||Son nom : Liberté de l'Ange. Un bien joli nom qui pourtant, possède une certaine signification aux yeux de certains... Peut-être ce nom a-t-il un sens caché? Ou bien, Liberté de l'Ange était destinée à porter ce nom? Le clan des Étoiles vous le dira peut-être... Est-ce pour souligner sa beauté digne d'un ange? Ou bien encore, montrer son cœur rebelle et son besoin de liberté?

||Son âge (en lune = un mois) : Cette guerrière au cœur rebelle est assez jeune. Elle a 22 lunes pour être précis.

||Son Clan :L'Ombre... Est-ce pour montrer son léger coté ténébreux et mystérieux ou bien valoriser son habilité au combat, car tout le monde le sais, l'Ombre est le clan le plus fort de la forêt. Mais cette demoiselle est-elle fidèle à son clan? Vous le verrez avec les rp's!

||Son sexe : Femelle, si vous ne l'aviez pas remarqué.

||Son rang : Et bien, Liberté de l'Ange n'est sans doute pas cheffe ou lieutenante, à moins d'un miracle du clan des Étoiles. Elle n'est pas non plus ancienne, ni chatonne ou apprentie. Elle est donc guerrière.

||Son histoire (minimum quatre lignes) :

Prologue: Traquée.


L'après-midi commençait. Dans la ville, les passants se pelotonnés dans leurs épais manteaux. Les voitures roulant sur la route projetaient de l'eau sur les trottoirs, dû à une pluie récente. La ville était sombre et mystérieuse, dangereuse et inquiétante. Nombre de chats des rues le savait. En cette triste saison nommée l'automne, on trouvait peu de choses à manger. Il fallait fouiller dans les poubelles, quémander aux humains et même tuer pour vivre. Quand je dis tuer, c'est pas les souris et compagnie. Ce sont les chats. Ces matous de la ville, au pelage sale et emmêlé, aux yeux cruels et aux griffes acérées. Des tueurs fourbes et sans pitié. En voici un, là bas, près du poteau. Il regarde de ses yeux verts émeraude l'autre bout du pont, sa longue fourrure aussi grise que du charbon collée contre son corps musculeux. Un sourire mauvais se dessine sur son visage. Il la trouverai. Il s'avance et cours. Il cours au loin.

Je te retrouverai...Et je te tuerai.


Un vent frais secoua doucement le long pelage blanc d'Era. Celle-ci rapprocha doucement ses chatons contre son ventre chaud et les petits se pelotonnèrent contre elle. La chatte passa un coup de langue vigoureux sur chacun des chatons puis soupira. Les temps étaient durs en ce moment, très durs. Elle avait à peine assez de lait pour nourrir sa progéniture. Ses chers petits, ses trésors... Pourrait-elle assurer leur survie encore longtemps, jusqu'à-ce qu'ils connaissent l'art de la chasse?

Elle en doutait.

S'arrachant avec difficulté de ses sombres pensées, elle observa le ciel. De gros cumulonimbus gris le couvrait. Une gouttelette vint s'écraser sur le museau d'Era. Elle secoua la tête, agacée. La chatte blanche allait devoir encore changer les petits de place. Elle se leva et se passa un coup de langue rapide sur son poil emmêlé. Puis elle emmena ses chatons. Ses trois trésors, si petits, si fragiles... Era porta le premier, un mâle roux. Le deuxième était une jolie petite femelle au pelage d'argent tigré de noir. Et enfin, la dernière, était aussi blanche que la neige. Un petit bout de chou. La femelle blanche ressemblait en tout point à sa mère. Celle-ci ne sentait pas qu'un regard d'émeraude l'épiait, un peu plus loin. Le regard la suiva, jusqu'à ce qu'elle disparaisse.


Chapitre un: Pleure tant qu'il reste de la vie en toi...

-Les enfants, venez ici tout de suite!

Les chatons se retournèrent en grommelant, puis se dirigèrent vers leur mère qui les attendaient, assise, la queue enroulé autour de ses pattes. Son regard de saphir se posa sur chacun des trois chatons, l'œil sévère. Elle les sermonna, leur disant sa phrase habituelle:

-Ne quittez jamais notre foyer, la ville est dangereuse! Maintenant, retournez dans le carton!

Les trois chatons s' exécutèrent, la queue basse. Ils rentrèrent dans le panier puis s'allongèrent. La nuit tombait, et le soleil projetait des ombres dansantes sur le mur de la maison d'à coté. Les premières étoiles apparaissaient et les petits observèrent silencieusement le ciel, émerveillés. La mère s'en aperçut et vint se coucher contre eux, non sans un ronronnement d'amusement. Les chatons se pelotonnèrent contre leur mère, cherchant une tétine. Après avoir bu leur maigre ration de lait du soir, ils s'endormirent, sous le regard bienveillant de leur mère, qui ne tarda pas à s'endormir.

La lune argenté éclairait la ville de sa douce lumière. A cette heure ci, les humains dormaient tranquillement chez eux, dans leur lit douillet et leur maison bien chauffée. Dans le carton faisant office de couche Era, Ange n'arrivait pas à dormir. L'idée d'explorer la ville lui était resté dans la tête. Sans plus attendre, elle se leva sans un bruit et courut en direction de la rue.

Ange était fière, elle venait d'attraper sa première proie: une souris. La petite chatte savait qu'elle venait de faire une bêtise, mais cela serait surement pardonner par sa mère puisqu'elle avait apporter à manger. Elle, son frère et sa sœur allaient pouvoir manger de la viande pour la première fois, grâce à elle! Arrivée au coin de la rue, elle entendit un cri.

Celui de sa mère.

Elle courut jusqu'au carton, et ce qu'elle vit l'horrifia. Sa mère était étalée par terre, agonisant dans une flaque de sang. Son frère et sa sœur gisaient, morts. Un chat énorme et musculeux, au pelage de charbon, les contemplaient, un sourire mauvais sur le visage. Du sang couvrait son pelage. Ange hurla un "maman!" et le chat se retourna, la fixant de ses yeux d'émeraude. La petite chatte fit volte-face et se mit à courir, le chat gris à ses talons. Ange ne regarda pas derrière elle, trop désemparé et désespérée. Elle grimpa dans un arbre, de ses petites pattes, non sans mal. Le chat gris commença à grimper dans l'arbre quand un éclair noir surgit et sauta sur le matou gris. Surpris, le chat au pelage de charbon poussa un cri et griffa son assaillant. L'autre matou noir le mordit à sauvagement à la gorge. Le chat hurla mais planta ses longues griffes étincelantes dans le ventre de l'autre animal, mais celui ci ne gémit même pas. Au contraire, il planta une nouvelle fois ses crocs dans le cou du matou qui tomba. Pour terminer cette sanglante bataille, le chat noir lui brisa la nuque et se releva, montrant ainsi son visage. Ses yeux bleus étaient doux, et malgré la bataille précédente, il sourit. Ange l'observa terrifiée. Elle regarda sa cicatrice, lui couvrant son visage. Le matou lui dit, d'une voix douce:

-Viens, maintenant tu ne risques plus rien.

La petite chatte obéis et soudain, se blottit contre le chat en pleurant. Celui-ci l'observa et un fin sourire se dessina sur son visage.

-Pleure tant qu'il reste de la vie en toi...


Chapitre 3:


-Ange, rampe mieux que ça, on dirait un gros chat lourdaud!

La jolie chatte blanche grommela. Laker, l'observait, l'œil sévère. Elle se releva, quand arriva Iros, le fils de Laker, un beau matou noir, aussi noble et beau que son père, avec la cicatrice en moins. celui-ci lui avait expliqué que Laker tenait sa cicatrice d'un combat contre un chien. Iros s'avança avec assurance vers son père, en lui disant d'une voix douce:

-Allons papa, laisse la faire, je sais que c'est une bonne chasseuse.

Ange jeta un regard noir à Laker. Elle n'avait pas besoin d'être découragée à longueur de journée! Laker s'avança vers son fils, dédaignant Ange du regard.

-Mon fils, je tiens à élever des bons chasseurs, car vois-tu, quand je ne serai plus là, qui veillera sur vous, qui vous donneras à manger? Allez, filez maintenant, vils imprudents!

Les deux chats détalèrent côte à côte. Bien que Laker soit sévère, Ange le considérait comme un père. Il l'avait sauvée et élevée. Iros l'entraina vers un jardin d'humains. L 'herbe était verte, et des rosiers aux fleurs d'un rouge écarlate couvraient les murs blancs de la maison trônant au centre du jardin.

[A finir]