Cela faisait plusieurs jours que j'étais enfermé dans cet endroit maudit et sombre. Et je commencais sérieusement à en avoir par dessus la tête ! Je detestais ce clan étrange, cette vie n'était pas faite pour moi. Je passais mon temps à m'en prendre à la litière que cette féline m'avait préparée. Maudit soit elle ! Je tournais en rond, les nerfs à vifs. J'étais à fleur de peau. J'explosa, je sortis de cette maudite caverne, et me précipita dehors malgré les interdictions de la guerisseuse. Le soleil m'éblouis, je ferma les yeux, et les rouvrirent lentement, je ne voulais pas devenir aveugle ma vie était déjà merdique. Je trèbucha dans la poussière, faisant rire les plus jeunes, mais je m'en foutais complètement. Tous me dévisagèrent, comme si j'étais un monstre. Certains tentèrent de m'adresser la parole, la guerisseuse m'apellait. Des parrentis réculaient de peur que je les attaques. Bande de froussards ! Je cherchais l'antre du chef, je voulais me barrer de cet endroit, ne pas y rester une nuit de plus, si il fallait je ferais la peau à ce chef. J'entra dans dans une tanière, furibonde, des chatons jouaient, mangeaient et pleuraient, les félines me crachèrent dessus, je sortis sans vraiment me rendre compte que tout le monde c'était arreté pour m'observer, je me retrouva ensuite dans une tanière ou de vieux chats m'observèrent incrédules. Je sortis, cela faisait quelques minutes déjà que mon manège durait, je me dirigea donc pour finir vers une tanière se trouvant dérrière un promontoire gigantesque pour ma petite taille. J'entra bousculant les deux matous sur mon chemin, et je me retrouva né à né avec un chat imposant que je regarda avec un air furibond.

Il parla d'un air très calme, moi j'avais l'impression que le ciel allait me tomber sur la tête. J'étouffais, il avait intéré à me laisser partir celui là ou je le dépecerait vivant. Je m'asseya face à lui, j'étais minuscule à côté.

« Laisse moi partir. »

Ma timidité vaincue, je n'avais plus peur d'affronter le chef de ce clan, je partirais quoi qu'il arrive, quoi que ce matou imposant reponde. Beaucoup de chats venaient voir ce qui se passait, je n'y prêta attention et mon cocentra sur mon interlocuteur. Quelques gouttes de pluies tombaient sur mon pelage gris, le froid me gagnai, je frissonai.


[ Naze vraiment désolé ! ]

Le matou était triste et las, il regardait la féline comme si elle n'était rien alors que c'était lieu qui l'avait enmener dans cet endroit maudit. Il lui donna son accord d'une voix ferme, il ne voulait pas qu'elle revienne, il ne voulait pas qu'elle revienne mettre le désordre dans son clan et cela Requiem de Minuit le comprenait. Elle tourna alors les talons sans saluer le chef, evita comme elle pu les lourds regards, elle fixa quelques instant un matou imposant qui lui cracha dessus sans un mots, mais elle s'en foutait complètement. Elle marchait dans la terre qui commençait petit à petit à devenir de la boue. Elle redevenait enfin libre, mais elle ne savait pas ou aller, la féline ne s'attarda pas sur ce détail et continua son chemin vers l'entrée du clan, vers la liberté d'une Amnésique.


[ Pourris, je te mangerais pas sit tu répond vite. ]

Chaanty ? ♥

Requiem de Minuit marchait de plus en plus vite, elle marchait vers la liberté. Heureuse de pouvoir partir, sans se retrourné elle alait atteindre la sortie du camps quand Etoile du Lac l'apelle. La féline se figea, se retourna en fixant son interlocuteur. Elle avait du mal à avalé les paroles du matou gris clair, la pluie continuait de tomber. Puis d'un seul coup elle sentie comme un nouveau poids s'abattre sur elle, elle redevenait une prisonnère.

« Non tu m'as donné ton accords, je ne veux pas rester. Ce n'est pas chez moi ici, c'est une prison. Je m'en vais que tu le veuille ou non, bien que je ne sache pas encore vraiment qui je suis, je suis capable de me débrouiller ! » dit elle sèchement.

Beaucoups de chats fixaient la scène sans intervenir. Requieme de Minuit se retourna encore une fois, les les larmes prêtent à couler et continua d'un pas las son chemin même si elle savait que le matou l'empècherait de franchir l'entrée du camps. Mais elle s'y précipita tout de même, bousculant un apprenti sur son passage.
Elle courrait le plus vite qu'elle pouvait, elle ne savait pas ou elle allait. Au bout d'un moment elle s'arreta pour reprendre son souffle, elle espérait que personnes ne viennent la chercher, jamais.