• Une ombre passa comme un éclair et se mit à zigue-zaguer de par et d'autre, jusqu'à s'arrêter à la grande plaine. Je marchais Comme ça, sans faire le moindre bruit, sous la douce nuit remplis d'étoile. Je m'assit et leva la tête. C'était un bien jolis spectacle, bien plus beau que l'aurore. Le clan des étoiles, tout les chats mort y trouvait leur place, et mon père y était aussi, surement. Mais je sentais que de là-haut, il me regardait. Cette remarque m'arracha un sourire. Le venger des chats errants, c'était toujours dans ma tête. Mais à partir de maintenant, il faut que je pense à ce qu'il vas m'arriver à moi. Depuis ma rencontre avec Lueur d'espoir, tout avait été différent. J'était moins impulsive et beaucoup plus à l'écoute. Heureuse en fait, voilà comment j'était. Je souris et soupira. Il devait être bien fière de moi là-haut, je ne faisais plus de cauchemard, juste de très beau rêve. Quand je pense à ce qui m'était arrivé ces dernier temps. Je m'allongea sans pour autant détacher mes yeux du vaste ciel. Maman aussi était là haut, quelque part, avec lui. Quand je pense au court instant qu'on avait passé ensemble, et qu'elle m'avait ignoré. Elle devait être heureuse, maintenant qu'elle était avec lui.

• Je posa ma tête contre mes pattes et m'endormit. Je n'était pas rester à la tanière, j'avais voulu me raffraîchir les idées, mais finalement, je crois que je vais rester dormir ici. Lueur ne s'inquiétera surement pas, j'ai l'habitude de tout façon de sortir en pleine nuit et admirer les étoiles. Je tenais mon nom de cette manie par ailleurs. Je ferma mes paupière et rêva. Rêver de quoi? D'une plaine remplis de couleur et de fleur, un grand soleil, des rires, et nous deux. Nous deux qui? Vous le savez très bien. Mais Au moment, le plus interessant je me réveille toujours. Cette fois, c'était même bien avant avant. Le temps passa, et je fus réveillé quand un vent frais vint effleuré ma fourrure. Je frissonna et ouvrit des yeux fatigués. Pfff, l'hiver. Il faisait toujours un froid de chacal en cette saison. Je resta allongé, encore loin d'être tout à fait réveillé et me mit même à baillé à m'en décrocher la machoire. L'aurore était encore très loin. Je m'assit et fit une petite toilette, et entendit une c-branche cassé. Mes sens en alerte, je me leva d'un bond, la queue tournoyant nerveusement, et l'oreille au aguet. Qu'elle ne fut pas ma surprise en voyant sortir une chatte de mon clan. Je me calma. C'était requiem du fou, je ne la conaissais que de nom. A vrai dire, c'était tout ce que je savais d'elle, son nom.

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J.e me réveillai en sursaut. La nuit était encore noire, les étoiles tapissaient encore le ciel et le calme régnait sur le camp. Peu de chats étaient réveillés en cette heure de la journée. A la position des étoiles je pensais qu’il devait y rester encore quelques heures avant l’aube. La lune venait juste de dépasser son zénith et entamait sa descente vers l’horizon pour laisser place au Soleil. Je savais que si je devais choisir entre les deux astres je préférerais de loin la Lune et la Nuit, au moins peu de chats m’importunaient le soir alors que durant la journée il arrivait souvent que l’on me reluque sans discrétion. Je décidais de me lever, de toute façon, comme toutes les nuits, je n’arriverais pas à me rendormir. Je fis bien attention à ne pas réveiller mes congénères dormeurs encore au pays des songes. Une brise fraiche m’accueillit lorsque mes pattes foulèrent l’entrée de la tanière des guerriers. Je regardai en direction de la tanière du chef. Il semblait, lui aussi, endormit. En fait je semblais être la seule âme éveillée aux environs de dix longueurs de queue à la ronde. Je décidais d’aller là ou mes pattes me conduiraient. Laissant ma tête se vider je sortis du camp par le tunnel qui servait d’entrée. Je me retrouvais devant une étendue d’herbe. J’avançais, entre rapidité et lenteur, juste ce qu’il fallait. Moyennement vite dirons-nous. Finalement mes pas me menèrent vers une plaine. L’herbe était au ras du sol, on ne voyait pas grand-chose à la lueur de al Lune qui venait juste d’atteindre son premier quartier. Je décidais de m’arrêter la cette nuit, histoire de ne pas avoir à faire tout le territoire pour rentrer ce matin-là.

M.es pattes s’arrêtèrent doucement. L’herbe coupée court me grattait délicieusement les coussinets. Une branche craqua alors sous mes pattes. Argh ! Moi qui aimait tellement le silence et lorsqu’on me laissait tranquille j’étais la meilleure… Reine de la discrétion voyez-vous. Un individu allongé se retourna alors. J’étais vraiment la gourde de service. Franchement moi et la discrétion… Je soupirais. C’était Nuit d’Etoiles, une guerrière de mon propre clan. Je n’avais donc aucun soucis à me faire, enfin normalement.

E.lle me regarda, elle ne semblait pas réellement me connaitre, ne pas vraiment se poser de questions ni me considérer comme une folle, à l’opposé de ses confrères. Moi-même je ne ma connaissais pas réellement à part son nom, je savais qu’elle était du même clan que moi grâce à l’odeur et parce que je l’avais croisée de temps à autres mais elle ne m’inspirait ni dégout ni hostilité. « Bonsoir. On vient faire une balade nocturne ? » Je ne savais pas trop quoi répondre, j’avoue, j’étais prise au dépourvu, je en m’attendais point à ce que l’on me demande mon avis. Encore moins de la part d’une inconnue ; afin de me donner un peu de contenance, je choisis de gagner du temps. Je savais de toute façon déjà ce que j’allais répondre mais gagner du temps &était toujours quelque chose de bien. Je choisis donc de m’asseoir à quelques longueurs de queues de souris de la guerrière. Je passais ma langue sur mes moustaches et plongeai mon regard dans celui de Nuit d’Etoiles. Elle possédait des prunelles émeraudes tout à fait saisissantes bien que l’on m’ait souvent dit la même chose sur les miens, elle avait des yeux remarquables, d’une autre manière que les miens mais remarquables tout de même. Je baillais a m’en décrocher la mâchoire pour finalement articuler « Je n’arrivais plus à dormir alors j’ai décidé de suivre mon instinct qui m’a conduit ici. » C’était la stricte vérité.