◊ Âge : Quarante sept lunes
◊ Clan : Solitaire
◊ Sexe : Masculin
◊ Rang : Libertin

Es-tu né solitaire ou chat de Clan ? As-tu un passé, ou te l'inventes-tu seulement ? Tu doutes, tellement incertain. Tes pensées s'envolent, oisives, inutiles. C'est un poids qui s'ôte de tes épaules. Tes yeux se perdent dans le bleu du ciel. Tu fuis cette question, je le vois bien. Penses-tu sincèrement qu'il faille taire ces questions pour qu'elles disparaissent à tout jamais ? Elles reviennent, chaque fois plus nombreuses. Tu doutes, Faust. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Tu ne veux plus savoir.

Né Silver, dans une famille de solitaires, tu n'as jamais été proche d'eux. Tu les as toujours ignorés. Tu t'es éternellement cru au-dessus de tout. Et puis, petit à petit, en croisant les autres, tu es tombé de ton piédestal. Tu n'étais pas si bien, pas si beau, pas si excellent. Pas autant que tu le croyais. Tu ne t'es jamais fait d'ami, enfermé dans ton égocentrisme étouffant. Ta propre famille t'as fuie, tu t'es en allé dès que tu as été en âge de le faire.

Tu as vécu seul, en ermite, à l'abri de tous les autres félins, seul à en mourir. Tu aurais pu trouver un moyen pour en finir avec la vie. Tu n'en as pas décidé ainsi. Les lunes, les années passant, tu as vécu. Tu as vécu pour vivre. En attendant ce déclic, cet évènement qui donnerait un sens à ton existence.

Elle n'était pas vraiment belle. Comme dirait Claude François, " tant mieux, elle est faite pour moi ! " Tu l'as épiée, observée, admirée. Tu as cherché ce qui la faisait tant différer des autres. Le plus exceptionnel fut que tu ne vis rien en elle qui la fit différer des autres. Absolument rien. Tu avais beau chercher, pas le moindre élément qui aurait pu la rendre plus splendide qu'une autre. C'était par cette banalité qu'elle les dépassait.

Tu l'enlevas à sa famille, te transforma en bourreau, la séquestra. Pourquoi la violence ? Tu voulais aller jusque là pour vérifier qu'elle était tellement banale : elle le fut. Et cela te ravit. Après des réactions abjectes, des propositions outrageuses pour sortir de sa geôle, tu la relâchas, certain qu'elle était aussi assommante de banalité que tu le croyais. Tu es tellement étrange, Silver ! Tu ne lui avais jamais dit que tu t'appelais ainsi. Silver. Ce nom, tellement et tellement répété qu'à tes oreilles, il n'avait plus de sens. Lorsque l'on répète trop un mot, il en perd toute sa saveur.

Tu retrouvas le goût de la vie lorsque ce nouveau nom tomba.

Bienvenue au monde, Faust.

Faust est d'un physique finalement assez simple. Ses yeux d'un vert d'eau vous fixent comme une créature simple, tellement simple ! Insignifiante, un pauvre insecte ! Son regard n'est pas hautain, mais il vous porte tellement peu d'attention que cela en devient vexant. Il ne vous en portera d'ailleurs pas beaucoup plus si vous vous agacez, ou si vous passez sur la grossièreté du personnage. Il choisit d'une façon assez tranchée les êtres " dignes " de sa plus basse estime. Il a un certain sens de la pitié, voyez-vous ?

Il a l'air fier d'un noble de la plus royale lignée. Vous pouvez le trouver grotesque ou au contraire, qu'il représente d'une manière splendide le personnage. A votre gré. Il n'en demeurera pas moins d'un port de tête haut et triomphant, l'air sûr de lui et qui ne dévie jamais dans un duel de regards. Il se trouble rarement d'une manière extérieure. Il semble hors d'atteinte, dans son monde, au-dessus de tout.

J'allais oublier de vous en parler - malheur à moi ! Son pelage mi-longue mélange le noir et le blanc d'une façon symétrique. Il a souvent l'air fort négligé, et sa taille est relativement petite, proportionnellement à son âge. Il a en réalité à peine la taille d'un apprenti en fin d'apprentissage. La fourrure blanche qui couvre son ventre est souvent salie par la boue et autres saletés qu'il ne prend que peu de fois la peine d'ôter. En général, il a l'air sale et laid. Et pour lui trouver du charme, il faut passer outre cet élément majeur ...

Faust est complexe mentalement. Aussi je vous demande de vous accrocher ( je vais essayer de faire court et concis x__x ).

Il se comporte comme un grand enfant, qui n'a pas peur de faire mal aux autres gens. Il dit ce qu'il pense avec une voix légère, des choses horribles avec une voix enfantine. Il voit la vie comme un immense plateau de jeu. Il est tout à fait capable de voir les choses de manière adulte et mûre, mes ses attitudes rappellent celles d'un enfant en bas-âge, cruel sans s'en rendre bien compte. Le problème avec Faust, c'est qu'il sait pertinemment qu'il fait quelque chose de mal. Mais cela ne le dérange pas outre mesure. Il est tellement imbu de lui-même que, de son point de vue, le monde doit se plier à lui.

Il adore jouer avec les nerfs des autres. Il est assez difficile à contredire car il est fort intelligent et cultivé. Il a des manières de gentlemen bien éduqué, ce qu'au fond, il n'est absolument pas. Il prend plaisir à vous contredire, par simple plaisir de vous contredire. Il n'aime pas ne pas avoir le dernier mot, mais sait garder sa rancœur pour lui. Cependant, faites bien attention, notre cher ami a la rancune tenace.

Loin d'aimer les meurtres, il n'en parlera que pour vous choquer. Cependant mauvais menteur, il tissera soigneusement un récit lugubre simplement pour vous faire avoir des frissons dans le dos. Il aime surprendre, déranger, étonner, dévoré par son égo qui souhaite qu'il soit au-dessus des autres. Il n'hésitera pas à recourir à de multiples sujets, plus tabous les uns que les autres, et sans le moindre détour, si il en ressent le besoin, devant votre regard dubitatif. Il peut employer des mots crus et sans appel, employés pour appuyer l'horreur du sujet. Et toujours pour le simple plaisir de vous voir avec une mine horrifiée ou dégoûtée.

En bref, charmant personnage, ne trouvez-vous pas ?

LULLABY
Sœur de Faust. Faust ne l'a plus revue depuis ses vingt lunes. Bien moins sûre d'elle que son frère, l'admirait énormément.

TRUST
Frère de Faust. Faust ne l'a plus revu depuis ses vingt lunes. N'a jamais été très proche de Faust.

MONDAY
Père de Faust. Faust ne l'a plus revu depuis ses vingt lunes. Appréciait beaucoup son fils.

BUTTERFLY
Mère de Faust. Faust ne l'a plus revue depuis ses vingt lunes. Trouvait son enfant mal élevé et insolent, mais y était attachée comme toute mère.

LACHÉSIS
" Compagne de vie " de Faust. Ils se lancent sans cesse des piques, méchantes ou non. Ils se disputent férocement ou gentiment, cela varie fréquemment. Ils peuvent tous deux aussi bien se haïr que s'adorer. Faust est amoureux de Lachésis mais ne veut pas se l'avouer.