Le vent de l'automne.

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Nuage d'Abeille s'était réveillé en sursaut. Ses yeux couleur de saphir clignèrent un instant et il s'étira avec souplesse. Il avait fait un cauchemard affreux. Deux grands chiens terrifiants le coursaient dans le forêt. Lorsque l'apprenti pensait les avoir distancer, l'un d'eux avait sauté de nul part et l'avait attrapé par la gorge. Le jeune chat s'était reveillé à ce moment là. Il frissonna et regarda le ciel. Pendant un instant, il ne bougea pas, puis il se souvint que sa mère lui avait demandé de le rejoindre au Grand Sycomore. Sa fourrure s'hérissa lorsqu'il se leva.

Crotte de souris ! J'suis à la bourre !

Le chat blanc sortit de sa tanière rapide comme un éclair et sortit dans la forêt aussi vite qu'il put, le coeur battant.

Nuage d'Abeille déboula dans la clairière avant un grand BRAOUM ! Une miriade de feuilles vola autour du novice qui partit rejoindre Tempête de Luciole en quelques bonds.

-Scuse ! Scuse ! Scuse ! J'suis en retard ! J'ai pas fait exprès, les autres m'ont pas prévenu !

Soudain, le petite chat remarqua l'arbre immense et il écarquilla ses yeux azurs. En s'approchant du colosse végétal , il s'exclama :

-Mazette ! Il ets toujours aussi grand lui !

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Tempête de Luciole entendit un bruit léger venant de dernière elle. Elle se retourna, et remarqua que le bruit s'amplifiait. Enfin, une masse déboula dans la clairière dans un grand mouvement de feuilles sèches.
Elle aperçut son fils courant entre toutes les feuilles et se dirigeant vers elle.
Elle se demandait si les autres ne l'avaient vraiment pas prévenus ou bien si c'était juste une excuse en l'air... Elle ne le saura sûrement jamais.

Petite Abeille se dirigea vers le grand sycomore et fit un commentaire très inspiré sur sa... Grande taille.
La jeune guerrière arriva derrière lui et lui lécha affectueusement le haut du front.

Tu as bien dormi, au moins?

Elle pencha le tête sur le côté, dévisageant son fils qui avait tellement grandi... Sa fourrure blanche était très belle et l'aiderait beaucoup à la saison des neiges. Ses beaux yeux bleus rappelaient son père, le fier Aigue Marine. Sa respiration était erratique, après cette course folle dans la forêt. Bah... Un peu d'entraînement à la course, ça ne fera jamais de mal...

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Nuage d'Abeille resta un instant dans sa contemplation de l'arbre centenaire et se tourna vers sa mère, un petit sourire sur son visage émerveillé qui dévoilait une miriades de petites dents pointues et bien blanches. Il s'exclama ensuite :

-Ah ça oui ! C'est bien, au moins ils ne ronflent pas les autres. J'métais attendu au pire. Nuage de Coton et Nuage de Tigre sont vraiment super sympa !

Le jeune chat blanc s'étira en souplesse et se colla à Tempête de Luciole en ronronnant, ses yeux bleus fermés. Il se frotta contre elle et chuhota :

-J'suis vraiment hyper content de t'avoir comme mentor, t'es la plus gentille des mamans et la plus forte des guerrières. J'auras tant voulu que papa soit encore un guerrier et pas un ancien...

(dis, ça dérange pas si je lui donne un p'tit chibi n'accent ?)

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[Bien sûr que non ça ne me dérange pas. J'adooore les chibi =)]

Tempête de Luciole fut envahie par ses instincts maternels. Elle ronronna et lécha son fils avec sa langue râpeuse.
Elle fut prise d'un petit rire lorsque Nuage d'Abeille lui rappela qu'Aigue Marine était Ancien... C'est vrai qu'il était légèrement vieux pour la jeune guerrière qu'elle était.

Tu sais, ton papa fait son âge, c'est vrai... Mais s'il est Ancien, c'est seulement par commodité, à cause de ses problèmes de vue, tu vois... À par ça, il chasse et combat tout a fait convenablement...

Elle éloigna doucement son apprenti d'un léger coup de tête.

En parlant de chasse et de combat... On a un entrainement à commencer, tu sais!

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Le regard de Nuage d'Abeille s'illumina immédatemment. Il recula, regarda sa mère dans dans les yeux et s'exclama en sautillant partout :

-Oh viii viii viiiiiiiiiiiiiiiiii ! On commence maint'nant ? Tout d'suite ! C'est trop coooooooooool ! J'veux chasser des souris, des zozios, des lapiiins et des r'nards !

L'apprenti s'applatit au sol en grognant et fit mine d'approcher une proie, les oreilles rabattues sur le crâne. Puis il bondit et s'écrasa dans les feuilles mortes une seconde. Il revint vers Tempête de Luciole en quatrième vitesse et miaula :

-Yep ! L'plus fort des p'tits novices, c'est bien sûr mouah !

(déolé, la flemme de chager de compte et j'avais oublié XD )

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Tempête de Luciole fut amusée un instant de l'enthousiasme de son fils. Elle ne fit rien pour l'arrêter, car de toute façon il avait déjà fait fuir toute les proies en entrant comme une furie dans la clairière.
Elle le regarda le sourire au babines mimer une position de chasse. Ce n'était pas vraiment ça mais bon...
Quand enfin Nuage d'Abeille revint vers sa mère pour crier sa supériorité de plus belle, elle lui sauta dessus.
Elle pris sur elle le fait qu'il était son fils, ne le voyant plus désormais que comme son apprenti.
La guerrière était maintenant au dessus de Nuage d'Abeille et comptait bien lui apprendre tout ce que Fleur de Lys lui avait appris en matière de combat.

Alors? Tu fais quoi maintenant, le plus fort de tout les novices?

Tempête de Luciole assura sa prise, et planta ses quatre pattes dans le sol. Quand elle voulait, elle pouvait être très forte et faire vraiment peur. Elle n'était pas si petite que ça... Elle était même plutôt grande.
Elle mis ses oreilles en avant, fronça les babines et gronda sourdement, attendant que son apprenti ose faire quelque chose.

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-C'que j'fais ?

L'apprenti se lécha les babines et regarda autour de lui, cherchant un point d'approche, quelque chose. Sa mère était a dessus de lui de fait qu'il ne puisse pas s'enfuir, alors comment faire ? Soudain, une petite idée alluma l'ampoule de sa tête. Cling ! Il raidit ses pattes avants et les mis à la verticale comme un ressort. Sentant que Tempête de Luciole reculait un peu sous l'impact, même un minimum, il se retourna et rampa comme un serpent, echappant ainsi à l'emprise de sa mère.

-Ben ça, t'es aussi souple qu'une brindille, c'est pour dire !

Il trottina sur place, vif comme une souris si jamais sa mère rettentait une attaque surprise. Tout à coup, il sentit une petite douleur à son épaule. Il tourna la tête et vit qu'elle saignait, pas beaucoup cependant. Il s'assit et commença à la lécher. Il sentit quelque chose éraffler sa langue et il sortit une épine, plutôt grosse.

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Tempête de Luciole fronça les sourcils, se demandant pourquoi son apprenti s'était relevé et lui tournait le dos.
Elle se redressa donc aussi et se rapprocha de Nuage d'Abeille. Là, elle vit les gouttes rouge sang sur son pelage si clair. Elle accouru vers son fils et vit qu'il s'était entaillé avec une épine.

Oh non! Tu as réussi à attraper une écharde en te frottant sur le sol!

La guerrière songea un instant que sa première apprentie aussi avait finie blessée dès le premier entrainement. Était-elle si brute que ça? Franchement...
Elle lécha un peu la plaie, même si le sang ne coulait plus, pour la forme. Le mentor n'était plus là, la mère avait reprit le relais.

Une toile d'araignée ne serait pas de trop... Non?

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Nuage d'Abeille sourit à sa mère et fouillat dans les buissons pour trouver le fil gluant. Soudain il s'empêtra les oreilles dans quelque-chose qui dégoulinait d'eau et qui s'accrochait à ss poils. Il apperçut la tant adorée toile d'araignée dont la propriétaire, une araignée jaune et noire, secouait les fils. L'apprentie la dégaga d'un coup de patte et enroula sa maison autour de sa patte, libérant au passage une pauvre libellule. Il accourut péniblement vers Tempête de Luciole et lui tendit la toile.

-Voilà, attention elle est trempée.

Il se mit de profil par rapport à son mentor et montra son épaule avec une grimace.

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Fait pas de grimace, ça porte malheur.

Pour éviter de perdre du temps et comme nous sommes en entrainement, tout de même, je te propose un petit questionnaire surprise.

Par quelles frontières naturelles est délimité notre territoire? Les frontière Tonnerre/Rivière et Tonnerre/Ombre, j'entends.

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Nuage d'Abeille ferma fort les yeux et serra les dents lorsque ça mère lui plaça le pansement sur son épaule. C'était horriblement douloureux et elle s'y prenait comme une taupe voulant attraper un grain de sable les yeux fermés. Il garda cependant son sang froid et réfléchit vite fait bien fait.

-Euh... ben... l'chemin du tonerre et... ben... chais pô mouah... la rivière ?

Il recula lorsqu'elle appuya un peu trop fort sur sa plaie et cracha :

-Eh ! Calme-toi, là ! Chuis pas un zozio qui va s'faire bouffer !

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Tempête de Luciole finit de soigner son fils.

Euh, déjà tu me parle pas comme ça, j'suis ta mère! C'est pas moi qui me suis frotté contre un sol plein d'épines...

Elle se redressa et fit les gros yeux à Nuage d'Abeille. Puis elle se radoucit, ne tenant pas longtemps dans le rôle de la méchante.

Sinon, tes réponses sont justes. La rivière fait tout le tour du Clan de la Rivière et le chemin du Tonnerre délimite aussi le Clan du Vent par le Nord. Au delà il y a la Pierre de Lune. Ce chemin continue aussi le long du Clan de l'Ombre, à l'Ouest de leur territoire.
Et pis ben voilà... Et en plein milieu il y a les quatre chênes.

Tempête de luciole haussa les épaules. Elle n'en savait pas plus, n'étant jamais allée en dehors du territoire de son Clan. Ses connaissances étaient purement théoriques.

Je sais aussi qu'il y a une ferme au delà du Clan du Vent... Enfin c'est ce qu'on dit. Et il parait que des chats solitaires y vivent.

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Nuage d'Abeille détourna le regard, les oreilles toujours couchées en arrière. Le chat blanc se recula quand sa mère termina son pansement et s'ébroua.

-Ca doit être cooooool d'être un solitaire ! Pas de tâches ingrates, pas de lois, pas de chef... tu rêves pas d'une vie comme ça; touah ?

(trèèès court, vraiment désolée)

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Tempête de Luciole plissa les yeux.

Attend je continue: pas de famille ou de clan, pas de terrain de chasse, aucune vie sociale et j'en passe. Quand tu deviens âgé, aucun apprenti pour s'occuper de toi. Non, c'est pas super super d'être solitaire.

Elle se retourna ensuite vers les arbres et leurs feuilles qui sifflaient au vent.

Bon, dit moi, on continue à parler, je t'apprends à chasser ou on refait un combat? Sachant que les rares proies du coin on du s'enfuir depuis que tu es arrivé et que je n'ai pas envie de parler..

Elle se mis face à son apprenti, plia les pattes pour se mettre en position et gonfla son pelage.

Attaque moi !

[Trèèès en retard, vraiment dzolée]

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Le vent de l'automne.

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