Les arbres se penchaient sous la force de la brise lourde qu'apportait un gros nuage noir, les roseaux pliaient et se brisaient sous la chaleur étouffante, les chats du clan de la rivière c'était réfugié dans leurs tanière avant que l'orage explose. Nuage de Fraîcheur profita de cet instant de répit pour sortir, la pluie, le camp en avait bien besoin, la nature sèche aussi, elle s'ennuyait à mourir, son mentor avait disparut, et les seules choses que l'apprentie faisait de sa journée, c'était : s'occuper des anciens, des chatons et enlever les tiques des différents chats, pendant que les autres jeunes chats s'entrainait pour devenir guerrier, plusieurs fois elle avait été inviter a regarder l'entrainement d'un de ses camarades, mais, cela n'a rien d'intéressent quand c'est n'est pas nous même qui nous entrainons. Alors, elle allait et venait, ou son esprit l'emportait, tel une feuille qui se laisse porter par le vent d'automne. L'automne, une saison monotone, que Nuage de Fraîcheur appréciait autant que la saison des feuilles nouvelles, même si celle-ci annonçait l'arrivé des première gelée. Et voilà qu'encore une fois, elle se laissait aller, marchant au hasard, son âme perdu dans la contemplation des gros et lourd nuages bleutée, ils se rapprochaient, une ombre avançait doucement, un grand serpent qui avalait le paysage, en silence. Pourquoi fallait-il qu'elle se sente si seule ? Son cœur gardait toujours une cicatrice qui saignait, et ne s'arrêtera jamais, une hémorragie mentale incurable. Et voilà que devant-elle se dresse cet île, ou tout s'est terminé. Mais, pour son bien, elle avait besoin de s'y rendre, les jours de pluies étaient les bienvenues ; car les couples ne s'y aventuraient pas, de peur de s'enfoncer dans la vase, former par l'eau stagnante qui permet d'arriver a l'ilot. En parlant de cette parcelle de terre, elle était très agréable les jours d'été, l'ombre des arbres feuillus cachait le soleil brulant, mais aujourd'hui, le soleil était cacher depuis l'aube, par de gros nuage flottant. Nuage de Fraîcheur mis une patte dans l'eau, pour parvenir a son point d'arrivé, elle frémissait de plaisir, puis continua, avec une démarche ondulante. Et, enfin arrivé sur un imposant chêne, qui surplombait un ru qui coulait depuis des rochers un peu plus loin, l'apprentie s'assit, et contempla, en silence, la rivière, et la forêt du clan du tonnerre. Comment pouvaient-ils vivre sous ses arbres sans pouvoir voir le soleil ? Ou même les nuages rouges du crépuscule ?

Ces chats sont bien étranges...

Quand, elle s'installa pour somnoler, et repenser au souvenir qu'elle avait sur cet îles, un bruit attira son attention, elle dressa l'oreille, et, comme pour éviter un danger, l'apprentie fila ventre a terre se réfugié dans un arbre. C'était une ombre furtive, et plutôt élégante, et svelte, mais, Nuage de Fraicheur de ne rappelait pas avoir vue cette silhouette, dans le camp. Elle se décida, et bondit du haut de l'arbre, toute griffe dehors en poussant un feulement aigue, et tomba sur le chat, qui se détourna, surpris.

Montre ta tête crotte de renard ! Cria l'apprentie, ou bat toi comme un guerrier !