Anis Étoilé ne fuyait pas son camp, non. Il n'essayait pas d'éviter Cendre du Phénix, et encore moins ses enfants. Jamais il ne fuirait ses enfants. Pourquoi ferait-il ça ? Parce qu'ils avaient l'odeur du chef du Clan ? Absurde... D'ailleurs, il ne fuyait pas Étoile du Rapace, non plus. Il n'avait vraiment aucune raison de faire ça...

Ah, l'ironie, le sarcasme, et malheureusement le pragmatisme, c'est tout ce qui habitait Anis Étoilé depuis, juste, un peu trop longtemps... Cela aurait été tellement plus simple d'être naïf encore un peu plus longtemps, continuer à se voiler la face, coûte que coûte, quitte à passer pour un idiot, et aveugle avec ça. Encore plus aveugle qu'Attrape-Rêve... Le croyant est heureux, le sceptique est sage. Mais il n'avait décemment pas pu continuer à faire semblant d'être heureux.

Ce matin, un peu trop tôt, il s'était réveillé. En avance, il s'était levé. Avant que le soleil ne se lève, il était parti. Avant que les chats du Clan du Vent ne puisse l'en empêcher, il avait fuit.

La nuit avait été sans nuages, signe que la journée sera ensoleillée, mais aussi qu'il avait fait très froid pendant la nuit, toute la chaleur s'étant échappée, comme si elle non plus n'avait pas eu envie de rester... Le chat gris frissonnait de froid, son poil un peu trop fin se hérissa, mais il n'était pas pressé que le jour se lève. Il serra les dents, essayant de ne pas y penser. Et de penser à la douillette et chaude Antre des Guerriers encore moins... À sa litière amoureusement aménagée près de celle de Cendre du Phénix... Il grogna.

Tout ce qu'il aurait voulu, c'est ne jamais avoir été au courant...

Tout ce que cela lui avait apporté, c'était, en premier lieu, de la douleur. Une enclume qui s'était écrasée violemment sur ses épaules, le plaquant au sol l'empêchant de respirer, de bouger, puis, à mesure que le temps s'écoule, lui écrasant sa cage thoracique traîtreusement, dans un bruit étrange et sinistre de fissure et de craquement d'os, pour finalement broyer son petit cœur. Ça fait mal, croit moi.

Ensuite, de la colère. Sourde, silencieuse, insidieuse, la colère. Celle qui est tellement violente qu'elle ne peut que rester enfermée à l'intérieur... Certains ne réussissent pas à maintenir cette fureur muette... Crime passionnel, qu'on appelle ça. Anis Étoilé n'en était pas passé si loin, d'ailleurs. Il aurait pu faire une énorme bêtise si sa colère n'avait pas aussi été tournée vers lui-même. Il n'avait pu que la maintenir enfermée, la laissant lui brûler ce qu'il restait de son cœur et atteindre sournoisement son trop petit crâne, prenant le contrôle de sa raison.

Alors que la douleur ne veut pas s'estomper et ne fait que se raviver jour après jour, que la colère bouillonne encore, arrive le moment où l'on commence à se poser beaucoup de questions. Quand je dit beaucoup, c'est beaucoup trop. Celle qui revenait le plus souvent ; pourquoi ? Les réponses trouvées alors, quand on est confronté à un tel cocktail d'émotions violentes, ne sont jamais objectives. Une réponse en entraîne une autre, qui appelle à une question, dont la réponse est encore plus déprimante que la précédente... Se torturer l'esprit était devenu le jeu préféré d'Anis Étoilé. Il avait failli devenir schizophrène, aliéné par le tourment qu'il s'infligeait lui-même.

Mais juste avant de devenir fou, il a pu arriver, après tant de temps de réflexion muette, à une conclusion bien macabre. Il ne servait à rien dans ce monde. Si l'autre a pu le remplacer, comme ça, avec tellement de facilité, à quoi donc pouvait-il bien servir, lui, pauvre chat miteux ? Il était remplaçable... Inutile. Un pâle ersatz. Celui qu'on garde le temps de trouver mieux.

Les déchets sont inutiles, on les jette. Les charognes sont inutiles, elles gênent, on les entèrent. Anis Étoilé était une charogne, même pire, c'était la seule conclusion possible. Tout son Clan serait bien mieux sans lui. Toute la forêt serait ravie de s'en débarrasser. Tout le monde serait enfin tranquille s'il pouvait l’enterrer. Anis Étoilé en avait marre d'essayer de persuader les autres, et de se persuader lui-même qu'il valait quelque chose. De toute sa vie il avait été laissé sur le côté, il venait d'en prendre, enfin, conscience.
Il était comme la représentation topologique du méthane. Invisible. Inutile. Il était là et pourtant il n'existait même pas aux yeux des autres...

Il remercia cyniquement Étoile du Rapace de lui avoir ouvert les yeux. Cendre du Phénix n'avait fait que l'aveugler, elle. Elle lui avait fait entrevoir, l'espace d'un instant -un court instant- le bonheur. Elle lui avait fait croire en son amour. Elle lui avait fait espérer à un avenir. Heureusement, elle n'avait pas oublier de lui démontrer soigneusement par la suite qu'il était né pour être malheureux, qu'il n'avait pas d'avenir, et surtout, que personne ne pourrait jamais l'aimer... Une précieuse leçon de vie, en somme.
Ou leçon de mort, au choix.

Il pénétra enfin dans la forêt, la partie qui appartenait au Clan du Vent. Il n'avait plus qu'à traverser la mince ligne d'arbre pour tomber sur le Chemin du Tonnerre. Il pria pour ne rencontrer aucune flaque d'eau, ou autre matière réfléchissante. Il fuyait son image. Il n'aimait pas ce que lui renvoyait son reflet. Ses yeux verts était vides, secs, fixes. Son pelage poussiéreux formait des boules de poil sur ses pattes arrières et s'emmêlaient sur son dos et son poitrail. Il était gris, trop gris. Pas blanc, pur, majestueux, non. Ni noir, mystérieux, captivant, beau, encore moins. Il était de la couleur qu'avait un chat pas tout à fait blanc mais pas encore noir. Une sorte d'entre-deux, un interlude. Ce genre d'instant qui ne dure qu'un moment, pour ensuite s'effacer et se faire oublier. Un entracte, un moment obligatoire, qui coupe l'action, un moment de répit. On est heureux quand il arrive, mais encore plus quand il s'en va.
Oui, c'était ça, Anis Étoilé était un entracte. Un putain d'entracte. Pitoyable.

C'est fou comme une déception pouvait changer quelqu'un... Croire en l'amour pouvait être très destructeur. S'engager dans des sentiments comme ça, c'est jouer avec le feu. On sait quand exactement on allume la flamme, on est stupéfait de la vitesse à laquelle elle prend de l'ampleur, mais on ne pense jamais que quelqu'un viendrait nous l'éteindre.
N'avait-il pas aimé assez pour être aimé en retour ? Doit-on aimer plus ? Peut-on aimer plus ?

Beaucoup de questions sans réponses restaient, continuant à torturer Anis Étoilé, comme si cela n'était pas déjà assez. Il ferma les yeux, tassant mentalement tout ses états d'âme bien au fond, comme il le fait depuis qu'il sait, essayant d'oublier cette douleur qui l'empêchait de penser rationnellement.

Il rouvrit les yeux et sourit. Un sourire trop grand, trop faux, trop fou. Il ricana. C'était sinistre. Mais, même s'il n'arrivait plus à exprimer correctement ce sentiment, il était heureux. Oui, comme il ne l'avait jamais encore été. Il jubilait. Bientôt, il allait mettre fin à tout ça. Enfin.
Bientôt.

[ ça va être beaucou moins long. ]

Cendre du Phénix ouvrit ses yeux azurs et regarda autour d'elle. Elle se trouvait dans la pouponnière, avec, collés au ventre, six petits devenus grands. Elle les aimait, encore plus depuis que Petit Fruit et Petite Beautée avait péri. Elle lecha l'oreille d'un chaton et se leva en silence pour ne réveiller personne. Elle slaloma entre les petits corps endormis de ses enfants et sortit de la pouponnière. Dehors, l'aube coorait le ciel d'un rose très pur et très agréable. La chasseuse observa un moment le ciel et regarda autour d'elle. Peu de chats étaient sortis de leur lit, où les rares présnets avaient des yeux ensommeillés. La noiraude glissa deux-trois ordres à un éveillé et passa la tête dans la tanière des guerrier. Beuacoup de félins dormaient, mais elle ne voyait pa Anis Etoilé. Sortit peut-être ? Elle se recula et all vers l'entrée. ouais, il était bien sortit, l'odeur de son passage était récente (t'as pété Pastis ? xD).

la lieutenante arriva dans les landes, et déjà la fraiche brise du matin venait caresser sa fourrure ébène. Elle avait la bouche légèrement entrouverte et chercha du regard son amour, son véritable amour. Elle ne l'avait pas revu depuis un moment, depuis le baptême de Nuage Mélodieux. Elle avait beau humer l'air, aucune odeur ne prouvait la présence du beau félin gris. Elle le fit au feeling. Elle inspecta la lande au peigne fin, cherchant des traces, des odeurs, mais rien ne laissait prévoir un passage récent. Soudain, elle apperçut une forme sombre au loin, dans la forêt. Un chien ? Un blaireau ? Non, un chat.


Oh, Anis Etoilé, que fais-tu ? se questionna désespérement la guerrière

Elle accourut vers la silhouettes, moustaches plaquées contre les joue. Ses petites pattes battaient le sol tandis que le bruit d'une course rythmique envahissait la cadence de son coeur. Elle avait peur, peur qu'Anis Etoilé ne fasse une grosse bêtise. Son compagnon était devenu un réel orphelin le jour ou la reine avait mis bas de la portée d'Etoile du Rapace. elle bondit de plus en plus loin et enfin, se retrouva nez à nez avec le grand matou musculeux. Toujurs aussi beau, mais cette fois ci, sa tonche n'avait rien de l'adorable bouille habituelle du matin du gros papa encore endormi. il ressemblait plus à un renard tétraplégique nourri aux flocons d'avoine.


« Ch... Chéri tu te sens bien ? »

Anis Étoilé entendit des bruits de pattes courant sur l'herbe. Il se retourna, le regard fixe, les yeux un peu trop grands ouverts. Qui que ce soit, il ne l'empêchera jamais de se coucher au milieu du Chemin du Tonnerre pour attendre l'arrivée d'un monstre. Jamais ! Il pouvait sentir d'ici l'odeur âcre du bitume. Jamais il n'avait été aussi heureux de sentir sous ses pattes les vibrations d'un monstre approchant. Jamais...

Il reconnu Cendre du Phénix, et son cœur fit un bond. Tout à coup, il se rendit compte qu'il l'aimait encore. Ou si ce n'était pas de l'amour, c'était de la haine. Anis Étoilé préféra penser qu'il la haïssait et sortit les griffes en crachant quand elle s'approcha.

« Recule ! J'en ai marre de tes mensonges ! Tu ne m'as jamais aimé, arrête de faire semblant ! »

Il feula de colère, le poil hérissé. S'il était dans cet état, c'était à cause d'elle ! Il aurai tellement voulu que cela ne se soit jamais produit. Ou ne pas avoir été mis au courant. Maintenant, la seule solution qui lui restait était d'oublier, pour toujours. Et l'oubli, seul la mort pouvait le lui offrir. C'était lâche, mais nécessaire.

Il posa à nouveau son regard éclairé par la fureur vers la chatte noire. C'était vraiment injuste qu'elle s'en sorte comme ça. Après tout, c'était de sa faute, à la base. Elle était la seule fautive !Il fit quelques pas vers elle, menaçant.

Jamais il n'aurait cru agir comme ça envers Cendre du Phénix... Une petite voix au fond de son crâne essaya de l'empêcher de lui sauter dessus, mais tout le reste de son esprit était bien trop irrationnel pour l'écouter. Il donna l'impression d'hésiter, pendant un instant... Mais, aveuglé par trop de sentiments contradictoires, il sauta, toutes griffes dehors et dans un feulement de rage, une lueur de folie dans l’œil, sur la chatte qu'il aimait.

Un peu trop aveuglants, les sentiments, car dans son élan, il ne vit pas la branche un peu trop basse qui se situait juste en face de lui...

*PAN*

Le choc le projeta violemment en arrière et il tomba lourdement au sol, sa tête s'écrasant sur une pierre. Il perdit aussitôt connaissance.

Cendre du Phénix en eut les larmes aux yeux. Même son fidèle compagnon la rejetait ! Elle avait l'imression de tomber, encore et encore, dans ce cercle vicieux . Il ne l'aimait plus, plus personne ne voulait d'elle. Peut-être son Clan, mais elle s'en fichai complètement, elle voulait Anis Etoilé et c'était tout.


« Non, mon amour... »

Mais ce n'était plus la peine de marchander avec le félin gis. Il s'avançait brutalement devant elle, comme s'il était prêt à bondir, lui arracher la peau par vengeance. Il en était capable, elle le savait. Mais malgré sa nature craintive et peureuse, elle resta soïque, comme si elle était persuadée que la punir était nécessaire à présent. Son grade de lieutenant ne la protégeait pas des conséquences dramatiques de ses actes : elle avait été infidèle à son compagnon, elle devait payer. Son regard de couleur d'émeraude brillait d'un sombre éclat. La lueur de la rage. Elle se jeta en avant. Cendre du Phénix ferma très fort ses yeux bleus, prête à recevoir un coup brutal. Cependnat, elle n'entendit qu'un bruit sourd suivi d'un petit et stupide "Aïe...". Elle rouvrit ses paupières et vit ce con allongé sur une pierre, un oeil à demi-ouvert la langue pendant stupidement sur le côté. Un véritable petit débile... Nan mais restons sérieux. La guerrière secoua la tête et se jeta en avant.


« Anis ! Anis ! Réponds-moi, je t'en prie ! »

Spoiler:

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Beaucoup de noir... Et quelques tâches de lumière sourde qui dansaient en rond... Cela aurait pu être très joli et agréable si un spectaculaire mal de tête ne lui vrillait pas le cerveau avec application... Il savait qu'il devait ouvrir les yeux mais n'y arrivait pas. La panique s'insinuait doucement dans son esprit, augmentant son malaise. Soudain, il se sentit nauséeux. Qu'est-ce qui s'était passé ?

« Anis ! Anis ! Réponds-moi, je t'en prie ! »

Anis ? Mais pourquoi parler d'anis maintenant ? Qu'est-ce que c'était ? Qui parlait ?

Il rassembla son courage et ses dernières forces pour ouvrir les yeux, lentement. La lumière du soleil l'agressa immédiatement, l'obligeant à cligner des paupières. Les tâches qui virevoltaient devant ses yeux était toujours présentes, et sa vision était un peu floue. Il ouvrit la bouche, mais elle était pâteuse, comme s'il avait dormit un peu trop longtemps...

Il leva les yeux et vit une masse noire qui s'avança et lui cacha le soleil. Sa vue devenait plus claire, et il réussit à identifier un chat noir, avec une sorte de cicatrice près du museau... Étrange...

Il se sentait comme dans un rêve et n'avait pas envie de bouger... D'ailleurs, dans un rêve, on fait ce qu'on veut, non ? Alors il referma les yeux et bougea un peu pour se positionner correctement afin de se rendormir... Tout à coup, une douleur atroce se réveilla à l'arrière de son crâne, et il laissa échapper un gémissement rauque. Ça partait de juste derrière sa tête et se répandait comme un poison dans tout son corps, brouillant à nouveau sa vue et l'empêchant de bouger... Il grogna, impuissant, en serrant les dents. Dans sa souffrance, il se souvint du chat qu'il avait vu en ouvrant les yeux.

« S'il... Vous... Plaaait... »

Sa voix était brisée par la douleur et un peu hésitante... Il ne savait pas trop ce qu'il faisait, où il était, ce qu'il devait faire... Il ne savait pas vraiment non plus ce que cet inconnu pouvait faire pour lui, mais cela le rassurerait peut-être d'entendre qu'il n'était pas seul...

Cendre du Phénix ne savait plus quoi faire. Elle se coucha près de son compagnon et posa son menton sur son torse. Il respirait, elle sentait son coeur battre rapidement. Battre parce qu'il avait reçu un sacré choc ou à cause de sa haine féroce contre la guerrière ? Elle n'en savait trop rien et elle ne voulait pas le savoir. Quand il se réveillerait, il l'attaquerait de nouveau. Mais elle ne voulait pas l'abandonner ici, ou encore le dénoncer à Etoile du Rapace. Elle ferma ses yeux quand soudain elle sentit le corps du puissant chasseur remuer. Elle se releva aussitôt et se pencha sur lui. Ouh... Il avait une sacrée bosse en plein milieu du front, c'était pas beau à voir. La noiraude lui lécha la tête avec tendresse. Pauvre petit ange... Il lui parla. Tiens, il la vouvoyait maintenant ? La lieutenante continua ses douces caresses sur son front et dit entre deux coups de langue :


« Reste tranquille. »

Elle était aux petits soins pour le chat qu'elle aimait. Elle ne voulait pas le perdre encore une fois ce petit là. Mais son cas la dérangeait un peu, il semblait mal. Elle ne voulait pas le contrarier mais bon, s'il était blessé, mieux valait le réconforter avec des gestes qu'avec des paroles (no comment sur cette phrase !). Elle lui donna un coup de museau et lui murmura :


« Tu peux te lever, mon amour ? »

Il sentit plus qu'il ne vit la présence de l'autre chat tout près de lui. Son odeur soulevait beaucoup d'émotions en lui, mais il n'arrivait pas à mettre la griffe dessus... C'était à la fois de la tendresse, peut-être de l'amour, mais aussi autre chose, de beaucoup plus violent... Mais impossible de se souvenir quoi, et surtout, pourquoi.

Il prit une grande bouffée d'air, veillant à ne pas trop bouger sa tête qui lui faisait toujours atrocement mal, inspirant le parfum de la chatte qui était collée à lui, en essayant de se souvenir... Elle se mit à lui lécher le front, et ce geste était tellement tendre qu'il ronronna.

« Reste tranquille. »

Il n'avait vraiment pas envie de bouger de toute façon... Il acquiesça lentement d'un geste de la tête.

« Tu peux te lever, mon amour ? »

C'était très contradictoire, tout ça.
Soudain, son cœur rata un battement. « Mon amour »... Pourquoi cette simple appellation semblait si importante ? Il cligna des yeux plusieurs fois, tournant son regard vers la chatte noire. Elle était très proche de lui, et tout ce qu'il pouvait voir clairement d'elle était ses yeux. Elle avait un œil d'un très beau bleu, et l'autre barré d'une méchante cicatrice étrangement familière.

« Comment m'avez-vous appelé ? »

Il était perdu. Était-il censé la connaître ?

(Ah je sais pas quoi répondre ><
Dis on peut pas abandonner ce RP, ça fait trop longtemps vraiment je suis désolée, ça m'arrive de plus en plus souvent TT_TT )

Oh non meurs pô ! Mais je sais pas quoi dire ni quoi faire là, je le z'aime mon Nis TToTT

Eh j'y suis pour rien ! Moi j'ai maintenau ton histoire jusqu'au bout.
Surtout qu'Amour était chef donc ça nous bloquait partout, je croyais que tu avais été prévenue.