Le petit campagnol cherchant à manger à, ce qui me paraissais être, une dizaine queue-de-sourie devant moi, ne m'avait pas encore vu. Je me faufilais, ventre contre terre, de buisson en buisson. Aucune branche casser, aucun caillou bouger. Tel une ombre, j'avançais rapidement vers ma proie. Enfin, arriver à cinq queue-de-sourie, je me ramassa sur mon arrière-train. Les oreilles en arrières, griffes sorties, j'attendais le moment propices pour sauter sur la campagnol. Celui-ci continua à farfouiller le sol, toujours en quête de nourriture. J'esquissa un sourire avant de donner une impulsions sur mes pattes arrières. Puis, poussant sur tout mes membres, je m'élança dans sa direction. Il me faisait dos et, même lorsque je courrais, je prenais bien soins de ne faire aucun bruit. Ce fut donc le déplacement d'air qui l'alerta de ma présence. C'est alors qu'il fit l'erreur de tous, il se retourna pour voir. Ce geste ne lui pris qu'une petite seconde mais c'était suffisant pour que, tout comme le faucon, je lui fondisse dessus. D'un coup de patte sur la nuque, je lui brisa les cervicales. Je pris la petite carcasse dans ma gueule et alla m'installé à l'ombre d'un grand chêne. De là, je pouvais voir les monstres défilés. Tout les matins ensoleillé, comme celui-là, j'aimais les regarder se courir après. Posant mes deux pattes sur le campagnol, je plongea mes crocs dans son flanc. Enfin, je tira violement dessus pour lui arracher la chair. Mon repas terminée, je me lécha soigneusement les babines et, posant ma tête sur mes pattes, laissant la carcasse du campagnol à côté de moi, je m'endormis.

Je me levât sans broncher, je m'étirât langoureusement et je soufflât de petite fatigue. J'allât a la chasse pour prendre un déjeuner tout frais. Arriver a la lisière de forêt je vît une sourie passé devant sans me voir. Je me glissât furtivement derrière elle j'ouvrit grand mes yeux quand je vit que cette sourie avait des enfant , je me retirât doucement ayant décider de lui laisser vie sauve ainsi qu' ses petit qui n'aurait pas pus survivre seuls.
Je m'avança dans la forêt tranquillement puis je vit une chatte qui dormait avec a côté d'elle une carcasse de campagnol je ne m'avançât pas plus mais en m'allongeas je fît danser un petit cailloux qui tombas quelques centimètre plus loin.

Comme tout les chats errants dans la ville, j'avais le sommeil très léger. Ne dormir que d'un œil avait été une citation faite pour moi. Le seul bruit suspect d'un caillou tombant sur le sol avait suffit à me réveiller. Je bondis sur mes pattes, examinant rapidement les alentours. Mon regard se déposa enfin sur un chat blanc comme la neige. Un chat banal, quoi. J'hérissa l'échine et contracta tout mes muscles. J'avais chassé sur des terres appartenant déjà à un clan et le chat ne risquerait pas d'apprécier. D'après Souffle Divin, les chats de clans chassaient souvent les solitaires de leur terres, et pas de la manière la plus douce qui soit. Mon regard s'attarda tout de même sur le visage du matou. Il y avait quelque chose, je ne savais pas quoi, d'anormal. Cela me sauta soudainement au yeux. Le chat ne possédait pas deux prunelles identiques. L'une était bleue, tel l'eau d'une rivière un jour ensoleillé. L'autre, verte comme l'herbe verdoyante une journée de pluie. Je ne pu donc détacher mon regard de ses yeux. Je n'avais jamais vu de chat aillant des prunelles dépareillées. Cela avait quelque chose d'amusant ... L'apparence du chat ne me décontracta pas et, après avoir arpenter furtivement les alentours pour savoir si il n'y avait pas d'autre chat, je fixa intensément le matou au pelage d'une blancheur éclatante, comme pour l'inciter à se présenter.

Griffe de Neige ... C'est ainsi qu'il se nommait. Ca n'avait rien de surprenant vu son physique. Qu'il appartienne au clan de la Rivière était encore plus prévisible. Je sentie son regard sur moi, me détaillant. Je n'aimais pas être fixer de la sorte, j'avais l'impression d'être le centre du monde. Il avait laisser sa phrase en suspension et me demanda donc qui j'étais. Je décela dans son ton, une pointe de froideur ... Rien ne m'étonnait aujourd'hui. Serrant les dents, je m'assis dans l'herbe. Enfin, je pris une grande inspiration avant de lui répondre d'une voix, contrairement à la sienne, douce et posée :

Prenant un air décontracté, je me mis à faire ma toilette, sans quitter le chat des yeux. Je n'avais pas confiance en lui, comme en personne et, bien qu'il n'avait pas l'air de vouloir me chasser, je restais méfiante. Je jeta quand même un dernier regard discret vers les buissons, susceptibles de caché n'importe quel chat assez mince. Maintenant que j'avais rencontrée un chat de clan, je ne me sentais plus du tout hors de danger. Mais, ça, c'était surement à cause de ma paranoïa ...

La chatte ne face de moi s'assit et me dit d'un air doût:
"-Mélodie Sylvestre, je viens d'arriver dans la forêt."
Encor un chat qui quo toi les humains principalement je déteste les "chat domestique", comme disent les humains. Elle se mit a faire sa toilette je suppose donc qu'elle ne va pas m'attaquer, je sortit du buisson et je m'assit calmement dans l'herbe fraiche. Je réfléchissait pendant quelques moment puis je dit d'un ton ,cette fois-ci, moi froid:
-Que fait tu ici?
Je baillât tellement que j'était fatigué.

Le chat avait l'air de croire que j'étais une chatte domestique. Quoi de plus insultant ! Ce n'est pas parce que je faisais souvent ma toilette ou parce que je venais d'arriver que j'étais forcement une chatte de bipède. Je décida, malgré que je sois vexée, de ne rien dire. Le chat sortit alors des buissons et s'assit dans l'herbe. Non ... Il n'allait pas m'attaquer, j'en étais certaine. J'arrêta de faire ma toilette lorsqu'il me demanda ce que je venais faire ici. J'haussa un sourcil et fixa le sol. C'est vrai, pourquoi étais-je ici déjà ? Je voulais changer d'air, c'est tout. Je lui répondis, prenant encore et toujours le même ton :

-J'en avais marre de mener une vie de chatte errante.

J'insista bien sur le mot "errante" pour lui montrer que je n'étais pas une chatte domestique. Ma question suivante pu paraitre déplacée, surtout de ma pars, mais ça ne me traversa même pas l'esprit :

-Et toi ?

J'écarquilla les yeux et ouvrit la bouche, hébétée. Bien sur, aucun son n'en sortit. Je m'attendais à une réaction négative, voir même agressive, de la part de Griffe de neige. Mais là, il semblait mal à l'aise. La surprise passa, laissant apparaitre un petit sourire. Le chat s'était reculer pour se coucher. Même si je n'étais pas fatiguer, son bâillement m'en arracha un et je m'approcha de lui pour me coucher à ses côtés. J'avais envie de rire, d'éclater de rire. Mais cela aurait mit certainement Griffe de Neige encore plus mal à l'aise. Il était bizarre, comme tout les chats ici. Mais là, un gros problème s'offrait à moi. Que devais-je faire ? Parlez me semblait être le meilleur moyen de détendre l'atmosphère. Mais pour dire quoi ? Je me mis alors à jeter des petits regards dans toutes les directions, pour cacher mon embarras. Après quelques secondes, je décida enfin de tourner la tête vers Griffe de Neige et de lui donner une lèche sur l'épaule. Je lui adressa ensuite un sourire amical. Cependant, mon esprit bloquait sur le fait qu'il aurai du me chasser ...

-Heu ... Il n'y a pas un truc pour ... Hum ...

On voyait tout de suite que je savais parler. Je souri, une fois de plus, pour gagner du temps. J'aurai du réfléchir à ce que j'allais dire avant. Maintenant, il devait certainement me prendre pour une folle qui ne savait pas s'exprimer en alignant dix mots. J'inspira un bon coup, regarda devant moi, et fini :

-Enfin, les solitaires ont le droit de chasser chez vous ?