Le soleil se levait à peine, laissant ses doux rayons de soleil parcourir le camp. La matinée était un peu fraîche, des perles de rosés étaient un peu partout, scintillant dans le camp comme des perles. Les animaux de la forêt commençaient à se réveiller, tout comme Mer D’Azur. Ouvrant doucement les yeux, ses prunelles bleu regardait autour d’elle, les chats dormaient rien ne bougeaient a par le pelage de ses compagnons sous leurs respirations. Sans un bruit la jeune chatte se leva et sortit de la tanière. S’étirant de tout son long, la femelle blanche entreprit de se faire une petite toilette, profitant des rayons du soleil qui lui réchauffait doucement le pelage.

Doucement elle se dirigea vers la réserve de gibier où elle prit une souris. S’allongeant elle commença à manger tout en regardant autour d’elle. D’autres chats montraient le bout de leurs nez, tous encore endormis par cette nuit. Mer D’Azur salua quelques chats tout en continuant de manger. Elle se sentait vraiment bien dans ce clan. Elle remercia silencieusement sa mère qui avait rejoint le clan des étoiles puis son père qu’elle n’avait jamais connus, sans eux elle ne serait pas là. Finissant de manger Mer D’Azur se leva et se décida d’aller chasser un peu.

Sortant du camp elle marcha tranquillement. Il était certes tôt mais le gibier était déjà de sortis, il n’y avait plus qu’à repérer, traqué une proie puis une autre et ainsi de suite. Levant son nez en l’air, la femelle aux yeux bleu renifla, tentant d’intercepter l’odeur d’une proie envisageable. Pour le moment rien ne vint, elle continua donc à marcher à travers le territoire. Soudain, une odeur de lapin lui chatouilla les narines. Redressant légèrement la tête, Mer D’Azur aperçut un beau lapin bien dodu. S’aplatissant, le prédateur approcha doucement de sa proie quand le lapin redressa la tête et détala. Ne voulant pas raté sa proie, mer D’Azur se mit à le poursuivre, ne faisant pas attention où elle allait.

Au bout d’un instant le lapin s’arrêta et se remis en faim à un rythme normal. Mer D’Azur se demanda ce qui avait bien pus l’effrayer, un renard ? Un blaireau ? Non elle aurait sentis leurs odeurs sinon. Peut autre que c’était le vent qui en tournant avait amené son odeur vers le lapin. Le gibier justement s’était arrêté. Mer D’Azur se remis en position de chasse, faisant bien attention cette fois ci au vent qui semblait être de son coter pour une fois. S’approchant doucement elle finit par bondir, et tua sa proie sur le coup.

- Je t’ai eu !

Fière d’avoir eu le lapin qu’elle voulait elle l’enterra pensant encore chasser un petit peu. Quand elle enterra sa prise, la femelle renifla l’air puis s’immobilisa. En poursuivant le lapin, elle n’avait pas fait attention aux frontières ! Voilà qu’elle se retrouvait sur le territoire de l’Onyx qui sait si elle n’était pas passée par d’autres territoires entre temps. Mer D'Azur se dit qu’elle n’aurait cas dire que le lapin était au départ sur son territoire mais qui dit que les membres de l’Onyx la croirait ? Elle pouvait très bien mentir pour eux et ce n’est pas parce qu’elle dirait le contraire qu’ils la laisseraient tranquille.

Elle devait partir elle le savait, regardant autour d’elle, elle vit qu’elle était près d’un petit ruisseau. Soupirant elle déterra son lapin à peine enterrer et le pris dans la gueule avant de s’approcher de la rivière pour boire un peu, la course l’avait assoiffé. Mer D’Azur se souvint qu’elle devait alors vite partir, avant que quelqu’un ne l’aperçoive.

Reprenant son gibier dans la gueule elle s’apprêtait à partir quand le vent tourna et lui apporta une odeur. Un membre de l’Onyx. Mer D’Azur tourna doucement la tête et vit une chatte à l’allure assez différente de ce qu’elle avait pu voir jusqu’ici. Le chat devant elle n’avait pas de poils, juste de la peau fripé et elle était assez menu. Mer D’Azur savait qu’elle ne pouvait pas partir comme cela maintenant, elle posa sa proie et s’assit enroulant sa queue autour de ses pattes.

Elle fixa l’inconnu de ses yeux azur et dit doucement et calmement.

-Bonjour, je suis désolé d’être sur votre territoire mais le lapin m’a emmené ici et je n’ai pas fait attention.

Mieux valait de pas cherchez la petite bête, La femelle blanche avait dit la vrai histoire, il ne restait plus qu’à espérait que l’autre la courait et que cela n’en viendrait pas aux griffes. Mer D'Azur attendait que la chatte réponde, espérant vraiment que cela ne tourne pas mal. Mais comment aurait elle pu savoir qu'elle allait apprendre des choses sur elle même ?

Fleur de sala était de garde cette nuit là, elle s’était installé au centre de la clairière, la tète lever vers le ciel en se remémorant la veiller qui avait eu lieu juste âpres son baptême de guerrière, cela ne faisait pas si longtemps, et pourtant, la jeune femelle avait l’impression que cela faisait une éternité…

La sans poil ferma ses paupières un instant et les rouvrit pour voir les ancêtres lumineux disparaitre un a un pour laisser place a l’astre flamboyant. Fleur de sala s’approcha de la réserve de gibier et prit un campagnol qu’elle apporta a son chef, elle aimait bien étoile de Glace mais attendait impatiemment sa fin pour avoir une chance d’être nommer lieutenante. Et si se n’était pas elle que chant du loup choisissait ? Et s’il lui préférait un guerrier plus expérimenter ? Elle se promit de se rapprocher de lui afin d’avoir plus de chance.

Après avoir apporté la proie au meneur, elle fila ventre a terre a la réserve de gibier mais a sa grande déception, il ne restait que deux lapins, elle préféra les laisser aux autres et partie chasser dans la foret.
En passant devant des guerriers qui se reposait au soleil, elle laissa échapper un bâillement a s’en décrocher la mâchoire, l’un des guerrier lui dit :

-Tu devrais te reposer Fleur de Sala, tu as veillé toute la nuit

Agacé, elle répondit d’un ton cinglant :

-Si ti bougeait ton derrière, je pourrais peut être me reposer, parce que se n’est pas comme sa
que la réserve de gibiers va se remplir.

Puis elle sortie du camp sans se retourner.

Elle s’enfonça dans les sous bois, bientôt, elle repéra la trace d’un campagnol, elle repéra le petit rongeur à une longueur de queue de là .Elle se mit en position et avança silencieusement entre les brins d’herbes comme son mentor lui avait apprit plusieurs lunes plus tot. Elle bondit et attrapa la proie à qui elle brisa la nuque aussi sec. Elle attrapa ainsi plusieurs proies. Sa partie de chasse la mena jusqu’au petit ruisseau que serpentait entre les rochets.

Alors qu’elle reniflait l’air a la recherche d’un fumet de rongeur, Fleur de Sala repéra une odeur de chat qui n’appartenait a aucun des clan. Pourtant, cette odeur ? Elle était sure de l’avoir déjà sentit .Elle avança entre les fougères en prenant garde de ne pas dévoiler son odeur au chat. Elle vit une femelle blanche, elle devait avoir le même âge qu’elle, elle ne l’avait jamais vue, surement une solitaire. Elle se désaltérait dans le ruisseau, le cadavre d’un lapin gisait a ses cotés.
Hélas, le vent tourna donnant sa position à la femelle qui tourna lentement la tete avant de s’assoir la queue autour des pattes :

-Bonjour, je suis désolé d’être sur votre territoire mais le lapin m’a emmené ici et je n’ai pas fait attention.

Etant déjà de mauvaise humeur, la sans poil n'écouta même pas les explications de la chatte :

-Tu es sur le territoire du clan de l’Onyx, se lapin est a nous !

Et sans laisser le temps à la femelle aux yeux bleus de répondre, elle bondit et plaqua l'étrangère au sol….

Malgré toute ces tentatives, la femelle blanche réussit a plaquer notre guerrière au sol, les yeux bleu de la chatte adverse transpercèrent ceux de Fleur de Sala .

Ce regard !

Rien a faire, la sans poil en était sure, elle connaissait cette femelle, mais qui était …..
La voix de sa rivale la fit sursauter :

-Ecoute, chatte sans cervelle, je ne suis pas là pour me battre, tu veux que je parte ? Je vais le faire, pas besoin de se battre pour ça, va te déchainer sur quelqu’un d’autre !

Le vent s’arrêta de souffler, la fourrure de Fleur de Sala la picotait. L’autre se leva, et alla se placée a une bonne distance de notre chatte, qui, interloqué, restait au sol …

Soudain, un éclaire illumina son regard, cette femelle, elle savait qui c’était, mais étais-ce possible ? Un tel miracle lui paraissait inconcevable !

La femelle lui dit quelque chose mais notre guerrière aux yeux de cristal ne l’écouta pas , les images de son enfance lui revenait en mémoire : Sa mère , triste et sans amour pour ces chatons innocent , la terreur de cette nuit ou elle c’était perdue , le sang de sa mère , la disparition des autre chatons , l’odeur de la peur , la solitude , son arriver dans la clan , l’odeur de la progéniture ,cette odeur qu’elle portait …que portait cette chatte …

« Neige … sa voix se brisa, Neige ! Enfin…. »

De grosse larme mouillèrent son corps dépourvut de poils , Elle avait retrouver sa sœur !!!