Une rencontre pas très amicale [PV : Fléau ]

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Nuage d'Occident voulait remettre en pratique ce qu'elle avait vu la veille avec son mentor Asthénie Libertaire : la chasse à la grive. Elle sortie donc du camp en direction de la pinède sacrée où elle pourrait chasser tranquillement. Arrivée sur place, elle commença par faire une petite sieste à l'abri d'un arbre puis elle commença à chasser.

Non loin d'elle se tenaient trois grives. La jeune chatte se tapit dans l'herbe comme le lui avait enseigné son mentor. Elle commença à se diriger vers celle-ci qui n'avaient rien vu. Appliquant les conseils de sa mentor elle en attrapa une. Elle se recouvrit de terre et décida qu'elle irait la rechercher plus tard. Elle s'enfonça un peu plus dans la pinède. L'air frais lui ébouriffait les poils et une envie de courir lui vint. Elle sentait le doux sol sous ses coussinets et le vent lui fouettant le visage tandis qu'elle courait de plus en plus vite. Pas aussi vite que son frère qui était flèche mais quand même rapidement.

Le problème était que le jeune chatte quand elle courrait ne regardait jamais où elle allait. Soudain, elle heurta un autre chat. Elle se redressa la fourrure hérissée et lui dit violemment :

Mais ça va pas ou quoi ? Tu peux pas regarder où tu mets les pattes ?

Ensuite seulement elle vit qui se tenait devant elle. C'était un grand chat chat à la fourrure blanche et rousse striée de fin traits noirs. Il avait une musculature importante et imposait le respect. La jeune chatte regretta immédiatement ses paroles.

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« Avant de s'agrandir au dehors,
il faut s'affermir au dedans ...
Victor Hugo

Les pâles rayons du soleil filtraient à travers les branches des pins, formants des espaces lumineux sur le sol. Les hautes herbes lui fouettaient les flancs. D'un pas rapide, il se frayait un passage avec la plus grande discrétion, prenant soin de ne pas faire fuir le gibier. Il inspira profondément, et pourtant, toujours aucune trace d'une quelconque proie en vue. . Mais il ne s'arrêterait pas là. Les parties feu de sa robe semblaient s'embraser sous les rayons du soleil. Bien que le fond de l'air était lourd, au loin, quelques nuages semblaient se former. Il les considéra un instant, puis continua son chemin. Un orage allait sûrement s'annoncer, mais il avait tout de même le temps de débusquer un rongeur. Lorsqu'il avait quitté le camp, la plupart des guerriers dormaient encore. Seuls quelques uns semblaient être partis patrouiller. Fléau des Souffrances, voyant le peu de proies dans le tas de gibier, avait préféré partir le remplir. Après tout, il n'avait rien d'autre à faire. Par moment, il s'imaginait avoir un apprenti, et ainsi, il l'amènerait tous les jours à l'entraînement jusqu'à ce qu'il devienne le plus robuste des guerriers. Malheureusement, il était encore jeune, et sûrement que leur meneur préférait attribuer les jeunes félins à des matous plus âgés.
Sans s’arrêter, il continuait son chemin guettant les alentours à la recherche d’une proie en réfléchissait à un endroit où le gibier y était abondant. Peu être que la pinède sacrée allée faire l’affaire ? Et puis après tout, il avait toute sa journée. Toujours en chemin, il accélérait l’allure pour ne pas traîner au risque de croiser un chat ou le mauvais temps. Remarque, un chat lui ferait bien plaisir.
Bientôt, il repéra un fumet qui dominait celui des différents petits êtres qui peuplaient les environs. Il entrouvrit la gueule et se concentra. Il analysa un peu plus en détail cette odeur. C’était celle d’un mulot qui était passé dans les environs il y a peu de temps. Plus il s’avançait et plus l’odeur s’entensifiait. Malheureusement, au moment où il aperçut son gibier, soudain quelque chose lui fonça dedans. Il n’eu pas le temps de tourner la tête q’une voix lui lança :

« Mais ça va pas ou quoi ? Tu ne peux pas regarder où tu mets les pattes ? »

C’était un petit chaton de son clan. Plus précisément Nuage d’Occident. Fléau des Souffrances plaqua ces oreilles contre le crâne, sortit ces griffes et cracha sur Occident. Lui parler sur ce ton était une chose qu'il n'apprecier guère surtout sortit tout droit de la gueule d'un chaton !

« Ne parle pas sur ce ton demi portion sinon tu ne vas pas vivre longtemps sa je te l’assure ! Tu es peu être de mon clan mais cela ne veut pas dire que tu es en droit de me parler comme sa ! »

Il monta la voix sur ces derniers mots. L’échine hérissée, il lui lança un regard noir. *Quel caractère cette boule de poile…* Puis son sourire s'accentua sur ses lèvres, laissant dévoiler un peu plus ses longues dents aiguisées. Les yeux plissés, son regard ambré brillaient de vivacité. Bien qu'il appartenait à 'un clan de la forêt ,il pouvait très bien faire du mal à un chaton de son clan comme il l’avait déjà fait avec pleins d’autres. On ne pouvait pas dire que physiquement, il était moche. Les traits de son visage étaient fins et en le détaillant, on avait l'impression qu'il avait gardé quelques uns de ses traits de chaton. Un court moment s'écroula, puis la voix de celui-ci brisa le lourd silence qui s'était installé et que seul les brises dans les branches rompait. Il avança lentement de deux pas, toujours tapis comme un prédateur, les griffes plongées dans le sol meuble, et sur un ton sec, lança :

« Et tu as aussi fais fuir mon gibier ! »

Un instant, un air de défi traversa ses iris puis disparut. Une expression de cruauté ce dessinait sur son visage. Notre matou n’était pas tellement du genre amicale et doux, bien au contraire.

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Devant la jeune adagio se tenait le redoutable Fléau des Souffrances un des chats les plus cruels de son clan. Il ne semblait pas très heureux qu'un chat est osé lui parler sur ce ton. Il était même très en colère. Ses oreilles se rabattirent sur son crane et il cracha sur la jeune chatte.

Ne parle pas sur ce ton demi portion sinon tu ne vas pas vivre longtemps ça je te l’assure ! Tu es peut-être de mon clan mais cela ne veut pas dire que tu es en droit de me parler comme ça !

Son échine était hérissée et il lança un regard noir à la chatte grise. Elle regretta de ne pas avoir regardé dans qui elle avait foncé avant de parler. Le mâle fit un large sourire qui dévoila ses dents de prédateur. La jeune chatte avait peur qu'il s'attaque à elle, une chatte de son propre clan mais elle ne le montra pas. Elle était décidée à tenir tête à ce chat qui avait osé la traiter de demi portion. Elle ne baissa pas la tête au contraire, elle redressa et leva haut la tête.

*Je suis une adagio tout de même et de toute façon il n'est pas question que je me laisse faire* pensa-t-elle.

Un lourd silence s'était installé et Fléau le brisa. Il s'approcha de la jeune chatte planta ses griffes dans la terre et dit d'un ton très sec :

Et tu as aussi fais fuir mon gibier !

Le visage du chat fut tordu par une expression de cruauté et un air de défi brillait dans ses yeux. Pourquoi avait-il fallu que Nuage d'Occident tombe sur ce chat. Mais après tout il la défiait donc elle ne se rabaisserait pas face à lui. Il avait décidé de la traiter puis ensuite de la défier et bien il allait être servi. En effet la jeune chatte adorée les défis et elle avait du caractère. Elle ne se laisserait jamais marcher sur les pattes. Surtout par un chat comme lui. Elle se redressa et fixa le mâle droit dans les yeux et siffla :

Et qu'est-ce qui te dis que tu l'aurais attrapé ce gibier. Tu es tellement tas de muscles que tu dois pas courir trop vite et être vif contrairement à moi.

Elle continua de le fixait attendant sa réponse. Mais qu'est ce qui lui avait prit de dire ça ?

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> N'ais pas peur de faire une erreur. Mais fait en sorte de ne pas la commettre deux fois… Elle pourrait t’être fatale…

Elle redressa fièrement la tête tout en fixant Fléau des Souffrances dans les yeux. *Elle croit franchement m’impressionner ? Elle n’est rien comparé à ce que j’ai combattu auparavant.* Pensa t-il tout en s’asseyant. Puis Nuage d’Occident lui lança :

-Et qu'est-ce qui te dis que tu l'aurais attrapé ce gibier. Tu es tellement tas de muscles que tu dois pas courir trop vite et être vif contrairement à moi.

Elle continuait à le fixer droit dans les prunelles. Il ricana et bougea les oreilles d’un air amusé. C’était la première fois qu’un chaton osait lui parler comme sa. Mais cela ne le dérangeait pas. Au contraire.
Il ce leva d’un bond puissant et ce mit à tournoyer autours d’elle. Il accélérait l’allure et lui projetait de la Terre. Il avait l’air moins vif physiquement. C’était trompe l’œil. Un piège pour les ennemis. Ses yeux ambre de cruauté brillaient d’un fort éclat. Ses pattes se posaient au hansart sur le sol mais toujours dans le total silence. C’était un adversaire redoutable. Il était dangereux et massacrait n’importe qui. Bon, il se pouvait aussi qu’il y ait des jours où elle était plutôt moins sauvage. * Tu m’cerches ?! Tu vas m’trouver j’te l’garanti !* Voilà quelques minutes que la jolie femelle tournait en rond, autour du félin, tel un prédateur prêt à bondir toutes griffes dehors sur sa proie. Il n’avait pas l’intention de lui faire mal. Non. Il voulait plutôt s’amuser sans tuer. Cela serait pour un autre jour. Il contourna discrètement la femelle, et tous muscles prêt à craquer, elle bondit derrière celle-ci en poussant un cri à glacer le sang. Ses crocs pointus et recourbés faisaient allusion à ceux d’un cobra. Son regard lançait des éclairs. Il était menaçant. Il renversa Nuage d’Occident et le plaqua violement au sol. Il portait le sentiment de la haine et celui de la atrocité. Heureusement, il avait rentré ces griffes. Ce qui était plutôt rare de sa part. Ces prunelles étaient passées rouge vif mais on pouvait encore apercevoir ces sombres pensées.

-Tu ne devrais pas dire sa petite chose ! Toi tu ne tapes pas aussi fort qu'une souris.Lança-t-il sans être trop expressif.

Légèrement crispé et muscles tendus, il était tout de même prêt à se défendre. Il eu un sentiment de vengeance qui l’envahit soudainement.

-Retiens ceci chaton… Fléau des Souffrances… Souviens-toi de ce nom… Souviens-toi de celui qui mettra un terme à ta vie…

Sur ses mots, le matou fit un bond en arrière avant de s’immobiliser.

*Je ne ressent plus la douleur physique. Je l'ai affronter tellement de fois, qu'elle ne me fais plus rien. Mais dans mon coeur, il ne règne qu'une grande souffrance. * La haine brillait dans ces prunelles. *Tu ne devrais pas faire sa demi-portion. Car, tu ignores encore qui je suis. Moi, fils de la Mort et réincarnation du Diable. Crains la fureur simple morte. Tu ne sortiras pas vivant de cette rencontre. Comme tout les autres. Ils étaient tous trop faible pour m'affronter. Toi aussi.*Il était le plus fort et le resterait. Tout ceux qui l'affrontait s'en rendait compte tôt ou tard. Mieux valait le savoir avant de débuter le combat. Car, une fois qu'il à commencer, tout est déjà finit.
Il s’assit ensuite tout de même prêt à ce défendre.Il ce retenait de planter ces crocs dans le chaton même si il en avait envie.

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[Mais comment je vais sortir mon gentil chaton de ce mauvais pas. Ton chat c'est bien un mâle ? Parce que par moment tu mets que c'est une chatte.]

Une fois de plus la jeune chatte avait perdu une occasion de se taire. Qu'est ce qui lui avait pris de dire ça à ce chat ? Tout le monde savait que Fléau des Souffrance n'avait peur de rien et surtout pas peur de blesser ou tuer les personnes qui l’énervaient. Celui ci la fixa et ricana, ensuite il se mit à tourner autour d'elle vite, très vite. Mais pas aussi vite qu'elle pouvait courir. Elle elle ne courait pas elle filait pas comme une flèche parce qu'elle était devenue une guerrière mais elle aurait peut être pu avoir ce rang. Les yeux de Fléau des Souffrances brillaient de cruauté et il envoyait plein de terre dans le visage de l'adagio. Qu'allait-il faire ? La jeune chatte se demandait bien se qui allait maintenant se passer. Pourquoi son ennemi courait-il ? Pour la première fois depuis le début de leur rencontre, Nuage d'Occident avait peur. Pas trop, mais un peu. Elle savait qu'il ne pouvait pas lui faire de mal sans être banni du clan de la terre. Elle savait qu'il voulait jouer à l’effrayer mais pas lui faire de mal.

Elle décida donc de rentrer dans son jeu. Ses yeux brillaient de peur. Puis Fléau bondit en arrière en hurlant et d'un seul coup de patte il renversa la jeune chatte et la plaqua au sol. Elle ne s’entraînait que depuis une lune, elle ne pouvait donc pas rivaliser avec lui. Mais en une lune, elle avait appris quelque chose : Tous les chats ont un point faible. Il ne lui restait plus qu'à trouver celui de ce chat là. Et elle l'avait trouvé, il ne savait pas se contrôler lorsque l'on le provoquait. Elle était plaquée contre le sol et le chat quant à lui se dressait au dessus d'elle en position de supériorité, les yeux remplis de haine. Elle commença donc à souffler de terreur espérant que le chat allait s'arrêter et croire qu'elle allait s'excuser. Puis il lança à la jeune chatte :

Tu ne devrais pas dire ça petite chose ! Toi tu ne tapes pas aussi fort qu'une souris !

L'adagio savait ce qu'il voulait dire par là. Oui elle ne pourrait rien faire contre lui mais elle pouvait le surprendre. Elle ne se laisserait pas faire. Elle ne savais pas se battre comme un combattant mais elle commençait à se débrouiller. * Ne t'inquiète pas ! Il ne peut rien te faire sans être banni. Continu ce que tu as commencé il est à une griffe de craquer*. Le gros chat continua :

Retiens ceci chaton… Fléau des Souffrances… Souviens-toi de ce nom… Souviens-toi de celui qui mettra un terme à ta vie…

La chatte grise était terrorisée mais elle ne le montrait pas. Le chat recula brusquement. *J'avais raison il ne m'a rien fait !* se réjouit-t-elle. Puis elle se donna un air brave, se redressa et se moqua du chat en disant :

Félicitation ! Vraiment bravo tu as réussi à mettre une apprentie par terre ! Et qu'est ce que tu y gagne ? Voilà la réponse : Rien du Tout !! Mais quand tu rentreras au camp n'hésite vraiment pas ! Raconte ton exploit à tous les combattants ! Ils seront si fier de compter parmi eux un guerrier si puissant.

Elle se tut quelques instants et continua :

Et oui c'est vrai il y a vraiment peu de guerriers dans la forêt capable de reverser une chatte qui a une lune d'entrainement !

Puis elle s'arrêta, elle se demandait ce que le guerrier allait maintenant lui faire subir. Elle savait que malgré qu'il n'aime pas que l'on lui réponde il était très impressionné qu'une chatte en plus une adagio lui tienne tête. Quasiment personne dans la forêt osait lui répondre ou lui montrait ses tords. En cela elle avait marqué un point dans son estime même s'il n'appréciait pas ce qu'elle lui disait et le ton sur lequel elle le disait.

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La petite chatte redressa fièrement la tête et lança au matou :

-Félicitation ! Vraiment bravo tu as réussi à mettre une apprentie par terre ! Et qu'est ce que tu y gagne ? Voilà la réponse : Rien du Tout !! Mais quand tu rentreras au camp n'hésite vraiment pas ! Raconte ton exploit à tous les combattants ! Ils seront si fier de compter parmi eux un guerrier si puissant.

Puis un petit moment s’écoula avant qu’elle reprenne :

-Et oui c'est vrai il y a vraiment peu de guerriers dans la forêt capable de reverser une chatte qui a une lune d'entraînement !

Puis la petite boule de poils s’arrêta. Elle venait de faire une erreur en disant cela. Notre Fléau était devenu le démon, le serviteur de la mort. Elle était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase et cette fois-ci, s’en était trop ! *Ce n’est pas une demi portion qui vait me donner des leçons tout de même.*Il remua vivement la queue et montra ces crocs. Nuage d’Occident tenait vraiment à mourir. Après tout c’est sa décision. Ce n’est que l’avis d’une petite chose et tout cela ne changera pas Fléau.

-Tu sais, si je fais sa ce n’est pas pour gagner quelque chose car pour moi tuer ou bien juste blesser sa ne représente plus rien. Quand je tuais des chatons jusqu’aux aux anciens je n’allais pas le raconter au guerriers bien au contraire. Et pour moi il n’y a pas d’importance entre toi et une guerrière. Toute les deux je peux les étriper et les faire souffrir jusqu’au dernier souffle. Et puis la c’est toi qui cherche la mort ce n’est pas moi. Je ne fais qu’exécuter ce que ton esprit cherche. Il m’embête alors cela veut dire que tu ne tien plus à vivre. Et puis allé raconter sa aux guerriers, ce ne serait pas une bonne idée car vois-tu tuer un chat de son propre clan n'est pas loyal pour vous...

Cela lui faisait plaisir que quelqu’un ose lui parler comme sa surtout un chaton. Cela lui permettait de faire durer plus longtemps la rencontre. Il sortit ces griffes et plaqua ces oreilles contre le crâne. D’un bond puissant, il sauta sur l’apprentie et roula avec avant de la plaquer contre un arbre. Il lui avait peu être fait mal mais peu importe pour lui. Cela n’était pas pire que tous ces autres chatons qui avaient trépassés sous ces griffes. Il plaça l’une de ces griffes aiguisées sous la gorge de l’apprentie. Fléau des Souffrances était sur le point de l’égorger mais il fixa le petit Adagio droit dans les prunelles, immobile. Il n’allait pas être viré une deuxième fois d’un clan. Il réfléchit un moment.
Quelques minutes s’étaient écoulées. Le soleil était bas dans le ciel et le ciel s’assombrissait. Le clan des Etoiles commençait à apparaître doucement sur la toile sombre.
Il retira sa griffe et ce contenta de lui faire une entaille dans le ventre. Un point faible pour la plus part des chatons. Il se retira d’un bond agile et baissa la tête.

-Tu ferais mieux de t’en aller si tu tien à vivre plus longtemps… Grogna t-il d’un air peu expressif.

Il laissait une chance à l’apprentie. Il ferait mieux de la prendre plutôt que de périr dans ces griffes comme d’habitude. Il était le Démon incarné et ne laissait habituellement aucunes chances à ces ennemis. *Tu ferais mieux de partir et vite petite tant qu’il en est encore temps…*

(sa va comme sa ? Ton chat ne se fera pas passer pour un lache et tu sais encore heureux qu'il fuit x) Si jamais sa va pas dis le moi)

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[c'est parfait ton texte ça colle trop avec ce que je voulais faire]

L'adagio savait qu'elle n'aurait pas dû dire ce qu'elle avait dit. Mais l'envie de provoquer son ennemi était trop forte. Fléau des Souffrances ne savait pas se contrôler. Il était pitoyable. Comment un chat de son âge pouvait ne pas réussir à se calmer lorsqu'un chaton le provoquait. Elle vit la fureur dans ses yeux mais ne partit pas. Elle n'était pas lâche ! Le matou remua la queue et montra les crocs. Un signe de sa très grande colère.

Tu sais, si je fais ça ce n’est pas pour gagner quelque chose car pour moi tuer ou bien juste blesser ça ne représente plus rien. Quand je tuais des chatons jusqu’aux aux anciens je n’allais pas le raconter aux guerriers bien au contraire. Et pour moi il n’y a pas d’importance entre toi et une guerrière. Toute les deux je peux les étriper et les faire souffrir jusqu’au dernier souffle. Et puis là c’est toi qui cherche la mort ce n’est pas moi. Je ne fais qu’exécuter ce que ton esprit cherche. Il m’embête alors cela veut dire que tu ne tiens plus à vivre. Et puis allait raconter ça aux guerriers, ce ne serait pas une bonne idée car vois-tu tuer un chat de son propre clan n'est pas loyal pour vous...

Voilà maintenant il parlait de mort. En avait-elle parlé : non. Elle avait juste énoncé le fait qu'il l'ai renversé et qu'il pourrait s'en vanter pas le fait qu'il la tuerait. De toute façon, il ne pouvait pas comme il venait de le dire ce n'était pas loyal et qu'il le dise ou non les gens de leur clan apprendraient bien un jour qui avait tuer Nuage d'Occident.

La chatte beige sentit soudain quelque chose lui tomber dessus. *Et voilà c'est reparti et je ne regardait pas !*. Elle se sentit rouler et soudain heurter un arbre et être plaquée contre celui ci. Elle ne pouvait rien faire. Elle n'avait pas encore l'entrainement pour se défendre contre ce chat. Elle vit la griffe aiguisée que Fléau venait de placer sous sa gorge. Elle commença avoir vraiment avoir peur mais elle ne le montra pas, ne paniqua pas. Le chat la fixa droit dans les yeux puis il sembla réfléchir. Quelques minutes passèrent et la jeune chatte était toujours contre l'arbre. Elle avait mal au dos du choc contre celui ci mais ne s'occupait pas de sa douleur pour l'instant. Elle avait autre chose de plus important en tête. Elle pensa à son frère Nuage d'Orient. Elle l'aimait si fort et il avait si bien veillait sur elle. Elle savait que si Fléau des Souffrances la tuer il trouverait tôt ou tard le responsable et la vengerait.
Puis soudain il retira sa griffe. La jeune chatte souffla mais ce fut de courte durée. Le matou lui griffa le ventre. La jeune chatte sentit son ventre la bruler mais elle cacha sa souffrance. Elle ne voulait pas que son ennemi interprète ça comme un signe de faiblesse. Il recula et dit d'un voix sans expressions comme à son habitude :

Tu ferais mieux de t’en aller si tu tiens à vivre plus longtemps…

Non mais sans blague. Il venait de l'attaquer et il croyait qu'elle allait partir comme ça sans rien faire. Elle se releva avec difficulté et dit :

Mais qui avait parlé de tuer moi je n'avait même pas pensé que tu pourrais peut-être me tuer. Après tout comme tu l'as dit ce n'est pas très loyal. Et pour ton information ce que j'avais dit était ironique. La jeune chatte prononça bien toutes les syllabes du dernier mot. Mais je te remercie de me laisser partir c'est une marque de compassion que je n'attendais pas de toi. En fait je me demandais si tu avais un cœur. Je ne sais pas ce qu'il c'est passé pendant ton enfance pour que tu sois comme ça mais même moi qui est vécu sans mes parents je suis capables d'être plus sympathique que toi.

Elle commença à reculer dans les bois puis s'arrêta brusquement et lui lança :

Ah et au passage c'est vrai tu cours assez vite mais ce n'est rien par rapport à moi donc ne tente pas de me rattraper.

Et sur ses mots elle s'élança à pleine vitesse mais pas en direction de la forêt. Elle allait en direction du chat et elle le percuta en pleine vitesse ce qui le fit basculer. Elle sauta au dessus de lui et en passant elle laissa trainer sa patte les griffes ouvertes. Elle sentit la peau du matou dans ses griffes mais ne s'arrêta pas. Elle se dirigea vers le camp en pensant que pour la première fois elle ne s'était pas sentie mal en se battant contre un chat de son propre clan. Maintenant elle filait, son dos et son ventre la faisait souffrir mais elle avait quand même gagner une partie de la bataille. Fléau des Souffrances avait dû être bien surpris lorsqu'elle l'avait blessé.

Elle entra en trombe dans le clan et fila dans la tanière du chaman. Du sang goutté de son ventre.

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