---Danse de l'Once--- Garde-Frontière ▲ Spécialiste des odeurs nauséabondes Messages : 107 Age : 29
Feuille du félin Famille: Mentor/apprenti : Nuage de Papillon Age : 15 lunes | Sujet: Danse de l'Once Jeu 12 Juil - 15:46 | |
| QUELQUE PART, DANS UNE SOMBRE FORÊT Danse de l'Once
Begin your journeyNÉ SAUVAGE, enfin pas exactement Nom : Danse de l'Once Âge : 14 lunes Sexe : Pour une fois, une damoiselle Clan : Saphir Rang Guerrière ou GF, Léo était GF avant donc si besoin encore pas de sushi =) Origines :domestique | JE PENSE, DONC JE SUIS « Born to be wild» Physique : Danse de l'Once est, comme son nom l'indique, une panthère des neiges miniature. De jolies rosettes brunes constellent un pelage d'un blanc immaculé et se transforment en rayures sur ses pattes. Cette robe blanche et brune convient parfaitement pour la chasse en hiver et pour la pêche sur les rochers blancs qui bordent la rivières. La minette est légèrement plus grande que la moyenne et a une longue queue qui lui assure un bon équilibre. Ses pattes sont plutôt larges et abritent des griffes acérées que la belle entretient avec un soin tout particulier. Danse de l'Once présente un port altier et très félin qui renforce l'expression de dédain avec laquelle elle ne peut s'empêcher de jauger les autres en permanence. Elle arbore des yeux bleus et lumineux comme l'eau des lagons des mers lointaines qui brillent d'un éclat vif. Caractère : Danse de l'Once semble être l'opposé de son frère, Silence du Rossignol. Alors que le matou est plutôt débonnaire et calme, sa soeur est une vraie pile d'énergie assez insupportable à vivre. La demoiselle aime la compagnie des autres chats, aime être complimentée, est susceptible. Elle ouvre son bec pour critiquer tout et n'importe quoi. Elle est très obstinée et lorsqu'elle veut quelque chose, elle fait tout pour l'obtenir. Elle a tendance à passer sa colère sur les autres lorsqu'elle est contrariée, ce qui malheureusement arrive assez fréquemment. Le regard qu'elle porte sur les autres est très critique : pour lui plaire, on doit faire ses preuves. Elle a déjà éconduit un joli nombre de matous ainsi. Cependant même si elle a tendance à ne pas respecter tout ce qui est codes, règles, ordres, ses proches ont le droit à son absolue loyauté. Elle adore son frère, qui a une bonne influence sur elle, et est plutôt protectrice avec lui. En bref, un tempérament de feu sous une couche de glace.
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UNE MÉMOIRE UNIQUE Le chat regarda sa compagne tendrement. Il observa pour la énième fois la portée de chatons avides s'agiter au creux du ventre de la chatte. Ses bébés, leurs bébés. Il pressa son front contre le grillage, éperdu d'amour, et de désespoir. Cette fichue barrière de fer. Il se frappa le front contre jurant entre ses dents, sans comprendre pourquoi les bipèdes tenaient tellement à les voir séparés, pourquoi ce mur ne pouvait-il s'abattre que lorsqu'ils le souhaitaient, et enfin pourquoi lui et sa moitié avaient passé leur vie dans cette prison sans couleurs. Il aurait tant aimé pouvoir simplement se tenir près de ses petits, sentir leurs fourrures contre la sienne, se blottir contre sa bien-aimée. Mais cela lui était impossible. Les bipèdes décidaient de sa vie, comme ils décideraient de celle de ses petits. Ils l'emmenaient à des endroits où se pressaient des foules entières de deux-pattes, qui étaient là simplement pour le voir faire le beau, lui. Sa compagne menait une vie semblable en tout point à la sienne. Obligée d'avoir des petits avec d'autres mâles, comme lui était forcé d'en avoir avec d'autres femelles. Et sinon toute la journée enfermés dans ces cages, sans caresses, sans rien. Le matou ne comprenait pas pourquoi les bipèdes lui infligeaient cela. Il ne pouvait pas savoir qu'il était un chat de race, comme son âme-soeur, et que les bipèdes ne tenaient pas à le voir vagabonder, libre de ses actes. Pourtant une envie de liberté presque douloureuse lui transperçait le coeur en permanence. Ses ancêtres avaient couru autrefois dans les forêts denses de l'orient, et il le ressentait dans chaque fibre de son corps prisonnier. Sentant sa rage, la délicate reine plongea son regard vert dans celui de son compagnon. Ses tremblements s'apaisèrent sous l'effet de ce remède unique et miraculeux. Il fallait qu'il profite de chaque instant passé aux côtés des petits eus avec celle qu'il aimait. Même si certains partiraient très tôt, comme le petit brun là, déjà réservé par un bipède d'une contrée lointaine à un prix d'or. Si seulement il pouvait se sauver d'ici et emporter tous ses chatons avec lui et vivre sa vie.
Les jours passèrent. Le petit brun partit âgé d'à peine une lune. Les parents éperdus de tristesse pleurèrent sa disparition subite, sans aux-revoir, se réconfortant mutuellement en pressant leurs fourrures l'une contre l'autre à travers les mailles du grillage. Bientôt, s'ils ne faisaient rien, tous les petits allaient disparaître et ne verraient leurs parents que lors des expositions de race. Un jour, la petite famille se trouvait dehors. C'était l'un des rares moments où les parents pouvaient profiter de leurs chatons, même s'ils étaient tous deux solidement attachés à des harnais. Les petits vagabondaient autour d'eux, libres car ils n'osaient pas trop s'éloigner de leur mère et de leur père. Soudain, un des trois s'amusa à jouer avec la longe, et une idée germa dans la tête du mâle. Il commença à attaquer la longe par des coups de griffes réguliers qui l'entamèrent peu à peu. Sa compagne fit de même, après qu'il eut partagé l'idée. Soudain, sa corde se rompit. La femelle continuait à attaquer la sienne, mais des voix s'approchaient. Désespéré, le matou s'affaira à aider sa compagne. La liberté était enfin à portée de leurs pattes. Cependant, son âme-soeur était plus pragmatique... :
« Va-t'en, tu n'as pas le temps de t'occuper de moi ! Dit-elle « Mais je ne peux pas te laisser là ! Plutôt rester. » « S'il te plait, pars, saisis ta chance. » Elle se pressa contre lui en sanglots. « Sois libre, pour nous deux. »
Il allait s'arracher de cette étreinte et partir quand une petite voix retentit derrière eux :
« Moi, je veux aller avec Papa, je veux découvrir ce qu'il y a derrière les barrières ! »Ils se retournèrent de concert vers une petite boule de poils blanche, portrait craché de son papa avec ses yeux bleus glacier et sa fourrure parsemée de belles rosettes brunes. Dans le regard de la petite luisait une farouche étincelle de détermination. Elle ne voulait pas rester la. Elle voyait vivre sa mère dans ces cages, et ne voulait pas de la même vie. On lui avait arraché un frère pour l'emmener on ne sait où, et elle partirait avant que les deux-pattes décident de son futur. Son destin, elle veut le façonner elle-même. Les deux-pattes n'ont pas à influer sur le cours de sa vie. La mère est déchirée de devoir se séparer d'un de ses petits, mais elle sait que c'est le meilleur choix possible pour sa fille. Au moins, l'un de ses petits vivra libre de ses actes, même si c'est sans sa mère. Elle presse donc sa truffe contre le pelage de sa fille tristement, puis la pousse doucement vers son compagnon. « Prends la avec toi. Partez vite ! » La femelle regarda le matou saisir la petite par la peau du cou alors que les bipèdes s'approchaient en criant le nom du mâle pour qu'il ne s'échappe pas. Un dernier regard échangé, un dernier au revoir, puis le matou s'élance vers le mur d'enceinte, qu'il franchit d'un bond. Leur vie va changer. Cela fait maintenant une semaine que le matou erre dans les bois. Une semaine que lui et sa fille sont libre, sauf qu'il n'avait pas pensé à certaines difficultés. La nourriture était rare : le grand chat savait chasser d'instinct, mais l'hiver approchait, et les proies se terraient dans leurs tanières. Sa gamelle quotidienne qu'il avait dans sa cage venait parfois à lui manquer. Ils finirent par arriver près d'un village de bipèdes, dans une petite forêt. Ici le gibier ne manquait pas tellement, et il pouvait toujours aller mendier de quoi se nourrir près des grandes maisons de pierre. Certes, le félin ne faisait pas confiance aux bipèdes, mais il avait un chaton à nourrir. Et puis, ceux-ci semblaient plus affectueux que ces anciens maîtres. La plupart ne lui voulait pas de mal, ne faisait pas mine de l'enfermer, et il avait même reçut quelques caresses à l'occasion. Un jour, il fit une étonnante rencontre. La petite avait deux lunes à présent, et elle l'accompagnait lors d'une sortie lorsqu'un chat étrange leur fit face. Un autre émergea des fougères. « Solitaires, vous êtes sur les terrains de chasse du clan du Tonnerre. » « Nous devrions les chasser, renchérit l'autre félin, ils nous volent nos proies. » « Si la chef l'apprend, nous sommes fichus. » « Mais non elle ne le saura pas! Comment veux-tu qu'elle ait vent de toutes les allées et venues sur nos terres. » Sur ce il feula vers la petite famille et fit d'une voix menaçante « Aller, déguerpissez ! » C'est ainsi que le matou et sa fille arrivèrent sur un autre territoire, cerclé par une rivière. Le mâle se plaisait ici. Il aimait l'eau, et les rongeurs étaient nombreux non loin de là. Sauf qu'encore une fois, des chats inconnus l'accostèrent. Cependant si l'un es deux était méfiant, l'autre semblait plus curieux que méchant. Ils discutèrent un bon moment. Le père lui raconta son histoire et le guerrier lui apprit l'existence de quatre clans dans la forêt. Un espoir naissait chez le bengale : si l'une de ces tribus l'acceptait, il serait enfin en sécurité : fini l'errance et les marches forcée. Il fit donc sa demande à l'autre félin, qui le conduisit chez son chef. Depuis, le père et sa fille sont membres à part entière du clan de la Rivière. Une reine prit la petite, nommée Patte d'Once, sous son aile et l'éleva comme son propre chaton, alors que le matou recevait un nom de guerrier : Rêve Polaire. Les jours défilèrent jusqu'à ce qu'une fois encore, les bipèdes décident de compliquer leur vie. Ces derniers menacèrent les territoires des chats, qui furent obligés de les quitter. Patte d'Once avait trois lunes lorsque l'Exil débuta. Son père fut envoyé chercher de nouveaux territoires avec une patrouille de reconnaissance, malheureusement cette patrouille, qui comptait aussi un certain Coeur de Léopard, garde frontière qui avait un petit air de famille avec Rêve Polaire et sa fille, ne revint jamais. La petite pleura longtemps son père disparu, mais le rude périple l'obligeait à se battre pour sa survie. Cependant les privations et la marche forcée n'eurent pas raison d'elle, et à 6 lunes elle commença son apprentissage sous le nom de Nuage d'Once, alors que seulement la moitié du voyage avait été faite. Elle se rendait utile du mieux qu'elle pouvait, ce qui l'aidait à surmonter son chagrin. Elle ne vit pas les 3 prochaines lunes passer tant elle était occupée. Le périple s'acheva enfin. Agée de presque neuf lunes , Nuage d'Once découvrit les nouveaux territoires de son clan. Son apprentissage touchait à sa fin, mais un autre événement l'attendait avant qu'elle reçoive son nom de chasseuse. Une prédiction étrange fut émise par le guérisseur : le clan des Etoiles lui déclara que prochainement une famille serait réunie. Et un beau jour un nouveau venu entra au clan. Il avait les mêmes tâches si singulières que Nuage d'Once, mis à part qu'il était brun, et elle blanche. Elle n'avait qu'un vague souvenir de sa véritable mère, cependant elle avait la certitude étrange que ce chat en était le portrait craché. Elle restait là, bouche bée, le regardant avec stupeur. Les pièces du puzzle s'assemblaient progressivement dans son esprit. Ce chat était son frère, elle en était certaine. D'ailleurs dans les jours qui suivirent le guérisseur le confirma. Il fut assigné au même mentor qu'elle, et la jeune apprentie mit un point d'honneur à lui faire rattraper son retard par rapport aux autres jeunes du même âge. Nuage du Rossignol était vraiment une bonne pâte, car il se laissait faire par sa furie de soeur sans broncher. Parfois, elle le faisait se lever à l'aube pour qu'ils s'entraînent avant que leur mentor n'arrive. Ainsi, elle lui montrait des choses qu'elle avait déjà apprises, ce qui faisait gagner du temps à leur entraineur. Ils furent nommés guerriers le même jour. Le matou fut baptisé Silence du Rossignol, et elle Danse de l'Once. Une nouvelle étape de leur histoire commençait. PS : Si les faits ne collent pas ( surtout pour l'exil), me le dire. Je vais aussi mettre Rêve Polaire en pré-créé au Rubis. Et ouais il n'est pas mort. Et désolée pour cette histoire trop longue ^.^ PPS à Rossi : si les petits passages où j'ai parlé de ton perso ne conviennent pas, j'éditerai. NOUS NE VOYONS RIEN, TU VOIS TOUT Prénom :Clémence Surnom : Beng ou Hiv Age : 17 Sexe : T'as lu mon prénom ? Que penses-tu du forum ? Je pense donc je suis * sort* Pourquoi t'es tu inscris ? Parce que Temtem <3 Des suggestions / idées pour l'améliorer ? . Comment l'as-tu connu ? by Temtem <3 Les codes du règlement sont ?Auto validée
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