 ---Invité---Invité |  Sujet: Mélodie Sylvestre  Mar 27 Juil - 3:41 | |
| Nom :Mélodie Sylvestre
Âge :28 lunes (2 ans et 4 mois)
C'est : une chatte
Clan :Solitaire
Rang : //
Histoire : (minimum 4 lignes)
J’ai toujours été une chatte de ville. Mon père et ma mère, eux, étaient des chats domestiques. Mais, sans que je sache pourquoi, alors que je venais d’avoir deux lunes, leurs maitres m’abandonnèrent dans un quartier mal famé. Tout mes frères et sœurs, eux, avaient été emmené un à un par des bipèdes. Pourquoi ce n’avait pas été mon cas ? J’étais donc devenue une chatte errante à qui ont avait volée l’enfance. Je n’avais eu que deux lunes d’innocence avant d’être plongée au cœur de la famine. Là où on m’avait laisser vivaient des chats à n’en plus compter. La nourriture y était rare et, le plus souvent, on devait se battre pour garder son repas. Petite, je perdais souvent. Une jeune chatte nommé Souffle Divin me recueillit. Ce fus comme une nouvelle mère pour moi. Elle savait se battre comme si elle n’avait fait que ça toute sa vie. Le plus souvent, le soir, après avoir manger, elle me racontait sa vie d’antan. Elle avait vécue dans la forêt qui se trouvait juste à côté de la ville. C’était une guerrière du clan de l’ombre. D’après ce que j’avais compris, cette forêt abritait quatre clans. Celui du Tonnerre, celui de la rivière, celui du vent et celui de l’ombre. Elle aimait me conter ses exploits et ses mésaventures. Moi, j’aimais l’écouter en silence. Elle s’amusa même à me renommer en me donnant un nom de chat de clan. Nuage Mélodieux. Je crois qu’il y avait deux choses qui lui avait permis de me donner ce nom. La première, physique, reflétait ma discrétion. Ce don de bouger sans être vu, ne brisant en rien le concert de bruissement qui m’entourait. La deuxième, c’était à cause de mon imprévisibilité et de mes sauts d‘humeurs. Je semblais être toujours calme, sûre de moi, gentille et chaleureuse. Puis, soudain, tel le vent dans les feuillages, je pouvait me transformer en une véritable tempête. Je crois que, avant, je me nommais Lyna. Ou peut-être Syna … Bref, je ne m’en souviens plus vraiment. Elle commença à m’apprendre l’art de la chasse et de la guerre. Elle était mon « mentor », un terme que je n’ai jamais vraiment compris. Bref, je devenais chaque jours plus robuste et plus fort. Me battre faisait partie de mon quotidien. Ce n’était pas un passe temps ou quelque chose que j’apprenais au cas où. Ici, c’était la loi du plus fort. Avec moi, les combats finissaient vite en match à mort. Perdre la vie ou leur la prendre … Puis la nourriture ce fis de plus en plus rare, les chats de plus en plus nombreux. Certains même commencèrent à se regrouper. Vous autres, chats de la forêt, vous appelleriez ça « des clans ». Pour nous, c’était des organisations. Mais, malgré cela, les anciens règles de survient demeuraient. « Chacun pour soit » était la principal. Les batailles continuaient, les chats mourraient de plus en plus et la nourriture devenait presque rare. Souffle Divin et moi étions certainement les chattes les plus fortes et donc en meilleurs santé. Il étaient rares pour nous que nous ne mangions pas à notre faim. Les autres chats décidèrent donc de nous éliminer. Si nous n’étions plus là, cela ferait plus de nourriture pour eux …
Je marchais dans les ruelles noires, tenant fermement le gros lapins que je venais d’attraper dans un de ces élevages de bipèdes dans la gueule. Trop de chats chassaient dans le quartier à mon goût et changer de régime ne nous feraient pas de mal, à Souffle divin et à moi. La pluie qui tombait plaquais mon pelage, très court, contre ma peau. Ma queue trainait par terre, sur la pierre mouillé. Un petit torrent s’était formé sur les dalles, entrainant toutes les choses incomestibles dont les bipèdes ne voulaient plus. Je ne prêta même pas un regard au rat, allongé sur le flanc gauche, couché à quelques mètres de là. Il n’y avait pas que les chats touchés par la famine, les rongeurs aussi en payaient les frais. Maintenant, lorsque l’on trouvait une proie, la pluparts du temps, elle était déjà morte de faim et puait la charogne. Aller chercher un lapin était risquer, voila pourquoi personne ne le faisait. Ils préféraient tous chercher et chercher encore quelque chose de vivant à se mettre sous la dent sans le moindre danger. Sortant de la ruelle sombre dans laquelle je marchais, j’arrivais sur un chemin souvent emprunter par les bipèdes. Mais ils étaient trop tard et, dans l’obscurité de la nuit, seule la pleine lune étincelait. C’était une nuit magnifique, pour tout dire. De l’autre côté du chemin se trouvait la lisière de la forêt. Même d’ici, en respirant à plein poumons, on pouvait sentir le parfum de la liberté et des animaux. Malheureusement, je ne pouvais y aller. Souffle Divin refusait de retourner dans son clan et je ne voulait en aucun cas la laisser seule. Je poussa un soupir las avant de fermer les yeux, de détourner la tête, et de m’engouffrer dans une impasse. A peine y fus-je pénétrer que je sentie que quelque chose clochait. Je jeta la tête en arrière et huma l’air. La première fois, je ne sentie que la puanteur des déchets des bipèdes, stocké dans de grosse boites métallique. Mais, la deuxième fois, je sentie une odeur de … sang. Lâchant ma proie, qui alla s’écraser sur le sol dans un petit « gloup », je m ’élança vers la fin de l’impasse. Un malheureux soleil-de-bipède (lampadaire) illuminait le sol, ainsi que le cadavre de Souffle Divin, baignant dans un lac de sang. A ce moment, lorsque j’y pense, je me dis qu’une chatte forte et aillant beaucoup de sang froid ce serait retenue de crier. Sauf que moi, je n’étais pas comme ça. Hurlant alors toute ma souffrance, je me précipita vers celle que je considérais comme ma mère. Alors que j’enfouissant ma tête dans son pelage, tacheté de sang, mon corps se mit à être secoué de sanglots. Soudain, je perçu un bruit derrière moi. Ravalant mes larmes, je fis volte-face. Huit chats se dressais à quelques mètres de moi, la pluparts couchés, le reste debout. Certains s’étaient jeté dans une flaque d’eau mais, même chez eux, je pouvais encore déceler l’odeur du sang. Ils affichaient tous un rictus en me fixant du regard … Mon sang n’eu pas le temps de faire un tours. Ils avaient tués Souffle Divin, ça ne faisait aucun doute. Après une rapide analyse, voir même express, de tout les chats, je décida qui serais ma prochaine victime. Un chat un peu en retrait, blessé à la patte, certainement l’œuvre de Souffle Divin. Les huit chats s’approchèrent de moi simultanément. Contre tous ces chats, en temps normal, je n’aurai eu aucune chance. Ils étaient trop nombreux. Mais j’avais deux atouts ; L’un était ma situation physique, l’autre le savoir-faire du combat. Hier, Souffle Divin m’avait donner mon nom de guerrière. Ce n’était donc pas Nuage Mélodieux qui allait la venger, mais Mélodie Sylvestre. Toute cette réflexion ce fis en une fraction de seconde et, feintant sur la droite pour me rabattre sur la gauche, je m’élança vers ma proie. Les chats, déjà épuisés par leur combat précédant, n’eurent pas le temps d’aller protéger leur compagnon. Lui, m’avait vu venir, mais n’avait pas eu la force de déguerpir. Sautant au dessus de lui, j’étais atterrie sur une boite métallique dans un claquement de couvercle bien sonore. Le métal rendu glissant par la pluie, je n’eu aucun mal à faire un demi-tours et à me précipiter sur le dos du matou. Celui-ci couina lorsque je lui attrapa fermement la nuque par la gueule. Ses compagnons réagirent enfin et s’élancèrent tous sur moi. Trop tard … Dans un bruit similaire au craquement d’une branche, je lui brisa les cervicales d’un coup de mâchoire. Je sentis à peine le sang sur ma langue mais cela suffit pour que je fus prise de frénésie. Lâchant la carcasse du chat, j’hérissa l’échine et montra les crocs. D’un bref coup d’œil, je repéra trois chats blessés, dont un borgne. Ils se mirent tous en arc-de-cercle pour me bloquer contre le mur. Je décida de commencer par le borgne, le plus facile à tuer. Cette fois, j’esquissa un mouvement sur la gauche pour déraper et repartir sur la droite. Les autres chats étaient sur leurs gardes et un d’eux réagit assez rapidement pour me barrer la route. D’un coup d’épaule, je l’empêcha de s’approcher plus de moi et continua mon chemin. Le borgne, lui, ne m’avait pas encore vu venir, à cause de son œil. Je lui rentra dans le flanc et, avec l’élan, je parvint à le retourner. Sautant sur son ventre, j’entrepris de lui lacérer le flanc. Mais, avant d’être parvenue à l’achever, un autre chat me sauta sur le dos. Je bondis en arrière, le déstabilisant. Normalement, une jeune chatte n’arrivait pas à soulever un chat dans la force de l’âge. C’est surement ça qui le surprit le plus. Atterrir au sol le fis chuter à terre et, renouvelant l’attaque de la nuque, je l’envoya au ciel. Le chat à qui je venais de lacérer le ventre, perdant trop de sang, l’y rejoignit aussitôt. Trois chats en moins … Ils n’étaient plus que cinq. Un ou deux étaient couché, blessé par Souffle Divin. Un autre montrait toujours les crocs. Le reste se tenait droit comme un I. Pourtant, dans le regard de chacun, on pouvait lire clairement qu’il hésitait. J’en profita pour foncer sur un des deux chats déjà blessé. Mais, une fois encore, je fus arrêté en court de route. Me redressant sur mes pattes arrières, j’assena un coup de griffe dans le visage du chat. Celui-ci recula, avant de déraper sur une plaque métallique dans un grand craquement suivis d‘un miaulement de douleur. Je jeta un regard à sa patte, tordue bizarrement. Elle était sans doute casser … Il ne me suffit que de cracher avant que les autres chats partent en courant. Le dernier, lui, se contenta de ramper jusqu’à que je ne puisse plus le voir. N’étant plus sous l’effet de l’adrénaline, je me sentie soudain très faible. Je ne pris même pas la peine de lécher mon pelage devenue écarlate et alla me coucher auprès de Souffle Divin. Elle m’avait souvent dit que c’était une tradition chez les chats de clans. Pendant toute une nuit, ils devaient veillé leurs défunts amis. Je n’étais pas une charre de la forêt, et je n’en suis toujours pas une. Pourtant, pendant douze heures d’affilées, je resta à ses côtés, roulée en boule la pluparts du temps, léchant son pelage quand je le pouvais …
Au petit matin, alors que je venais de me réveiller, j’examina les alentours. La pluie avait balayer toute trace de lutte et du sang ne restait plus que l’odeur. C’était ma présence qui avait éloigner les charognes, je le savais, mais je ne pourrais pas rester là éternellement. D’ailleurs, à en aviser par le sol, je n’avais plus beaucoup de temps. Les bipèdes allaient bientôt sortir leurs chiens et, ceux-ci, alerté par l’odeur du sang, ne tarderont pas à rappliquer. Donnant une dernière lèche sur l’épaule de Souffle Divin, je me releva. Si j’avais eu le temps, je l’aurai trainé jusqu’à la forêt pour qu’elle puisse y vivre à jamais. Enfin, je leva les yeux au ciel. Cette chère mère m’avait déjà parler d’un cinquième clan, appelé le clan des Etoiles. Peut-être y était-elle allée, bien qu’elle y quittée la forêt … Le bruit d’une porte qui claque me sortit de mes rêveries. Il fallait que j’y aille, maintenant. Mais où ? Je n’avais aucune envie de rester dans ce quartier à présent que Souffle Divin n’était plus. Alors, je tourna la tête et fixa l’autre bout de l’impasse. Derrière le chemin. La forêt …
Caractère : (minimum 1 ligne )
Mélodie Sylvestre est une chatte, de ce côté-ci, assez banale. Enfin, ça, c'est de son point de vue ...
Aillant passé toute son enfance dans un monde où régnait la guerre, Mélodie en a fait son quotidien. Attention ! Je n'ai jamais dis qu'elle aimait tuer mais, maintenant, attaquer est devenu un reflexe chez elle. Elle voit le mal partout. Prudente, un peu paranoïaque sur les bords même, elle n'ai tomber, pour l'instant, dans aucune embuscade. Elle est aussi une voleuse hors pair mais elle a horreur de piquer de la nourriture à autrui alors qu'elle peux en trouver toute seule. Par contre, lorsque quelque chose fait l'objet de ses convoitises, que se soit vivant ou non, elle fera tout pour l'avoir et volera sans aucun scrupule. C'est une chatte très têtue, voir même bornée. Le malheur, pour elle, c'est qu'elle ne sait pas vraiment ce qu'elle veux. Elle mettrait tout en œuvre pour avoir quelque chose et, au moment où elle pourrait se l'approprier, elle peux vouloir obtenir quelque chose d'autre. C'est peut-être ce qui l'a rend imprévisible. Du côté de la compagnie, c'est une chatte très lunatique. Elle se comportera différemment a chacune de ses rencontres. Ceux qui l'on croiser plusieurs fois pensent donc souvent que ce n'est pas la même chatte.
Apparence : (minimum 1 lignes)
Mélodie est une chatte tigrée. Lorsqu'elle vivait avec Souffle Divin, elle avait le poils très court. Lors des combats, les chats lui arrachaient souvent de la fourrure. D'un côté, c'était pratique, pas de nœud à démêler. Pour ce qui était de l'autre, ce n'étais pas aussi jouissif, au contraire. Lorsque l'hivers arrivait, Mélodie Sylvestre souffrait beaucoup de froid, comme tout les autres chats de toute façon. Je pense que, déjà, vous voyez comment elle est. Courir dans les grandes allées, talonner par les chiens du quartier, l'a entrainer à courir très vite. Il est donc très simple de dessiner ses muscles du regard. Mélodie possède deux prunelles semblable à celle de beaucoup de chats. Elles sont marrons clairs, virant vers le vert tellement pâle qu'on dirait qu'elle est aveugle. Niveaux griffes, crocs, je ne dirais rien. C'est une des caractéristique des chats d'avoir ces moyens de défense toujours très affutés. Alors, au lieu de parler de ça, je vais me penchez sur quelque chose qui rend Mélodie Sylvestre une chasseuse et une guerrière très spéciale. C'est la spécialiste des embuscades. On la compare souvent à un araignée. Pourquoi ? Elle possède un don inné pour s'adapter à un endroit en quelques heures et à se déplacer sans bruit, mêlant le bruit de ses pas au concerto de la forêt. D'où son nom d'ailleurs.
Codes : ok by rorose
Où as-tu trouvé le forum et comment le trouves-tu ? :Par Rorose. Super ! (Je suis amoureuse du design ^^)
Dernière édition par Mélodie sylvestre le Sam 31 Juil - 18:01, édité 6 fois |
|
