Nous étions un plein apres - midi , le clan de l'ombre etait envahit par un bain de soleil couvert par quelques nuages .
C'etait un jour de de beau temps pour un hiver aussi froid , malgré le beau soleil le sol étaait glaciale et une brise de vent fraiche soufflait sur la foret .
Pelage De Sang , comme à son habitude , allait se detendre au petit ruisseau , cette fois là , elle ne se pressa pas ; elle marchait en suivant le chemin habituel qu'elle prenait , un chemin remplit de brousaille .
La feline brune aimait la difficulté même si ce parcour était très simple , elle aimait se compliquer la vie et prendre des chemins que pratiquement personnes ne prenait .
Arrivée au petit ruisseau , elle alla s'assoire sur le rocher le plus proche de l'eau , la chatte aimait le bruit et l'odeur de l'eau et de l'humidité .
Pelage De sang leva sa tête dans la direction du soleil, elle ferma les yeux .

Quelques minutes plus tard elle s'allongea sur le rocher , et sentie une présence dérrière elle , elle huma discretement l'air et detecta un mâle du clan de l'ombre .
La feline ne se retourna pas mais dit au matou :


- Que fais - tu cachés dans ses broussailles ?

Elle avait parlé dun ton froid sans sentiments comme à son habitude .
Puis , elle attendit une reponse du matou .

La nuit était silencieuse. On n'entendait juste le vent qui rasait l'herbe, doucement, glissant et esquivant chaque brin. La brise était fraiche. Pourtant, la nuit était douce. Le ciel couleur encre était illuminé par des milliers d'étoiles qui brillaient ensembles. Elles scintillaient, là, toutes en même temps, pour notre plus beau plaisir des yeux. Une odeur de nuit, régnait là. Cet endroit, parsemé de lucioles éclairées rayonnait. C'était le plus bel endroit qu'il n'avait jamais vu. Sa plage et sa forêt n'arrivait pas à la cheville de cet espace. La lumière des petits moustiques l'émerveillait, il leva la tête, scrutant de ces prunelles sans éclat la lente danse des insectes éclatants. Il tournait en rond mais s'en foutait. Parceque ce spectacle là, sous ses yeux, y'avait vraiment rien de plus beau. Toutes ces lucioles, qui se pressent dans l'immensité obscure de la nuit, elles forment un ballet de danse, et il ne peut détacher son regard de cette magnifique représentation. Sa queue, longue et blanche, traine derrière lui, mais il s'en fout. Car les lucioles le passionent. Il ne ressent rien mais il les aime. Ce qu'il veut, c'est seulement se laisser bercer par cette lumière aveuglante, se laisser flotter dans les bras de ces insectes qu'il trouve magnifique. Se laisser mourrir. Parceque plus rien ne le rattache à la vie, plus rien. Vous entendez ? Plus rien. Il n'est plus qu'un corps qui se déplace, comme ça, qui erre, de terre en terre. Son coeur est brisé. Son âme envolée.


Il tourne sur lui-même, la tête tournée vers la toison lactée du ciel. Les paupières closes, il soupire. Puis les rouvrent. Il ne peut pas perdre une miette de ce spectacle. Les lucioles courent autour de lui, elle glissent sur son pelage. Parfois, l'une d'entre elles le pique et le ramène à la réalité. Il ne rêve pas. Il vi tellement. Et c'est génial de vivre. Il se laisse porter par ce tourbillon d'espoir, de vie. Dans sa tête, tout se mélange. Il ne sait plus quoi faire, et soudain, le sol se dérobe sous ses pattes. Tout devient noir, rien ne s'éclair alors qu'il y a à peine quelques secondes, tout était si lumineux. Sa tête tombe lourdement sur le sol et heurte une pierre. Le sang se répend aussi vite qu'un reflux de fleuve. Une grosse marre entoure son corps sans vie. Mais il s'en fout. Ce qu'il voit, lui, c'est sa mère. Son pelage jaune qui luit, là, parmis les étoiles. Il veut la rejoindre mais un film invisible l'entoure. Il rage, miaule et grigne mais rien n'y fait. Il ne peut la rejoindre. C'est comme ça. Et c'est dur. Mais sa place à lui, petit matou des plages, c'est sur la terre. Parmis les vivants. Et non les morts. Il doit éprouver cette sensation de bien être, cette béatitude qu'est la vie. Il le doit. Son pelage immaculé se gorge de sang. Et encore une fois il s'en fout.

- Je joue, ça se voit pas ?

Oh le méchant. Et encore ce rire dnas sa tête. Sadique va. Tais-toi perverse conscience, laisse le vivre, laisse le aimer. Il n'est qu'un ectoplasme sous tes ordes. Cesse de l'importuner. Dégage.

- Je joue, ça se voit pas ?

Pelage De Sang se retourna brusquement , et trouva devant elle quelque chose qui ressemblait a un matou blanc ; il titubait et avait l'air completement endormi ou dans un autre monde . Ce matou avait l'air tellement endormi qu'il ne marchait plus droit , la feline pouvait en mourrir de rire , mais elle n'avait jamais ris . Elle l'observait tituber d'un bout du petit ruisseau à l'autre .

~ On ne peut jamais être en paix ici ~

Peut être rêvait il de sa famille ? Comme elle de sa mère ? Revait - il du moment ou il avait tuer son père et ses freres , comme elle ? Non surement pas , il avait l'air tellement innocent ce matou blanc qui était plus grand que la feline . Elle lui demanda alors :


- Je ne t'ai jamais vu dans le coin , qui es tu ?


Ce chat était beau , mais Pelage De Sang ne s'attarda pas sur ce détail , car personne ne s'interessait a elle , dans un sens ou dans l'autre . Elle lui avait parlé tout aussi froidement qu'au autres rares chats qui lui adressait la parole . Le chat etait - il consient ? Savait il qu'il parlait a quelqu'un ? En tout cas on pourrait croire qu'il est en train de mourrir sur place , sans acune douleurs externe .