Toutes les bonnes choses... [♥]

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Parce que toutes les plus ou moins bonnes choses
Ont une fin. :3
https://www.youtube.com/watch?v=aV4ctooV62k

Spoiler:

"Salut, moi c'est Nuage de Ciel, du clan de l'Ombre !"

"Je suis Serre de Rapace, du clan du Vent."
"T'es mon ami maintenant, hein ?"
"Mais bien sûr que je suis ton ami ! Prend bien soin de toi."
"D'accord, au revoir Serre de Rapace, tu me manqueras."

"Hé oh Serre de Rapace ! C'est Nuage de Ciel !"
"Nuage de Ciel.."
"Merci de nous avoir sauvées, les petites et moi. Mais, pourquoi tu me fixes comme ça ?"
"Eh bien... Non, rien."
"Je sais que ton ami est mort mais ce n'est pas une raison pour être coincé comme ça ! Tu le verra quand tu seras mort alors n'en fait pas tout un plat ! Et moi, je compte pour du beurre ?"
"Tu te trompes. Je n'ai perdu personne. Mais j'ai un réel problème... Nuage de Ciel, c'est toi que j'aime."
"Serre de Rapace... J'aimerais qu'on reste juste amis, rien de plus."

"Serre de Rapace, je suis désolée pour ce que je t'ai infligé. Mais je tiens énormément à toi et je veux que tu saches que tu es mon ami, et je ne veux pas te perdre."
"Nuage de Ciel, c'est impossible. Je t'aime, tu comprend ? Et je sais que toi aussi."
"Je ne t'aime pas ! J'aime un autre !"
"Arrête de te mentir ! Pourquoi toujours vivre dans le mensonge, tu sais très bien ce que tu ressens au fond de toi !"

"Serre de Rapace, je t'aime."

"Poussière du Ciel, tiens bon ! Je suis avec toi, maintenant."

"Lâche-moi, salaud ! Je ne veux plus jamais te revoir !"

Tu le devras une dernière fois. Juste un dernier instant à reluquer ma face de con.

Tout ceci revint à l'esprit du chat bicolore, ses yeux verts plongés dans ceux bleus pâles de celle qui un jour lui avait accordé sa confiance, lui avait donné son coeur. Il s'en était nourri, l'avait émietté et blancé par-dessus son épaule. Il ne sentait pas le vent dans la longue fourrure, alors que de grosse bourrasques soufflaient dans le crépuscule naissant. Poussière du Ciel se tenait devant lui. Cette fois, il ne détourna pas le regard. Il ne pouvait plus déposer sa truffe grise contre le sienne rose claire, et plus jamais il ne pourrait l'appeler comme il l'avait toujours fait. Cielou, c'en était finis. Il n'en eu même pas le coeur brisé ; celui-ci était comme fait de pierre, insensible. Il ouvrit un instant la gueule, tout doucement. Son échine le picotait, lui dressant les poils sur les épaules. Il referma la gueule, en même temps que ses yeux. Le noir était bien plus reposant et doux, mais il ne pouvait plus faire volte-face. Un petit sourire se forma sur ses lèvre, et il chuchota assez fort pour qu'elle l'entende :

"Pourquoi ? Pourquoi est-ce si difficile de le dire ?"

Ils étaient pourtant là tous les deux. Il avait insisté pour que ce soit ici. Non pas pour l'apitoyer, mais pour mette un terme à ce qui les avait dépassés tous les deux. Elle ne l'aimait plus. Enfin, peut-être un peu. Mais comment oublier tout ce qu'ils avaient traversé ? Lui, il ne l'oublierait pas. Mais il devait avoir le courage d'oublier cet amour, mais si un jour il pouvait avoir la chance qu'elle le voit sous un autre angle, ce serait encore une superbe faveur qu'elle lui ferait. Elle était parfaite, bon sang ! Pourquoi avait-il été si con ? Il releva les yeux vers elle, et cessa de sourire. Il devait se lancer.

"Poussière du Ciel, je... Tu... Nous... Ca doit... Je dois arrêter. Je sais que je ne te briserais pas le coeur ce soir ; c'est déjà fait."

Il se demanda comment elle allait réagir. Elle devait lui prier d'abréger, mais il savait qu'elle ferait le bon choix. Elle avait toujours tout fait parfaitement, sans lui. Il n'était qu'un fauteur de trouble, un poison.

"Je suis si désolé. Je sais que tu me hais, et ça m'est insupportable. Je tiens beaucoup à toi, et je sais que je ne mérite pas ton pardon. Je ne mérite rien du tout. Enfin si ; oublie-moi. Déteste-moi autant que tu le peux, fais-moi souffrir comme tu as souffert."

--- · **---Invité---**Invité

Je t'ai aimé, je te déteste, je t'oublierai.
Musiik'

Je n'entendis même pas ce qu'il me disait. Voyez-vous, j'avais juste envie de lui cracher à la gueule. Je détestais cette chose qui se trouvait en face de moi. Je ne le considérais même plus comme une personne. Pour moi, ce mec avait autant de valeur qu'une merde de souris !

Je n'aurais jamais du l'aimer... Je regrette tant ! Mais en même temps, c'est lui qui m'a forcé ! Oui, lui, ce connard d'Etoile du Rapace ! Depuis le début, c'est à cause de lui. Il a ruiné ma vie ! Mais je ne pouvais même pas me venger. Il a un coeur de pierre, alors même si je lui sors les pires insultes ou que je l'humilie en public, il ne ressentira rien. Tout ce qu'il sait faire, c'est jouer avec les émotions des autres.

Alors que je m'énervais de plus en plus et que mes griffes se plantaient dans le sol, j'entendis sa dernière phrase. Il est désolé, la bichette, et il tient à moi. J'émis un rire nerveux. Combien de fois avais-je entendu cela ? Pff.. C'était incalculable avec ce salaud ! Il feriat mieux de se taire au lieu de remuer le couteau dans la plaie ! Je n'en pouvais plus, c'en était trop. Je voulais redevenir un chaton, me blottir contre ma mère et mon frère, être tranquille.

Mais c'était impossible. J'étais destiné à souffrir toute ma vie. Vaut mieux se suicider toute suite. Grâce à lui, je n'avais même plus peur de la mort, d'ailleurs ! Je pensais tout le temps à mourir, et la Mort ne m'effrayait plus autant qu'avant. C'était la seule chose bénéfique qu'il m'a apporté.

Prise d'un élan de fougue, je lui infligeai une griffure à l'épaule. J'étais folle. Mais c'est de sa faute ! Je lui rétorquai violemment :

- Tu l'as bien mérité, connard ! Tu n'es qu'un coureur de jupons et j'ai honte que mes petits soient de toi ! A mes yeux, tu n'es que de la merde de renard.

[ Désolée, aucune inspi' ! T_________T ]

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[Bon, j'ai la flemme de faire un gros truc, on s'en fiche de toute façon xD]

Etoile du Rapace fouetta l'air de sa queue. Il n'avait jamais voulu cela, il s'était trompé, avait tout raté. Mais il n'était pas un héros dans un conte de fée, et ça ne pouvait pas bien se terminer. Affrontant son regard sans broncher, le matou prit tout le courage qu'il lui restait à deux pattes. Un renard ? Ah ouais, comme celui qui avait faillit la bouffer. Mais ça n'avait plus d'importance ; après tout, elle, elle ne lui avait jamais brisé le coeur. Enfin si, deux fois. Et pourtant, lui avait continuer à l'aimer. Et là il l'aimait toujours. Franchement, lequel des deux avait le moins de chance ? La pauvre petite égoïste trompée par son compagnon ou le pauvre chat torturée par l'amour qu'il portait à celle qui le détestait le plus au monde ?

"Très bien. Je sais ce que tu ressens, tu sais. Une terrible honte, une humiliation torturante, une haine et une fureur incontrôlable ; je suis un expert. Dis-toi... Que nous sommes quittes."

Il fit volte-face, se sentant soudain léger. Tous ses soucis n'étaient hélas pas partis ; il avait enfin eu le sage pardon de Cendre du Phénix et il avait quitté cette traînée de Poussière du Ciel. Qu'elle aille donc pleurer dans les pattes de son Etoile du Lac, le chef indigne. Et c'est moi qui parle de chef indigne... Etoile du Rapace tourna la tête vers la chatte blanche et s'inclina un peu. Il avait du mal à croire que la frêle apprentie qu'il avait tant chérie était devenue une fière guerrière et lieutenante.

"Bye."

Etoile du Rapace s'en alla, sans courir. Il marchait simplement, observant alors les champs. La température s'était refroidie et la nuit s'installait. Les guerriers du Clan des Etoiles étaient déjà visible sur le ciel rouge sang. Tout allait s'arranger, se dit le chef du Clan du Vent. Demain serait enfin un autre jour, et la page serait enfin tournée.

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