillonait d'une rage silencieuse. Mais qu'elle tafiole ! C'est pas possible d'être aussi fifille que lui. Mais cette fois, c'en était trop. Marre d'être vu comme un chat qui ne pensait qu'a courir vers les femelles et leur faire du charme, de faire pitié. Et impulsif comme je suis, je ne tarda pas longtemps à me réveiller, il y eut une irruption et je hurla, tandis qu'une flot d'oiseau prirent leur envol et s'envolèrent à tire d'aile:

J'insista bien sur les deux pronoms et les fixa, une lueur indéfinissable au fond des yeux. Je me retourna séchement et leur tourna le dos en leur adressant un regard hautain, puis m'éloigna en traînant des pattes, et arrachant de la terre à mon passage. Pourquoi j'ai réagis comme ça? Parce que j'en ai marre. A la pouponnière, tous le monde m'évitait, sauf quelque femelle qui me trouvait à leur goùut. J'avais beau faire le fier et tout le reste, j'avais juste l'impression d'être une bête de foire, et je me sentais comme opresser dans un endroit sans issus. En fait, j'enviais énormément Boule de flamme. Lui arrivait à se faire des amis, malgrés son côtés timide et discret. Lui au moins, il avait la chance de ne pas être comme moi. Malgrés mon air détestable envers les autres,; c'était lui qui en subissait le plus de fois. Pourquoi? Car je suis jaloux. Je me défoule sur lui, à cause de cette chose que je ne pourrait pas avoir, et que lui as. Il ne se rend même pas compte de la chance qu'il a, et parfois, je me demande s'il mérite d'être traîter comme ça. Mais l'égoïsme en moi, ça n'est malheureusement pas près de partir. Je me roula en boule derrière un buisson, le visage renfrogner et préfera encore leur foutre la paix. Carn quand je suis dans les parages, ça dégénérait toujours un moment ou un autre. Toujours la même chose. Toujours "ma" faute...