Rencontre avec une demoiselle [PV Asthénie Libertaire]

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Le soleil s'élevait lentement au dessus de la forêt du Cerfblanc, traçant dans le ciel de jolis reflets pastel.
Chaque perle de rosée sur l'herbe la faisait scintiller, et déjà le gazouillement des oiseaux emplissait
l'atmosphère matinale. Sans aucun bruit, ses pattes se déposaient sur le sol meuble de la forêt.
La gueule entrouverte, il pistait le fumet d'un petit campagnol. Ses moustaches frémissaient à chaque
fois que le parfum de sa proie s'intensifiait. Ses yeux brillaient d'une étrange lueur, qui lui était si souvent reconnaissable
lorsqu'il allait bientôt tuer. Devant lui, les petites branches d'un bosquet se mirent à remuer. Immédiatement, il plaqua son ventre au sol et se mit à ramper dans le plus total des silences.
Le souffle court, il avait repéré le bout de queue du petit animal qui dépassait de la végétation. Avec chance, le vent lui soufflait de face, ce qui signifiait qu'il avait l'odeur du rongeur jusqu'à lui, mais que celui-ci ne pouvait le
sentir. Ses grandes prunelles se plissèrent et ses iris n'étaient à présent plus que deux fentes. Un léger sourire
se forma sur ses lèvres. Les muscles prêts à craquer, il fit un pas, un deuxième, puis un dernier avant d'exécuter
un bon souffle et puissant et de retomber lourdement sur le campagnol, le coinçant sous ses grosses pattes griffues. Apeurée, la proie poussant un couinement aigu, puis sans aucune pitié, il plongea ses longs crocs dans la nuque de celle-ci, faisant gicler sur le sol un filet de sang âcre. Il la ramassa entre sa puissante mâchoire, puis s'installa au pied d'un arbre avant de la dévorer. Par moment, les effluves du chemin du tonnerre lui arrivaient aux narines. Bien qu'il grimaçait, dégoûtait par ce parfum qui empestait, il se contenta de finir son repas sans attendre. Le vrombissement des monstres résonnait à ses oreilles, lui laissant deviner que le chemin sur lequel ils circulaient n’était plus très loin. Il enterra les ossement de la petite bête, puis se remit en route. Bientôt, il se trouvait à quelques queues de chats du Chemin du Tonnerre. Il s'assit, dissimulait par un épais buisson, et entreprit de faire sa toilette. Il ne s'était point douter de la présence féline dans les parages. A vrai dire, il était plutôt concentré à faire luire sa robe blanche et feu. Fléau des Souffrances n'était pas le genre de matou à prendre toujours soin de lui au point d'avoir peur de se casser un ongle, non, mais cela ne l'empêchait pas de rester présentable, au cas où une jolie minette croiserait son chemin. Ce n'était pas le plus beau de la forêt, certes, mais ses jolis muscles saillants et ses longues griffes meurtrières faisait de lui un ennemi redoutable pour ceux qui avaient le malheur de croiser son chemin au mauvais moment...

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L'astre de feu se levait lentement sur la forêt de Cerfblanc. Un rayon filtrait dans la cavité, il était l'heure de sortir d'un doux rêve, je m'étira et bailla infiniment. J'entrepris de faire une toilette complète et sortis. En allant vers le tas de gibier je salua mon adagio, Nuage d'Occident, j'attrapa un campagnol et le mangea rapidement pour aller chasser. Je sortis du camp en saluant de la tête un groupe de flèches. Sur le chemin je fit la rencontre d'un mulot, je m'aplatis donc sur le sol et avança à pas feutrés sans bruits et bondit sur l'animal sans défense. Je l'enterra et en attrapa trois autres. A présent je marche sans savoir ou je me dirige, je ère de la forêt de Cerfblanc. Soudain une odeur inconnue me vînt, une odeur nauséabond, des bruits suspect, je m'approcha d'un chemin noir, des monstres énormes passaient. Puis une autre odeur me vînt, celle d'un chat de mon clan, je ne paniqua donc pas et ne chercha pas à trouver le combattant ou la flèche. J'observais attentivement le chemin noir que je n'avais jamais vu auparavant.
Je voulus traverser mais impossible d'y arriver avec ces centaines de monstres qui passaient les uns après les autres.

[ Désolé c'est pas 10 lignes mais bon - - ' ]

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(pas grave.)

•Les minutes s'écoulent immanquablement
laissant derrière nous le passé nous ronger...

Le vent que les monstres produisaient soulevait le pelage du jeune mâle régulièrement projetant des poussières et autres saletés toutes aussi dégoutantes les une que les autres. Leurs yeux lumineux l'éblouissait le laissant deviner si ils l'avaient repéré ou non et si il allaient lui foncer dessus.
Les minutes s'écoulaient mais toujours sans rien faire, à regarder ces gros monstres, il restait immobile. Il ne réagissait pas. Ces prunelles fixaient droit devant lui. Pourquoi allumer leur yeux quand il fait jour ? Voilà une question à laquelle notre beau matou réfléchissait. Peu être parce que la forêt est un endroit sombre ? Pleins de questions ce bousqulaient dans sa tête. Certaines à propos de sa famille, d'autres aux prochaines victimes qui allaient périrent sous ces griffes ou encore sur la vie. Mais le cri effroyable d'un monstre le tira de ces rêveries. Il lui arrivait dessus à toute vitesse. Sa première réaction fut de ce pousser sur le bas côté de la route. Son coeur s'acceléra un instant avant de redevenir normal.

-Fais attention foutu chat ! Lança le bipède en continuant de faire crier le monstre et en s'éloignant.

Il résonnait dans la forêt et fit s'envoler un couple d'oiseau. Fléau n'y prêta pas attention et se r'assit. *Ils sont vraiment fou ces bipèdes...* Songea t-il avant d'entreprendre un petit brin de toilette. Il était sincès être partit chasser depuis quelques temps. Mais il s'en foutait complétement. Les grillons chantaient puis s'arrêtaient brusquement avant de continuer à nouveaux. Voilà ce que font les grillons. Chanter, chanter et chanter de leur minable vie. Une minute, c'est reposant. Deux minutes, sa va. Trois minutes, bof. Quatre minutes sa passe. Mais cinq minutes, c'est vraiment casse couille ! *Pourquoi ne sont-ils toujours pas mort ces atroces bêtes !* pensa t-il en soupirant bruyament.
Une odeur familère attira sont attention. Celle d'un chat de son clan. Il guetta les environs et aperçut de l'autre côté du chemin du Tonnerre la chatte. Elle était assise et elle le fixait. Depuis quand était-elle la ? C'était une question que ce posait à présent Fléau. Il s'élança d'un bond puissant pour s'engager dans la chaussée. Il réussi de justesse. Une seconde de plus et il y passait... Il s'avança gracieusement vers la minette avant de lui faire un petit sourire en coin. Sa longue queue ondulait dans le vent.

-Bonjour jolie chatte. Tu dois sûrement savoir qui je suis non ? Dit-il d'un air amical. Et vous vous êtes ?

A vue d'oeil, il passait pour le gentil chat qui ne fait que d'être loyal et fidèle envers son clan. Cela n'allait pas marcher si elle savait qu'il est le Démon réincarné, le serviteur de la mort. Il se laissa tomba lourdement. Sans délicatesse quoi, comme un éléphant. Il attendait maintenant la réponse de la féline.

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Un monste fonça tout à coup sur le combattant, le manquant de peu le bipède cria des mots inconpréhensible pour nous les chats. Fléau des Souffrances avait il remarqué que je n'avais même pas réagis a ce moment la ? En faite je n'en avais rien à faire. Un jour ce chat sera écrasé par un monstre et nous n'en parlerons plus.
L'odeur était quasiment insuportable, je voulais m'éloigner de quelques pas, ce que je fis jusqu'à se que Fléau des Souffrances approche. Ses prunelle rouges sang me fixait avec un air angélique. Et il à crut que j'allais tomber dans le piège lui ? Il ne me connais pas ! Il avançais lourdement comme si rien le préoccupait, un sourire aux babines et ses oreilles droites.
Je tourna le dos à l'arrivant, je ne voulais pas engager la conversation avec un chat aussi immature qu'un nouveau né.
« Bonjour jolie chatte. Tu dois surement savoir qui je suis non ? Et vous vous êtes ? »
Je souris avec un air arrogant, oui je suis arrogante si vous n'étiez pas au courant, peut être pas sanguinaire mais méchante.
« Fléau des Souffrances, ça ne m'étonne pas que tu prennes ton air angélique dans ces moments là ; ne joue pas au gentil je ne suis pas bête. »
Je ne repondis pas à sa deuxième question, il devait surement le savoir ou sinon qu'il réfléchisse un peu ce lourdeau.

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