» The Moon has exploded in the lake ;;

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» The Moon has exploded in the lake
and it makes me think of Sun.

Anis étoilé réalisa ce soir là qu'il était libre. Nan mais libre, libre. Étant chaton, il sortait en douce sans en avoir le droit, étant apprenti, il sortait seul sans en avoir vraiment le droit. Maintenant...
Maintenant il pouvait faire ce qu'il voulait !
Et ça l'empêchait de dormir. Être adulte, c'est d'un ennui ! Quel intérêt de faire des choses alors qu'on a le droit de les faire ?
Le jeune guerrier tourmenté se leva et tourna plusieurs fois sur lui même avant de se recoucher, espérant trouver une position un peu plus confortable. Sa litière était très proche de celle de Nix, & il était conscient qu'il l'empêchait très certainement de dormir, et ça il ne voulait pas.
Alors au lieu de s'agiter de nouveau, il se leva et sortit, tout simplement.

A peine dehors, tout les vents du ciel se mirent d'accord pour lui emmêler les moustaches. C'est en tout cas l'impression qu'ils donnaient. Anis étoilé plissa les yeux & frissonna, mais ne renonça pas à sa sortie.
Il fit vite fait le tour du camp, sans trouver une seule âme en peine qui ne dormait pas, alors, sans trop réfléchir, il sortit du Camp.
Après tout, il avait le droit.
Et c'est là que son esprit tordu et un peu masochiste sur les bords décida que traverser les frontière, c'était fun. C'était surtout la toute dernière chose qu'il ne devait pas faire.

Comme un cxn, il décida d'aller tout droit et adviendra que pourra. De toute façon il faisait nuit presque noire et il n'avait pas envie de lever le museau vers le ciel pour retrouver son chemin grâce aux étoiles. Les "guerriers de jadis"... Tout le monde sait à quel point Nis fait confiance à ce Clan...
Finalement, plus l'on s'éloignait du centre du territoire du Vent, là où était le Camp, moins il y avait de vent. L'air était même un peu plus doux, ça devenait une balade nocturne assez agréable.
Mais tandis qu'il marchait, toujours plus loin, mais toujours plus près de la limite en même temps, un reflet attira son regard.
C'était un reflet de lumière. On aurait dit que la Lune était tombée et s'était explosée sur le sol. Aussitôt, Nis leva les yeux mais la Lune et les étoiles était bien dans le ciel, on aurait même dit qu'une petite étoile s'était mise à briller plus fort comme pour se fxutre de sa gueule.
Alors il baissa ses yeux émeraude et se mit à courir en petite foulée, pour rejoindre le phénomène étrange qui se déroulait devant lui.

Peut après, il se retrouva devant le Grand Lac, celui près du Clan de la Rivière, et dans lequel se reflétait l'astre de la nuit sur les petites vaguelettes qui l'agitaient.
Écrasé par sa propre bêtise, il se coucha devant l'étendue d'eau, ses pattes avant soigneusement posée devant lui et ses griffes labourant machinalement le sol.
En voyant cet endroit, même si ce jour là il apparaissait très sombre, des souvenirs remontèrent dans l'esprit d'Anis étoilé ; des souvenirs ensoleillés d'une belle & chaude journée de la saison des feuilles vertes...

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Renaissance du Phénix avait ouvert ses yeux à contre-coeur. Elle resta un moment le museau sous la queue, ses pupilles scrutant l'extérieur avec amertume. Elle détestait se lever, elle était très flemmarde notre Nix'. Une patte après l'autre, elle s'étira, le dos rond puis courbé. Profitant de sa souplesse, elle tordit le cou vers la litière d'Anis Etoilé. Mais elle était vide. Nada. personne. Avec un soupir agacé, elle sortit de l'antre fait de ronces. Elle cligna les yeux, éblouie par la lumière du soleil et releva la tête vers le ciel. Il ferait beau aujourd'hui, c'était sûr. Suivant des yeux les chats du Clan, elle attendait son amour. Mais non, Il n'était pas là ce c*n.

La femelle au pelage charbonneux parcourut la lande à la recherhe du mâle gris, mais rien. Où était-il ? Elle se le demandait bien. Elle alla aux haus plateaux, au grand rocher, dans la forêt et même aux quatre chênes. Vers le milieu d'après-midi, elle apporta quelques proies aux chats du Clan, deux lapins et un merle. A peine elle déposa ses proies qu'elle acourut vers la tanière des guerriers pour demander si quelqu'un aurait vu Nis'. On lui rapporta qu'il était sorti. Rien d'étonnant. Avec un grognement agacé, elle quitta de nouveau le camp.

À la tombée de la nuit, elle arriva vers le grand lac. Elle-même ne voyait plus se propres pattes tellement il faisait sombre. Seuls ses grands yeux bleus azurs luisaient, enfin une saphir et un oeil voilé par la balafre de dernier combat de la femelle noire. Soudain, un mouvement attira son attention. Près de l'eau, un chat s'était étendu. Il ne fallut pas longtemps à Nix' pour deviner la belle silhouette bien dessinée de Nis'. Son dos, ses pattes, ses oreilles, jusqu'à sa queue (grrrr). Poussant un soupir mi-agacé, mi-amusé, la petite chasseuse s'avança à pas menus vers lui. Elle poussa un miaulement tout doux, tout mignon pour prévenir son amant qu'elle s'approchait. Pourquoi elle le prévenait ? Si elle pouvait éviter la crise cardiaque de celui qu'elle aimait plus que tout, ce serait un peu plus cool, nan ? Autant éviter le pire. Elle se coucha auprès de lui et lui lança un sourire charmeur, plaçant une de ses pattes noires sur la sienne. Ne trouvant pas les mots pour lui parler ou l'engueuler, elle enfouit simplement son museau dans son cou, ronronnante. Puis elle recula doucement et lui murmura :

« Je t'ai cherché toute la journée, où tu t'étais planqué ? Tu m'a fichu la frousse stupde boule de poils ! »

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Je t'ai cherché toute la journée, où tu t'étais planqué ? Tu m'a fichu la frousse stupide boule de poils !

Ne cri paààhaas...

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Renaissance du Phénix recula doucement sa tête pour retirer son museau de son cou et coucha ses longues oreilles noires sur son crâne. C'était la première fois qu'Anis Etoilé lui faisait ça. Quelque chose n'allait donc pas ? Pourquoi il réagissait ainsi ? Elle avait fait quelque chose de mal ? Si c'était bien le cas, qu'avait-elle fait alors ? La guerrière aux couleurs de jais commença à s'inquièter, ses yeux bleus arrondis soudainement, son coeur frappant plus fort dans sa poitrine.

L'aube se lèverait sûrement dans quelques heures et Nis' se retrouverait comme une conne devant Nis' pour repartir, seule, sans proies. Elle se colla contre lui, flanc contre flanc, pattes contre pattes et enroula sa queue autour de la sienne. Comment se sentir bien, flottant comme un oiseau dans le ciel, auprès de celui qu'on aime ? L'amour parfait n'existe pas, mes bons amis, mais deux personnes qui s'aiment ça ne devrait pas être pour rien. C'était du moins la pensée de la jeune chatte. Puis elle commença à ronronner pour le réconforter, ne sachant pas si elle l'embêtait par sa présence ou alors s'il se sentait mal.

« Je t'aime... »

C'était les seuls mots sortis de sa bouche. S'attendre à quoi ? Une rafale de piques et de reflexions cinglantes ? C'était la douceur qui avait forgé le caractère de la chasseuse, comme on forge une épée avec amour. Son regard glacé resta un moment figé sur lui, la glace sur la roche immobile, le ciel azur au-dessus des montagnes silencieuses, l'eau du lagon scrutant les bas fonds des abysses. Les yeux verts de son compagnon étaient cachés par ses pattes musclées. Pleurait-il ? Était-il en colère ? Ou heureux ? Et les hérissons volent ! Bien sûr, Nis' était un chat franc, il ne pleurait pour faire son intéressant, il ne souriait par pour se moquer de ses amis, mais la colère... Plus évident, d'un coup. « Je t'aime » n'était peut-être pas suffisant, mais quel est plus beau cadeau que la confiance et l'amour d'une femelle dévouée ? Elle n'était pas plus forte que Renard, pas plus noble que Summer, pas plus... Mais elle avait des qualités. Lui avait perdu sa mère, pareil pour elle, il n'aimait pas son père, elle aussi. Son père... Qui l'avait abandonné à son sort pour se trouver une autre compagne et que Fox' naisse ainsi. Quel sale petit lapin sauteur. Bref, pas d'absurdité mes enfants ! Fox était un don du Clan des Étoiles, fort et loyal, un peu caractériel, mais gentil. Le chat blanc et la chatte noir, le ying et le yang, la lune et la nuit,les ténèbre et la lumière. Superstitions ! Qui doutait du courage et de la loyauté de la guerrière malgré qu'elle soit dévisagée ? Mais... Attends voir... le visage de la guerrière se raidit. Et si... Et si Nis' la plaquait pour son visage ? Et si en fait il l'a trouvait laide ? Non, c'était totallement impossible, pas Anis Étoilé ?! Elle enfouit de nouveau son museau dans son cou et murmura sur une voix tremblante :

« Dis... Tu m'aimes encore... Pas vrai ? »

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Nis planta fermement ses griffes dans le sol. Les hérissons volent ? Et puis quoi encore ? Tout ce que voyait le guerrier gris, pour l'instant, c'était des étoiles de toutes les couleurs, tirant sur le rouge, tandis que la douleur se la jouait à la "effaceur" pour ne laisser dans la tête d'Anis étoilé qu'une petite bouillie difforme de sensations.
Il aurait tellement voulu bouger, car René se trouvait juste à côté et que malgré tout il sentait sa présence.
Il sentit aussi la chaleur l'envelopper, à l'instar de l'odeur de Nix, et la savoir là lui fit du bien. Il avait conscience des ronronnements de sa belle et des vibrations que cela entrainait. Jamais il ne les avait si bien entendues.
Anis étoilé se détendit un peu et se pelota contre la fourrure noire de Nix, comme un enfant et sa mère, mais en mieux, en fait.

Nixeuh, j'ai mal.

Nis serra les dents, même pas conscient qu'il agissait comme un chaton. Mais la présence de la guerrière était apaisante.
Il leva les yeux et en les ouvrant, il réussit même à trouver ceux tout bleus de Renaissance du Phénix. Il fit passer une lueur d'excuse dans son regard et réussit même à la gratifier d'un semblant de son sourire en coin narquois.

J't'aime encore. Même si je sais pas pourquoi mais ça me donneuh un mal de tête trop violent.

Anis étoilé ne fut même pas surpris qu'elle doute encore de son amour. Il commençait à être habitué, et il avait aussi ces oiseaux qui picoraient son cerveau...
Cela lui fit quand même un petit pincement au cœur, comme à chaque fois, même s'il ne se l'avouera jamais, car le belle-re qu'il était ne souffrait pas pour des histoires d'amour, il encaissait, et avec le sourire s'il vous plait.
Sauf que là ça devenait un peu dur de maintenir le sourire parce que, sérieux, ça commence à cogner violent dans sa tête. Il ne savait plus quoi faire et espérait vivement que Nix trouve une idée brillante parce que là...

En entrouvrant à nouveau ses yeux qu'il ne se souvenait même plus avoir fermé, Nis aperçu le grand lac, et la lune qui se noyait dedans, et qui pourtant volait par dessus. C'était elle le hérisson ?

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(euh... je sais pas quoi répondre moi XD)

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